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Lundi 16 avril 2018, Paris - Point de vue Anna.

Ce matin-là, il était 8 heures, je me réveillais tranquillement. Ce jour-là, je devais commencer mon documentaire. Je n'avais pas trop envie et après deux jours de négociations avec mon prof, je n'avais pas pu changer de thème. Je n'étais pas trop à l'aise avec le sport, et encore moins avec le monde du football. En plus de ça, je devais loger à Clairefontaine, histoire d'être en totale immersion comme dis mon prof. Quelle joie ! Moi qui n'aimait pas le foot, j'allais devoir supporter ça durant des mois et en plus de ça vivre avec des footballeurs. Je savais que des milliers de gens rêveraient d'être à ma place, mais moi et le foot, ça faisait deux. Je me levai et me allai directement dans la salle de bain. Je me déshabillai et entrai dans la cabine de douche. Une bonne quinzaine de minutes, j'en sortis, enroulai mes cheveux dans une serviette, et mon corps dans une autre.

Je m'habillai d'un jean slim simple et d'un chemisier blanc aux lignes marrons. Je n'étais pas une fille mince, mais j'avais de jolies formes et je les assumais totalement. Je me maquillai d'une couche de mascara sur mes cils et d'un rouge à lèvres nude sur mes lèvres, puis je laissai mes cheveux bruns ondulés au naturel. J'enfilai mon éternel paire de converse blanche, et mon blazer noire. Quand on sonna à la porte, je me précipitai pour aller ouvrir la porte de mon petit studio. Celle-ci s'ouvrit sur Maxime.

« Hey ! » dis-je en souriant

« Salut ! » sourit-il en retour.

Je me décalai pour le faire entrer. Le jeune homme entra dans l'appartement.

« Tiens, j'ai un cadeau pour toi. » le jeune homme déclara en me tendant un livre.

Je le pris et lus le titre sur la couverture. Dessus était inscrit « le football pour les nuls ».

« Mais quel humour ce petit Maxime ! » je m'exclamai en m'approchant de Maxime pour lui pincer les joues.

Je lui pinçai les joues en lui souriant hypocritement.

« Je suis désolé Anna, mais j'étais obligé, et puis qui sait, cela va peut-être t'aider. »

« Oui peut-être » je soufflai.

« Tu n'as l'air toujours pas enchanté de ce reportage. » Maxime répliqua.

« Toujours pas. »

« Tu devrais être contente, tu va être entouré de beaux mecs vingt-quatre heures sur vingt-quatre, c'est le rêve de toutes les filles ! »

« Euh, oui enfin bon je te rappelle que c'est pour les études, je ne vais pas m'amuser et puis il y a mieux que des footballeurs quand même. »

« Jamais contente celle-là, toutes les filles rêveraient d'être à ta place cocotte ! »

« Oui bah ce n'est pas le mien, moi je préférerais voir des beaux mannequins, torse nu, avec de beaux abdos tu vois. » dis-je en imaginant n'importe quel mannequin sexy. « Et puis courir après un ballon et toucher des millions, je ne comprends juste pas. »

« Ils font rêver des milliers de gens, de gosses surtout. » s'écria Maxime.

« Enfin bref, on y va ? » je lui lança.

« C'est parti. »

Maxime allait m'emmener à Clairefontaine. Je n'avais pas le permis et j'avais déjà le loyer de mon studio parisien à payer. J'avais trouvé un petit boulot d'un petit journal parisien, mais avec ce reportage j'avais dû prendre un congé. Heureusement que mon école m'avait fourni un justificatif. Maxime prit ma valise, je fermai la porte de mon petit appartement puis on descendit. Maxime mit ma grosse valise dans le coffre de sa voiture, alors que j'avais déjà pris place à l'avant de la voiture côté passager. Il s'assit à la place du conducteur, puis il mit le contact et démarra, et s'engagea sur la route. Le soleil brillait sur Paris, je mis ma paire de lunettes de soleil. Maxime était mon meilleur ami de longue date, on avait grandi ensemble et on avait tous les deux rêvés de devenir de grands journalistes. Il était là quand ça n'allait pas, et je l'étais aussi. C'était comme un frère pour moi. Une bonne quarantaine de minutes plus tard, nous arrivions près de Clairefontaine. Maxime se gara sur le parking.

« Souris un peu, arrête de tirer une tronche d'enterrement là ! »

« Oh mais ferme-là un peu, tu comprends que ce reportage ne m'enchante pas ! » répliquai-je en lui frappant l'épaule.

« Eh mais comment tu me parles ! » dit-il en me pinçant la cuisse.

« Comme je veux ! »  je rigolai.

On se mit à rigoler aux éclats comme deux enfants. Puis on descendit de la voiture, Maxime ouvrit le coffre et en sortit la grosse valise.

« Putain mais elle est vachement lourde ta valise, t'es parti avec tout ton studio ou quoi ? »

« Roh ferme la ! »

Il posa ma valise au sol, et dieu merci, elle avait des roues parce que je ne saurais pas comment j'aurais traîné ça jusqu'à l'intérieur de Clairefontaine.

« Bon je te laisse là » déclara Maxime en souriant. « Fais attention à toi, et tu me tiens au courant hein ! » il répliqua avant de me prendre dans ses bras.

« Ne t'en fais pas, tout ira bien ! » je souris

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« Ne t'en fais pas, tout ira bien ! » je souris.

Il m'embrassa sur le front, je pris l'anse de ma valise et la fit rouler. On m'attendait à 11 heures, il était 10h50. Au loin, je pouvais apercevoir les terrains de foot et sur l'un d'eux, je vis un petit groupe, cela devait-être les joueurs, ou du moins certains joueurs. Je m'avançai et entrai dans l'allée, je montai les trois petites marches et accédais à l'entrée. J'ouvris la porte, et retirai mes lunettes de soleil, une jeune femme blonde s'approcha de moi.

« Bonjour mademoiselle, puis-je vous aider ? » me sourit-t'elle avec un grand sourire.

« Oui, je suis Anna Chevalier. Je suis ici pour un reportage, j'ai rendez-vous avec Didier Deschamps. » 

« Monsieur Deschamps est à l'entrainement avec les joueurs. Si vous désirez aller le voir, vous pouvez laisser votre valise ici. » elle me répondit, toujours un large sourire dessiné sur ses lèvres.

J'acquiesçai d'un mouvement de tête. La jeune femme blonde m'indiqua comment me rendre au terrain de foot. Je laissai la valise à l'accueil et ne pris que mon sac à main. Je remerciai la jeune femme. Je m'avançai dans Clairefontaine. Certaines personnes me regardaient, se demandant certainement qui j'étais. Clairefontaine est très bien sécurisé et à mon avis personne peu de personne pouvaient rentrer ici. J'avançai vers un long couloir comme la jeune femme me l'a indiqué. Puis je descendis des marches. J'arrivai devant une grande porte et je la poussai, et me voilà à quelques pas du terrain. Je vis Didier Deschamps, au bord du terrain, de dos. Il parlait à certains joueurs. 

Je m'avançai timidement, et m'arrêtai non loin du terrain. J'entendais Didier parler et je ne voudrais pas le couper dans ses paroles. Lorsqu'un des joueurs me remarqua, je cru reconnaître Paul Pogba. A vrai dire, avec Maxime, j'étais un peu obligée de connaitre un minimum les joueurs, il m'imposai leurs matchs à chaque fois. Puis les autres me remarquèrent. Quand Didier vit que ses joueurs n'étaient plus concentrés sur ce qu'il disait, il se tourna vers moi.

« Désolé mademoiselle, les entraînements ne sont pas ouverts au public, veuillez sortir, merci. » il déclara.





Voilà le premier chapitre de ma fiction, n'hésiter pas à commenter, et à voter!

la bise, love, xx!

Au Hasard | K. MbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant