Que faire ? Pourquoi ils réagissent tous de cette façon ? Il n'est pas si grand, il n'est pas un pédophile. Je l'aime vraiment beaucoup. Aujourd'hui il devait aller à l'enterrement de Kazumi avec moi. Mais il ira tout seul. Oncle Hisashi a été clair. Je ne dois plus le revoir. Mes notes ont chuté de 20% et papa est dans une colère noire à cause de ça. Je me sens si mal. Naruto doit se sentir seul. Tout comme moi.
- Hinata, vient manger.
- Je n'ai pas faim Hanabi.
- Ouvre cette porte, sort un peu.
- Non Hanabi. Je n'en ai pas envie.
Cette ma réponse depuis mon retour à la maison. Oncle Hisashi espérait me faire sortir avec Hanabi. Mais j'étais vraiment triste. Pourquoi les gens pensent-ils de cette façon ? Il n'a que 27 ans et moi 17. Je serais majeur en décembre.
- Écoute Hinata, je peux t'aider !
- M'aider ?
- Je vais t'aider à sortir mais tu dois coopéré. Tes amies ont acceptées de m'aider.
- D'accord. Je t'écoute.
Hanabi était sûr de son plan. J'étais toujours dans ma chambre à me lamenter sur mon sort quand je décide enfin de sortir pour boire un verre d'eau. Min oncle me regarde faire le sourire aux lèvres. Je retourne dans la chambre mais pas la mienne, celle de Hanabi. Ino et Tenten m'aident alors à descendre par la fenêtre. Hanabi va se faire passer pour moi pendant tout ce temps. Ma fenêtre est un peu trop haute du coup je ne pouvais pas fuir.
- Hinata, on ne parle que de ta liaison avec l'agent de police ! Dit Ino. Vous avez fait quoi ?
- Nous ? Bah rien. Écoute Ino, il n'y a rien entre nous.
- Bah tu parles avec assurance maintenant, dit Tenten. Ce policier t'a charmé jusqu'au bout.
- Arrêtez !! Dis-je en rougissant.
Je me demande bien comment il va. Ino conduit sans vraiment savoir où aller. Il ne m'a pas donné l'adresse du cimetière et du coup, on doit chercher dans tous les cimetières de la ville. Il y en a en tout 6. On doit pouvoir le trouver du premier coup.
C'est le cinquième cimetière que l'on cherche et toujours pas de Naruto. Il doit être dans le dernier.
- Je suis en panne d'essence Hinata.
- M... Mais, Ino.
- Désolé. Je peux avancer jusqu'à la station service pas loin d'ici. Il faudra espérer qu'il n'y ai pas beaucoup de voiture.
- D'accord.
Ino démarre à nouveau sa voiture qui roule à toute vitesse vers la station service. Il y'a quatre voiture devant nous. Merde ! C'est moi qui dit ça !!!!
- Dernière voiture, avancez.
Enfin, c'est à nous. Le monsieur qui nous appelle est très vieux. Bon pas non plus à un niveau maximum. Il doit avoir la cinquantaine ou soixantaine. Il ressemble beaucoup à Naruto.
- Bonjour, dit-il.
- Bonjour, dit Ino. Je voudrais 10 litres d'essence.
- D'accord.
- Attendez, vous connaissez le chef du commissariat, Naruto Uzumaki ? Vous lui ressemblez beaucoup !! Dit Tenten.
Quand il entend de nom de Naruto, il devient soudainement triste. C'est étrange.
- Tout le monde me le dit, dit-il. C'est mon fils.
J'ouvre grand les yeux. Naruto m'avait parlé de ses parents qui ne voulaient plus entendre parler de lui.
- Voilà, ça vous fera 200 yen.
- Tenez, dit Ino.
- Êtes-vous aller le voir ? Dis-je.
- Hein !? Disent-ils tous.
- Voir qui ? Demande Ino.
- Je parle à ce monsieur. Est-il aller voir son fils depuis toutes ses années !? Aujourd'hui c'est l'enterrement de sa fille et en tant que parent vous devez comprendre.
Il ouvre grand ses yeux. Mes amies ne comprennent rien. Il se met alors à pleurer.
- Que faire ? Que faire ? J'ai peur d'aller le voir. Ma femme y est aller une fois mais moi... J'ai peur.
- Venez avec nous.
- Je ne peux pas. Naruto va très mal réagir. J'ai encore besoin de plus de temps. Ne lui dites rien.
Je le regarde avec peine. Ino démarre et nous sommes à nouveau vers le cimetière.
- C'est déjà fini ? Dis-je. Je vois les gens sortirent.
- Je crois que oui Hinata, je ne vois Yahiko nul part, dit Tenten.
- On ne le cherche pas de toute façon, dit Ino. Je suis désolé Hinata.
- C'est pas grave, je vais aller le chercher.
Je descends de la voiture pour aller chercher Naruto. Le ciel s'est assombri. Je crois qu'il va pleuvoir. Je ne vois pas toujours Naruto.
- Eh !
Je me retourne vers la personne qui me semble m'appeler. C'est Sakura. Elle est vêtu d'une robe noire qui lui va très bien.
- Que fais-tu ici ? Dit-elle.
- Je cherche Naruto.
- Que lui veux-tu ? Laisse le tranquille. Il a eu assez de problème à cause de toi.
- Moi !? C'est toi qui lui a fait perdre sa famille ! Tu es un monstre !
- Que connais-tu de l'amour ? Tu n'as que 17 ans.
- Et alors !? C'est pas un problème.
Je réplique comme une gamine. Elle m'énerve à essayer de me faire passer pour quelqu'un de moins bien qu'elle.
- Ah... Naruto est devant la tombe de Kazumi, un peu plus loin vers la droite.
- Je... Merci.
Elle me fait une sorte de sourire avant de s'en aller. Je ne la comprend pas trop bien. Je me dirige vers l'endroit qu'elle m'a indiqué. Naruto est là, accroupi devant la tombe de sa fille. Il porte un chandail noir et un Jean bleu avec une veste en cuire noire. Il a une sale mine qui me fait de la peine. Je m'avance lentement vers lui. Il m'aperçois et se relève.
- Hinata...
Il pose sa tête sur mon épaule avant de lentement commencer à pleurer. Il me faisait tellement pitié que je me mis à pleurer aussi.
- Elle est partie à tout jamais.
- Ça va aller Naruto.
Il était tellement triste. Il relève son visage et vient devant moi. Je suis tellement petite face à lui. Il a au moins deux bonne tête de plus que moi. Je me mets sur la pointe des pieds pour lui essuyer ses larmes. Il ferme les yeux sentant mon contacte sur sa peau. Il retire mes mains avant de coller nos front ensemble.
- Elle était si belle. Son visage semblait doux, apaisé.
- Peut-être qu'elle avait pensée à toi. L'être qu'elle a le plus aimé.
- Quand je te vois Hinata, j'ai l'impression d'avoir Kazumi à mes côtés.
Il me caresse la joue avec sa paume avant de lentement pousser mon visage vers le sien et de m'embrasser. Je ferme lentement les yeux me laissant faire. La pluie tombe alors sur nous mais nous n'y prêtons pas attention.
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La délinquante
FanfictionElle savait qu'elle n'aurait jamais dû les écouter pour cette affaire de vengeance. Résultat, elle était assise là, dans ce commissariat, devant ce sublime agent qui attend des explications de son acte de vandalise du soir. Elle qui était la bonne f...