Chapitre 1.

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Je venais de finir une journée de travaille épuisante, une journée entière à faire la lessive. Une journée entière à frotter les vêtements avec le savon, j'avais désormais les mains asséchées et la peau plissée à force de tremper les mains dans l'eau.

Et en plus de cela ce soir il y a encore une vente. Je dois enfiler la mini jupe de d'habitude et le haut trop court. On m'attache les mains devant moi avec une corde et on me conduit à l'endroit sombre de d'habitude où je me tiens sur cette scène à côté d'autres filles. La salle se remplis de plus en plus et les hommes se tenant assis face à nous nous regardaient avec leurs regards vitreux de vieux pervers. L'homme en charge de la vente tape avec son maillet pour attirer l'attention de tout le monde.

- Bienvenue à cette vente aux enchères, ces dix petites minettes sont toutes à vendre, et on commence avec le numéro cinquante-cinq !

Les numéros défilaient les uns après les autres, il tend le micro aux filles aussi effrayées que moi et il leur demande de dire quelques mots.

- Et enfin numéro soixante-six !

Mon numero.

- Elle est brune elle est sexy elle est chaude comme la braise et prête à réaliser chacun de vos fantasme inavoués.

Comme d'habitude, il me force à prendre le micro pour que je parle. Comme d'habitude, je suis incapable de dire un mot. Je bloque. Je n'arrive pas à prononcer un mot. Alors comme d'habitude, il me tire les cheveux.

- Personne ne dépensera un sous pour une gonzesse incapable de prononcer un seul mot et si on ne te vend pas, tu sais comment tu vas finir ? Comme ta copine, me murmure-t-il à l'oreille.

Fut un temps où j'avais une compagne de cellule. Mais personne ne l'achetait alors ils s'en sont débarrasser. Parce que c'est ce qui arrive lorsque on est invendue, ils se débarrassent de nous.

- Alors le numéro soixante-six va dire quelques mots, dit-il en plaçant le micro devant ma bouche. Mais rien, ce qu'il ne comprend pas c'est que aucun mot ne peut sortir de ma bouche. Il me donne une gifle et je tombe à la renverse. La joue endolorie.

- Vous inquiétez pas elle ne parle pas mais elle réalisera tout vos fantasmes. On démarre à cent-milles prix de départ !

Personne ne lève la main, comme d'habitude. Je ressens un sentiment de soulagement. Plutôt mourir que d'être vendue comme esclave sexuel.

Quand soudain, une main se lève. Tout au fond de la salle. Je ne pouvais pas bien le voir car il portait un chapeau qui lui cachait la moitié du visage.

- Monsieur est intéressé, enfin un ! Qui va oser proposer plus ? Allez on peut au moins monter à deux-cent milles ! Non ? Très bien, adjugé vendu au monsieur avec le chapeau.

Il tape avec son maillet. Me prend ensuite par le bras et m'entraîne hors de la scène où il m'assois sur une chaise à côté de toutes les autres vendues.

À la fin de la vente aux enchères les acheteurs se lèvent et se présentent à l'homme chargé de la vente pour payer avant de récupérer leur "achat" j'attendais là assise avec les autres. L'homme avec le chapeau, mon "acheteur" se présente à l'homme, je le vois sortir une liasse de billets de sa poche et la glisser dans la poche de l'autre homme avant de se diriger vers moi. Ça y est le cauchemar commence.

- Bonsoir, me dit-il.

Sa voix me fit sursauter. Il avait une voix rauque, comme enrouée, une voix rocailleuse. Une voix très intimidante, et effrayante. Je ne pouvais toujours pas voir son visage cependant.

- Viens, me dit-il.

Je me lève et le suis. J'ai toujours les mains attachées.

Pour la première fois de ma vie, je sorti dehors. L'air qui fouettait ma peau était si agréable que je me surpris de lever la tête face au ciel et de fermer les yeux pour profiter de la sensation. Je ne profitai pas de cette sensation longtemps cependant car il me tira le bras vers une voiture ferrari rouge flamboyante. S'il voulait être discret c'était loupé. Il me fit m'asseoir côté passager, fermant la portière il contourne la voiture et s'installe derrière le volant, il met sa ceinture, met la mienne et démarre. J'étais toujours attachée. Je regardais attentivement sa silhouette pendant qu'il conduisait, il était très grand et très mince. On aurait dit une sorte de slenderman.

- Je ne te ferais rien, ce soir, me dit-il et je sursaute à nouveau.

La voiture s'arrête. Il se détache, me détache et sort de l'habitacle. Il m'ouvre la portière et me fait sortir. Nous avançons vers un immeuble qui avait l'air assez luxueux. Nous montons dans un ascenseur et il appuie sur le bouton de son long indexe fin et se tient élégamment contre le mur. Je remarquais qu'il portait de très beaux vêtements, un costume gris trois pièces, une chemise blanche et une cravate bleue. Des mocassins chers, en cuirs brun. Toujours son chapeau sur la tête qui me cachait son visage. L'ascenseur s'ouvre et il me fit signe de sa main de passer devant. Je m'avance, une porte en métal était face à moi je m'arrête devant, il sort les clés de la poche de son pantalon et ouvre la porte. Nous pénétrons dans son appartement.

Adjugé Vendu ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant