Adjugé Vendu !

Chapitre 14.

Pendant le trajet j'explique toute l'histoire à Dylan. Qui est juste abasourdi.

- Attends attends, tu as vécue enfermée toute ton enfance forcée à travailler pour des types qui comptait te vendre comme un vulgaire objet comme une vulgaire baniole de collection et Thomas t'a achetée pour te séquestrer chez lui afin d'avoir des relations sexuel avec toi, récapitule-t-il pour la troisième fois. C'était déjà la troisième fois qu'il récapitulait la situation.

- Pour la troisième, et espérons la dernière, oui c'est ça, dis-je.

- Tu ne te souviens même pas de tes parents ni de ton nom ?

- Non, je ne devais être qu'un bébé quand ils m'ont enlevée, monsieur Sangster m'appelait Emma.

- Monsieur Sangster... Répète-t-il, incrédule.

Évidement on est partit à la hâte et donc je n'ai pas pus trouver le temps de m'habiller, je suis en nuisette très courte et chaussons dans la voiture d'un homme que je ne connais pas. Dylan remarque que je frissonne alors il retire sa veste et me la tend.

- Merci, dis-je.

J'enfile le vêtement rapidement.

- On ne peut pas aller chez moi, car il sait où je vis donc il aura forcément l'idée de venir te récupérer et me casser la gueule par la même occasion, mais j'ai une maison à Cambridge ma demeure secondaire en quelque sorte et il n'y est jamais allé je crois même qu'il n'a jamais foutu les pieds à Cambridge donc là-bas il nous trouvera pas tu seras en sécurité.

- Et ta femme elle dira rien ?

Il se gratte la nuque de nervosité. Et rit jaune.

- Ah ah... Comment sais-tu que je suis marié ?

- Je sais pas je dis cela comme ça.

- On est entrain de divorcer, j'ai une petite amie mais je vis seul et toute façon c'est une fille très compréhensif.

- Je peux te poser une question ? Demandai-je.

- Même deux, répond-il.

- Pourquoi tu m'as crus ? Je veux dire, tu as préféré croire les paroles d'une fille que tu ne connais pas au lieu de faire confiance à ton meilleur ami, pourquoi ? Qu'est-ce qui te disait que je disait la vérité sur le papier que je t'ai glissé ?

Il soupire, comme si j'avais lancé un sujet difficile à aborder.

- Disons que... Que j'ai toujours su qu'il avait un côté sombre. Il... Il a toujours été très mystérieux, je savais qu'il avait des secrets, je ne savais pas quels secrets mais je savais qu'il en avait. De plus, cela faisait plusieurs jours au boulot que je lui proposait de passer une soirée chez lui et à chaque fois il préférait venir chez moi à la place ou il trouvait une excuse pour pas que je vienne chez lui du style "ma maison est mal rangée" un truc dans le genre, j'avais le pressentiment qu'il cachait un truc dans son appartement, je pensait pas cependant que c'était une fille.

Je jette un regard au rétroviseur et prise de panique je m'accroche à Dylan.

- Il nous suit ! Criai-je.

Il jette un regard derrière lui et souffle.

- Non c'est pas sa voiture, dit-il.

- Mais c'est une Ferrari rouge comme la sienne !

Sérieusement combien de Ferrari rouges flamboyantes pouvait-il y avoir à Londres ?