Alésia, 24 ans est une fille modèle. Grandes études, diplômée, travail qui paye bien et un magnifique copain, rien ne semble se mettre en travers de son chemin.
Tout le monde au quartier la respecte parce qu'elle drôle, adorable, discrète, à l'éc...
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Le livre d'Alésia
Je t'écris cette lettre sans vraiment savoir par où commencer, alors je vais juste t'écrire la première chose qui me passe par la tête. Tu me fais traverser une épreuve difficile et l'ironie de la situation est que c'est la première épreuve difficile que je traverse sans toi. Je n'étais pas préparé à traversé ce genre de chose mais je suppose que personne ne l'ai vraiment. D'autre vive la même chose et ce n'est pas pour autant que facile d'imaginer qu'une autre puisse passé par la même douleur.
Je te déteste et pourtant c'est quelque chose que je ne te souhaiterai jamais parce que avant de t'avoir détestais je t'ai aimé, c'est sans doute ce qui me pousse à t'écrire cette lettre. On ne fais plus ça de nos jours mais je crois que j'avais besoin d'avoir une conversation avec toi, de te dire les choses que je n'ai pas pu te dire tant j'avais peur de tes coups. Puisque tu es allongé dans un lit d'hôpital, je suppose que cette conversation se transformera en monologue avec des questions auxquelles je n'aurais sans doute jamais de réponse.
Tu m'as blessée. Et je t'ai laissé me blesser parce que je t'aimais beaucoup trop. Tout ce que je voyais en te regardant était les souvenirs que nous avions ensemble faisant abstraction des sombres moments que tu faisait vivre à notre couple. Qu'est ce qui dans mon comportement te donnait l'envie de lever la main sur une femme que tu disais aimer ?
Qu'elle était ta définition de l'amour ? M'aimais-tu trop pour le supporter ? J'ai l'impression que tu ne supportais pas le fait de trop m'aimais. L'amour t'as rendu plus fou que tu ne l'étais déjà ? Toi qui dans le passé ne respectait pas les femmes, me respecter était-ce trop dur pour toi ? Est ce pour cela que tu levais la main sur moi ?
Il fut un temps ou j'avais confiance en toi. Un temps ou je n'aurais jamais pris la peine de douté de toi. Un temps où e t'ai donné beaucoup de moi. Je n’aurais pas dû. J'ai mis entre tes mains tout les instruments pour que tu fasse de moi ta chose et que tu ne me considère plus comme ta femme. J’ai appris la leçon à mes dépens...
Je te déteste, au plus profond de mon être je te déteste et toute cette situation m'attriste énormément. Tout ce que nous avons vécu est bon.pour la poubelle et cela m'attriste à un point que tu n'imagine même pas Emerson. Quatre ans de bonheur magistral réduit en cendre par une année de désolation.
Si j'avais parlé à nos amis, à nos familles de ce que tu me faisait vivre, si j'avais parlé plus tôt, qu'en serait-il de nous ? Où en serions nous ? Que serions nous devenus ? Aurait-il toujours un nous ? J'ai beaucoup réfléchis tu sais. À propos de la place qu'occupait Irwin, Hassan et Walid dans ta vie. J'ai compris qu'il était ta bouée de secours tour autant que moi. Ton ticket pour t'éloigner une bonne fois pour toute d'Omar et les autres, t'éloigner définitivement de ton ancienne vie, celle dont tu ne voulais plus appartenir.
Alors dis moi, qu'est ce qui t'as fais succombé ? Pourquoi as-tu fais machine arrière ? Pourquoi est ce qu'il a fallu que tu gâche tout ce que tu avais rebâti ? Si j'avais eu la réponse à ses questions, qu'elles soient bonnes ou pas, les choses ne se serait pas passé comme ça. Je ne sais pas si j'aurai défendu ta cause mais j'aurai au moins essayé de ne pas te faire totalement passé pour le monstre que tu es à leur yeux.
