KELSEY
Mon téléphone sonnait de très bon matin. J'ignorais qui serait mon interlocuteur mais il allait se prendre ma mauvaise humeur. Qui appelle à 8 heures du matin ? For real. J'ai décroché à moitié endormi.
> Hm ?
> Ma chérie, j'ai gagné le procès contre ton père. Nous sommes officiellement DIVORCES.
> Hun ?
> Tu es à moitié endormie c'est ça ?
> Je te rappelle qu'il est seulement 8 heures du matin ma'.
> Excuse moi mais j'étais tellement heureuse d'avoir gagné le procès. Après tout ce qu'il nous a fait. Une victoire en entraîna une autre. D'abord la garde d'Elya qui t'as été remis et maintenant le divorce.
> Je suis contente pour toi maman.
Je m'attendais pas à recevoir une aussi bonne nouvelle. Ma mère s'est mise à tout me raconter, comment s'est passé le procès. Normalement, le divorce aurait du m'affecter. Un divorce brise une famille et affecte généralement les enfants surtout s'ils sont jeunes. Dans le cas de mes parents, je suis heureuse que ma mère ne soit plus liée à mon père. Ce fut une bataille de plus que nous avons su remporter. Ca n'a pas été facile. Steevenson ne voulait pas divorcer ou si le cas contraire arrivait. Il demandait la garde du petit dernier de la famille, le droit sur la propriété familiale et sur les comptes communs de mes parents. Heureusement les juges ont su faire le bon choix.
Comme convenu, je me suis préparée pour aller voir ma mère. Toute ma famille était là, excepté mon père. Il n'est plus compter comme un membre de notre famille.
Laurel - Hey, c'est ma petite Elya ça.
- Et moi, je pue ?
Kaïs - Exactement.
- Je vous hais.
Clarence - Moi je t'aime petite soeur. Gimmie a hug.
C'est toujours bon enfant avec mes frères et soeurs. En si peu de temps, on a su retrouver une certaine complicité. Ce lien que je croyais briser.
J'étais à présent dans la cuisine avec ma mère. Elle préparait à manger. Je la regardais faire, Elya dans les bras.
Abana - Tu es venu seule ?
- Avec qui voulais tu que je viennes ?
Abana - Je sais pas le père de ta famille par exemple.
- Hm, c'est un repas de famille. Puis il est en voyage.
Abana - Je vois. Ça donne quoi vous deux ?
- Absolument rien. J'ai bien réfléchis et je pense pas que il y aura à nouveau un « nous ». Et c'est mieux ainsi. Je l'aimerais toujours fin, il comptera toujours pour moi. C'est le père de ma fille. On sera toujours lié mais pas plus. Et il le sait.
