Anna est une jeune femme de 18 ans, elle vit à Paris et y fait sa première année d'école de journalisme. Afin de valider la première année, chaque élève doit réaliser un reportage d'une très grande importance. Anna va se voir imposer de réaliser un...
« Oui ? » demandai-je en m'approchant de l'accueil.
Les deux agents de police étaient juste à côté de moi.
« Ces deux agents sont là pour toi, cela concerne ton agression. » elle m'expliqua.
« Oh. » m'exclamai-je. « Je suis Anna Chevalier. » je répliquai aux deux policiers.
« Nous avons eu de nouvelles informations concernant votre affaire, il serait possible de vous parler ? » me demanda un des agents.
« Euh.. je.. euh oui, venez avec moi. » je bafouillai.
Il était mieux que l'on aille dans ma chambre pour parler. Je m'avançai donc vers les marches, suivi des deux agents de police. Lorsque l'on monta les marches, je croisai Kylian.
« Tout va bien ? » m'interrogea-t'il d'un air inquiet.
« Oui t'en fais pas. » je répondis brièvement. « Je t'expliquerai après. »
Je n'attendis pas sa réponse et continua mon chemin, toujours suivi des deux policiers.
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Je n'avais pas vraiment apprécié ce que les policiers m'avaient racontés lors de notre petit entretien. Après celui-ci, je raccompagnai ces derniers à l'accueil.
« Merci beaucoup. Et bonne journée. » je répliquai poliment avant de serrer la main aux deux agents de police.
« Bonne journée. »
Ils partirent de leur côté et moi du mien. J'avais besoin a tout prix de prendre l'air. Je passais devant le réfectoire, j'entendis les garçons m'appelait mais je ne répondis pas, j'avais besoin d'être seule. Je pris le chemin du terrain de foot, et arrivée sur celui-ci, je me mis à marcher pour en faire le tour. Les larmes se mirent à dévaler sur mes joues je ne pouvais plus les retenir.
« Anna ! » s'écria une voix familière derrière moi.
Je continuai de marcher sans me retourner. Je ne voulais pas parler, mais juste être seule. Quand une main saisit la mienne, et me tira d'un coup sur le bras, je me retournai et fit face à Kylian.
« Je t'ai appelé, qu'est-ce qu'il se passe ? » il m'interrogea d'un air inquiet. « Oh mais Anna, tu pleures ? » il rétorqua en voyant mes yeux humidifiés.
J'hochai simplement la tête de haut en bas.
Il m'attira vers lui afin que je sois un peu plus près.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? »
« Les policiers m'ont dit qu'ils avaient visionnés les vidéos de surveillance de dehors lors de la soirée, ils n'ont rien trouvé. Ce...connard n'apparaît sur aucune des vidéos. » je répliquai entre deux sanglots.
« Ils t'ont dit quoi d'autre ? » me questionna-t'il.
« Qu'ils allaient continuer l'enquête, mais qu'ils ne savaient pas si ça allait aboutir à quelque chose... »
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