Chapitre 32

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J'ouvre difficilement les yeux en ayant très mal à la tête. La pièce est sombre et je reconnais mon berceau dont les barreaux sont baissés pour ne pas que je sois enfermée.
Je ne sais pas trop ce que je fais là et j'ai mal partout, je n'ose pas bouger. J'attends patiemment que mon mal de crâne disparaisse, ou mon mal de dos, ou ma douleur a la poitrine.

Je me rends progressivement compte que mes joues sont humides, comme si j'avais pleuré longtemps même en dormant. Et si j'ai mal à la poitrine ce doit être ça aussi, ainsi que le fait que j'ai la sensation d'avoir eu du mal à respirer récemment.

Je ne comprends rien et fixe autour de moi cette chambre que je connais par cœur comme si quelque chose allait surgir et m'expliquer la situation. Mais non, rien, tout est exactement comme d'habitude.
Puis ça me reviens. D'un coup. Comme ça.

Lenny. Comment ai-je pu oublier. Lenny. Il a... Mon dieu!
Je recommence à pleurer, ma respiration se saccade et je ne peux que pousser un long cri pour exprimer ce que je ressens.

Alex arrive en courant et s'assied à mes côtes pour me serrer contre lui. Je le serre comme si ma vie en dépendait, son t-shirt est déjà trempée et je pousse un nouveau cri tant j'ai mal. Il ne me lâche pas, me parle mais je n'entends rien. J'ai si mal. Ma tête tourne de nouveau. J'ai du mal a respirer, les mains engourdies, les yeux qui brûlent.
Puis tout a coup quelque chose me parviens. Je l'entends. J'essaie de me focaliser dessus. Ce rythme. Ma respiration essaie de le suivre. Je me calme progressivement. Je sens ses mains me caresser le dos. Je l'entends chuchoter qu'il m'aime. Je le vois de nouveau à travers mes larmes.

Je ne me décolle pas de son torse et serre son t-shirt d'une main, comme s'il risquait de fuir mais je sais que ce n'est pas le cas. Je reste là, contre lui, parce que je m'y sens bien. Il atténue ma douleur. Je reste là, sans bouger, pendant je ne sais combien de temps et il ne bouge pas non plus, ne se pleins pas, il attend que je sois prête.

Quand enfin je me sens capable de me décoller de lui, je me relève doucement avec encore quelques larmes coulant le long de mes joues. Il me fixe en souriant tristement et me refait un câlin que je lui rends chamboulée.

- Je sais que tu as mal chérie. Tu n'imagines même pas à quel point j'ai envie de le tuer. Je t'assure il va payer!

Ses poings se serrent, je sens toute la colère qui émane de lui mais je préférerais tellement qu'il soit juste calme. Parceque que j'ai mal et la colère viendra plus tard je n'en doute pas. Pour l'instant, j'attends juste de ne plus avoir assez d'eau pour pleurer.

Je n'ai qu'une envie : me rouler en boule dans un lit avec Alex et attendre qu'on me dise que que c'est une blague.
Je crois que je ne réalise toujours pas. Il m'a fait tant de mal. Et... Il est tranquillement en train de faire sa vie. Alors que... Alors qu'il mérite la prison.

Une nouvelle crise de sanglot me prends et je me recolle à Alex en attendant que ça passe. Parce que ça passera forcément, je ne peux pas pleurer indéfiniment.
Comme s'il m'entendais penser, mon petit ami s'allonge en me tenant contre lui et me laisse pleurer contre son torse en me caressant les cheveux, me laissant prendre le temps qu'il faut pour me calmer.

Finalement, je finis par m'asseoir en tailleurs et sécher mes larmes du revers de la main. Je ne peux pas rester là à pleurer toute ma vie. Je dois...je dois... Lui coller un procès. Je dois... Me reconstruire. Je dois... Profiter de la vie.

Je me lève donc doucement et attends de retrouver mon équilibre. Je me dirige ensuite vers la cuisine, suivis d'Alex, où je me sers un grand vers d'eau pour tenter de rattraper toutes les larmes que j'ai versées. Et pendant que je bois une nouvelle information monte jusqu'à moi.

- Depuis quand je suis couchée ? demandé-je
- Depuis deux heures princesse, j'allais appeler un médecin quand tu as crié
- Et Enzo, Nina, Chris et Mickaël ?
- Les garçons m'ont aidé à te mettre au lit et vérifier que tu n'avais rien puis ils sont tous rentrés pour te laisser t'en remettre.

Il vient me serrer dans ses bras par derrière et me laisse finir mon deuxième vers avant de m'embrasser sur le haut du crâne. Ce geste m'apaise toujours tant la signification qu'il a pour moi est grande: c'est une preuve d'amour, de protection, d'affection, de soutiens et de respect.
Je me laisse aller et ferme les yeux quelques minutes contre celui que j'aime. Si seulement je n'avais connu personne avant lui.

Et fermer les yeux me fait finalement partir, je me rends bien compte que je régresse, j'ai envie d'être dans les bras d'Alex, de le mordre et de ma tétine. Alors je me laisse aller, tout simplement. Je rouvre les yeux, souris et tends les bras vers daddy.

Je le vois interrogatif alors je secoue plus les bras jusqu'à finir sur sa hanche. Je souris et cale ma tête sur son épaule puis attends qu'il m'emmène où il veut.
Daddy semble réfléchir puis m'emmène jusqu'à la chambre pour me mettre une nouvelle couche plus épaisse et me donner ma tétine. Puis il me pose au milieu de mes peluches mais je veux rester avec lui alors je lui attrape le bas de son pantalon. Il me regarde et essaye de me faire lâcher mais je ne suis pas d'accord. Je grogne et tiens plus fort. Il va rester avec moi. Je veux pas qu'il parte.

-  D'accord princesse je reste. Mais qu'est ce que tu veux faire? finit-il par abdiquer

Je souris et lui tends une peluche avant d'en attraper une autre et de la faire sautiller. Daddy me suis et nous jouons ensemble un long moment.

Finalement je commence à en avoir marre et avoir faim alors je pose précautionneusement ma peluche et attends que daddy m'emmène manger. Mais il ne comprends pas. Il me regarde, m'interroge mais il est nul! Il ne comprends vraiment pas que j'ai faim. Je veux juste qu'il m'emmène manger.

Alors je le mords. Il me dit que c'est mal mais je recommence. Une troisième fois et il me crie dessus mais je recommence alors il me mets au coin. Mais je ne suis pas d'accord. J'ai faim. Alors je me retourne et quand il vient me retourner je le mords encore.

- Tu arrête oui?! Je vais finir par te punir plus sévèrement qu'est ce que tu as à me mordre comme ça ?

J'ouvre grand la bouche et le regarde dans les yeux fixement. J'ai faim! C'est pourtant évident !

Un éclair semble l'iluminer tandis qu'il me demande

- Tu as faim c'est ça ? Mon bébé veut manger ?

Je souris et tape des mains, heureuse d'enfin être comprise. Mais mon sourire s'efface quand il me dit

- on ira manger après tes cinq minutes au coin parce que c'est mal de mordre et je ne veux pas que tu recommence.

Je baisse la tête, déçue, et daddy me replace vers le mur avant de s'éloigner.
J'ai l'impression que le temps n'avance pas. Je commence a me dandiner comme les culbutos mais daddy me rappelle a l'ordre et me dit de ne pas bouger alors j'attends. J'attends. J'attends. Encore et encore j'attends. C'est long. J'attends.

Et enfin, il vient me libérer en me portant pour me mettre sur sa hanche et me faire le regarder.

- Tu as compris maintenant ? Tu ne recommenceras pas j'espère.

Je hoche la tête et tends les bras vers la porte. Je veux manger.
Il rigole et avance jusqu'à me poser dans ma chaise haute le temps de faire à manger. Je souris en mâchouillant mon anneau pour patienter. Et enfin, daddy me donne à manger.

Heeeeeeeeeeey
Oui je sais j'ai été longue.
Très longue.
Mais je n'arrive plus a écrire cette histoire. Je ne saurais pas l'expliquer mais c'est vraiment dur pour moi, les mots ne viennent pas.
Je ne sais vraiment pas quand je continuerai et c'est triste parce que il y a un an je me suis débrouillée pour que Noël dans l'histoire coïncide avec Noël dans la vraie vie et... Bah Lilou n'a toujours pas changé d'année...
J'ai vraiment pas avancée et j'en suis désolée
Surtout quand je vois qu'on va bientôt atteindre les 100k
Merci énormément vraiment
Je vous aime et je suis désolée de pas réussir a écrire
Bisouuuuuuuuus

Baby GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant