Chapitre 4.

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Je me réveille en pleine nuit à cause de la chaleur insoutenable qui régnait dans cette chambre. Sangster me tenait fermement contre son torse luisant de sueur.

Dégueulasse

Je tente de me dégager de son emprise et m'assieds sur le lit. Je me plaque la main sur la bouche quand je vois l'énorme tâche de sang sur le drap. Adieu virginité.

Il faut que je m'enfuis d'ici mais comment ? Si au moins je saurais où il cache ses clés...

Je me lève doucement et me dirige vers ses vêtements laissés au sol. Je prend son pantalon et fouille ses poches, je tombe sur un trousseau de clés et dans ma tête je jubile.

Hallelujah.

Il a dû oublier de les ranger et il les a laissés dans les poches de son pantalon. Un oublie qui va me permettre à moi de m'évader. Je me dirige lentement vers le dressing et enfile un jean, un chemisier et une paire de chaussure puis une fois habillée je me précipite à la porte d'entrée et entre la clef dans la serrure. Je tourne la clef. Bingo, c'est ouvert.

- Donne moi ces clés.

Je sursaute. Je me retourne et tombe sur monsieur Sangster, se tenant face à moi en boxer les mains sur les hanches. Son regard était noir de colère. Pas que son regard qui était devenu noir, ses yeux l'étaient devenues aussi...

- Je le répéterait pas deux fois, donne moi ces clés, reprit-il. Il tend sa main, je dépose les clés dans sa paume.

- Maintenant retourne dans la chambre, j'arrive.

Je fonce alors dans sa chambre. Il me rejoins rapidement et claque la porte derrière lui.

- Je les ai cachés, dit-il.

Je gardais la tête baissée, regardant mes chaussures.

- Tu pensait vraiment pouvoir t'échaper d'ici ?

Sa voix était si ferme, strict, que j'en avais des frissons.

- Regarde moi quand je te parle.

Je lève les yeux pour le regarder, il était tellement en colère que les veines de son cou ressortaient et il serrait les poings.

- Tu m'appartient, je payé pour toi, tu es à moi c'est compris ?

- Oui... Monsieur, dis-je tout bas.

- J'ai pas entendu !

- Oui monsieur, répétai-je plus fort.

- Pour la peine tu seras punie, décrète-t-il.

Il ramasse son pantalon qui était à terre et en enlève la ceinture.

C'est quoi ce bordel qu'est-ce qu'il va faire avec ça ?

- Déshabille toi, mets-toi nue et allonge toi à plat ventre sur le lit.

Je m'éxecute et me déshabille entièrement jusqu'à être complètement nue et je m'allonge à plat ventre sur le lit. J'ai peur, je tremble de partout.

Puis il me donne un premier coup, je sens la boucle de la ceinture me frapper violemment les fesses et j'agrippe le drap tellement la douleur est intense. Il me donne un deuxième coup, puis un troisième et des larmes coulent désormais sur mes joues, je pleur sur l'oreiller pendant qu'il s'acharne sur moi et me fouette avec sa ceinture.

J'entends la ceinture tomber à terre sur le sol, et je devine que son visage est proche du miens désormais car je sens son souffle chaud contre mon cou.

- Arrête de pleurer, me souffle-t-il.

Je pleurais à chaude larme. Je sentis sa main caresser mes cheveux.

- Chuuut, là ça va aller, souffle-t-il d'une voix douce.

Il était devenu soudainement tendre ce qui me faisait encore plus peur que de le voir en colère.

- Ça va aller calme toi c'est finit, reprend-il en continuant de me caresser les cheveux. Tu ne tenteras plus de partir maintenant, d'accord ? Sinon tu sais à quoi t'attendre, me dit-il avant d'embrasser le sommet de mon crâne.

- Vous êtes... Un... Mon...Monstre, arrivai-je à articuler entre deux sanglots.

- Non bébé, je t'es sauvée d'eux, nuances.

Et il passe le revers de sa main sur ma joue, essuie mes larmes à l'aide de son pouce et ce geste eut l'utilité de m'endormir.

Adjugé Vendu ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant