Chapitre 10

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PDV Lilou

Alex m'a dit qu'il me déposerait chez moi directement après alors j'ai bien tout remis dans mon sac. On monte en voiture. Alex me tient la porte et m'attache. D'après lui, le trajet est court.Je fixe le paysage, pour l'instant c'est la même route que pour aller chez moi.
Me concentrer sur le paysage m'aide à ne pas stresser. J'ai peur des personnes que je vais rencontrer, j'ai encore du mal à réaliser tout ce qu'il s'est passé en une matinée.

Je sors de mes pensées, on est dans mon quartier. Je regarde Alex, je n'y comprends rien.

- Pourquoi est-ce que tu...
- On ne va pas chez toi; me coupe-t-il en souriant

Je ne dis rien, il lit dans mes pensées.
Nous passons devant ma rue et tournons dans celle d'après, celle qui mène à une impasse. Nous allons jusqu'au fond de la rue et nous garons devant la dernière maison.
Depuis toute petite, je n'ai jamais vu les propriétaires de cette maison, la plus grande du quartier. Il est vrai que je n'ai pas souvent été jusque là. Pourtant, voir six voitures à côté de celle d'Alex me surprends énormément.

Je commence à stresser. Six voitures, au moins six personnes, je ne vais jamais réussir à parler. Alex vient d'ouvrir ma portière et de détacher ma ceinture. Peut être que courir jusqu'à chez moi est une bonne idée. Je ne sais plus quoi penser.

Je sens mon coeur pulser dans ma poitrine, mes joues qui chauffent et mes yeux qui papillonnent. Je fais un début de crise de panique. Je sais qu'il faut que je me calme mais plus j'essaie et pire c'est. J'ai l'impression que l'air me manque, que tout s'écroule autour de moi. J'ai des fourmis dans les mains et je me sens tellement mal.
Des larmes coulent sur mes joues, je ne réalises plus où je suis, je vois flou.

Je sens des bras m'encercler. On me serre fort, une main me caresse le dos. Je me calmes, sans vraiment savoir pourquoi ni comment. Ma respiration ralentit et je me rends compte qu'on me parle. C'est Alex.

- Je suis là ma puce. Respire. Tour va bien. Ça va princesse.

Je le vois clairement, il me serre de toutes ses forces et me parle à l'oreille. Il semble inquiet mais tente de ne pas le laisser paraître. Il fait tout pour que je me calme. Il sait exactement les mots à ne pas dire.
Je suis de plus en plus sereine. C'est la première fois qu'une de mes crises de panique s'en va si rapidement.

Je rends son étreinte à Alex et finis de me calmer. Quand je le lâche, il me regarde, soulagé.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé princesse? Tu m'as fais peur.
- J'ai paniqué; je baisse la tête. Il va y avoir plein de monde, trop de monde. Je vais paraître idiote.
- Mais non! Ce sont mes amis, ils ne te feront aucun mal. Je leur ai expliqué et ils sont compréhensifs. On a tous commencé à un moment et on ne s'y connaissait pas. Est-ce que tu veux que je t'explique comment ça va se passer avant qu'on rentre?
- Ou...Oui s'il te plaît.
- Il y a déjà tout le monde de présent. Tout le monde, ça veux dire cinq personnes comme moi, donc des Daddys et Mommys et...
- Mommys? je le coupe
- Ah Oui, un Daddy mais en femme c'est une Mommy. Et, un Little peut être un garçon. Donc, il y a cinq Daddys et Mommys et six Littles.
- Mais... c'est beaucoup trop de monde; m'écrié-je
- Ne t'en fais pas. Cette maison est payée par les six doms dont je fais parti et très bien organisée. On va rentrer, je vais te présenter tout le monde puis tu vas aller dans la salle de jeux avec les Littles. Vous ne serez qu'entre vous, tu n'auras rien à craindre et ils seront les mieux placer pour t'expliquer. Et, au moindre problème tu pourras venir me voir. Si c'0
est trop, je te ramène chez toi sans problème. Alors, déstresse princesse.

Je m'accroche à lui et cache ma tête dans son cou. Je suis stressée mais bizarrement je lui fais confiance.

-Prête?
- Prête.

Baby GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant