Binta: Confiée à ma belle mère.

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PDV BINTA
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Je ne sais pas pourquoi mais je ne suis plus contente depuis que j'ai vu Halima dans les bras de Bachir. Voir toutes ces personnes l'applaudir alors que c'est à moi que ça devait arriver m'a fait très mal. Je ne veux plus souffrir pour ma belle mère ni personne d'autre d'ailleurs. Je suis jeune et j'ai envie de vivre cela. Je pense que j'ai une solution à ça : la jeune soeur de ma mère. Je dois la téléphoner et lui demander de venir passer quelques mois avec moi. Je suis sûre qu'elle acceptera et puis elle n'a que 3 mois de plus que moi.

/// conversation téléphonique///

-Allô

-Salut tata

-ça va ? 

- oui et toi ?

-Dieu merci qui est à l'appareil s'il vous plaît ?

-Tu commences déjà à m'énerver. Bon c'est Binta.

- Comment tu vas ma bibiche ?

-Tu ne veux le savoir sinon tu m'aurais appeler. Ça fait aujourd'hui 1 an que tu n'as pas chercher à avoir de mes nouvelles.

-Quoi ?  Tu as dit à ta marâtre de me dire  que tu ne veux plus me parler . C'est pourquoi j'ai arrêté de t'appeler.

-Comment tu as pu croire à cela ?  Tu es celle qui me reste et je ne pourrai jamais faire cela.

- Pardonne moi. Moi même je ne sais pas comment j'ai pu croire en elle. Mais écoute je vais lui donner sa leçon à elle.

-Bon ça te dit de venir passer quelques  mois ici avec moi ?

-Waw !!  Je viens dès demain comme ça ce sera juste beau.

-Bon je te laisse à demain.

      PDV HALIMA
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Je dormais à fond lorsque j'entendis des cris venant du couloir. Je portais un pagne et un tee-shirts avant de sortir. La tante de Bachir était là et tapait une forte dispute avec sa mère et les autres femmes de la maison. Desquelle m'a vu, la tante de Bachir s'approcha de moi et me demanda si le mariage a été consommer. Je lui répondis "oui" et elle se tourna alors vers Bachir.
-Regarde moi ça ! dit - elle. Bachir tu viens de nous mentir à tous en disant que le mariage n'a pas été consommé alors que c'est tout à fait le contraire. Ah je vois. Ta femme n'est pas vierge c'est ça ?

Là, mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines. Je regardai Bachir qui avait l'air totalement perdu. Mes larmes se mirent couler toutes seules. Bachir vint à côté et me serra très fort dans ses bras. Les autres femmes criaient mais Bachir et moi avions gardé notre calme. Il me prit comme un sac et m'amena dans notre chambre. Il sortit le drap qu'il jeta aux pieds des dames avant de revenir dans notre chambre.

           Ça commence à être chaud hein !

Oh la pauvre Halima . Apparemment ce n'est pas de cette vie qu'elle rêvait ?

   Adouna an dan tako.

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