Alésia, 24 ans est une fille modèle. Grandes études, diplômée, travail qui paye bien et un magnifique copain, rien ne semble se mettre en travers de son chemin.
Tout le monde au quartier la respecte parce qu'elle drôle, adorable, discrète, à l'éc...
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Le livre d'Emerson
Ces plaisirs violent ont des fins violentes. Dans leurs excès ils meurent tel la poudre et le feu, que leur baiser consument.
J'ai toujours vu l'amour comme la meilleure chose au monde. Une chose parfaite, inexplicable, qui change une vie à jamais. Je croyais que l'amour était magique, ça tu l'as toujours su Alésia... Tu m'as sauvé d'un passé dont tu ne connaissait pas l'existence d'un passé sombre et violent et je t'ai beaucoup aimé pour ça. Beaucoup trop.
Tout ça n'etait qu'une illusion, sans l'amour tu n'es pas bien mais avec lui c'est pire. Je t'ai attendu toi une longue artie ed a vie, avant de tomber amoureux. Et le jour où je l'ai été, je venais d'entrer en enfer. Je ne l'ai pas su tout de suite mais notre amour m'a détruit, petit à petit.
Plus notre relation avançait et plus je comprenais que la seule personne qui serait capable de d'anéantir l'homme qui t'aime, c'est toi. Tu étais la seule à pouvoir me détruire comme personne n'avait le pouvoir de le faire et ça m'effrayait. Que tu puisse me quitter un jour, je savais que ça me détruirait. Que tu ne sache plus comment m'aimer, je savais que ça me détruirait... et à cette seule pensée, j'en devenait parano.
T'étais ma femme, celle qui tenait mon cœur entre ses mains et qui le faisait battre au gré de tes humeurs mais ça me faisait peur. Na me faisait peur parce que je savais que mon système d'auto défense allait finir par surgir. J'ai alors compris au bout d'un certains temps que je détestait l'idée de t'appartenir autant mais que j'adorais le fait que tu sois tout à moi. J'avais envie de moins te donner mais que tu continue de tout me donner à moi.
T'étais devenue mon ennemie public numéro 1 Alésia, parce que tu connaissais toutes mes faiblesse ainsi que toute mes forces et pour moi il m'était insupportable de savoir que tu avais toutes les cartes en mains pour me tourmenté à vie. Je t'aimais à un point où j'avais peur que tu me détruise. J'avais peur que tu ne m'aime pas autant. J'avais peur de mes sentiments pour toi. J'avais peur, tout simplement. C'était cette peur qui me poussais à te frapper. Je t'en voulais de m'avoir rendu faible et je m'en voulais de t'avoir tour donné sans me préserver. Si j'avais su être sur la retenue, notre relation n'en serais pas là aujourd'hui.
Cette passion me rongeait petit à petit les entrailles et je sentais que j'étais en train de changer, je ne voyais plus les choses de la même manière et cette nouvelle façon de voir me faisait peur. Ma façon de t'ettoufer, de pister tes faits et gestes, de t'interdire un bon nombre de chose.. cette nouvelle façon de penser. Notre relation me faisait plus de mal que de bien. C'était l'effet que l'amour était censé faire aux gens ? Si c'était comme ça je n'en voulais plus mais j'étais incapable de te quitter.
Alors une fois je t'ai frappé. La première fois. Je m'étais dis que tu m'aurais lâché mais tu es resté... tu es resté. Je t'ai frappé une deuxième fois, une troisième, une quatrième et une cinquième fois... tu es resté Alésia. J'ai compris à ce moment là que cet amour que tu avais, que nous avions, n'était pas seulement en train de me détruire moi mais il s'emparait de toi aussi.
