The noble: Suicidal *hopekook*

10°

Sa langue parcourt chaque recoin de la mienne, son torse pousse le mien toujours plus profondément. Et ses mains, ses mains qui ne cessent de visiter mon corps.

Il finit par se détacher, je respire bruyamment les yeux mi-clot alors que lui se lèche les lèvres.

Puis sa langue revient à l'attaque, elle parcourt mon lobe, mon cou puis ma gorge. Il s'arrête à cet endroit, il suce avidement cette partie de mon corps puis sans détache.

J'ai à peine le temps de dire un mot que-

-Ho-Hoseok je-

Ma bouche reste ouverte alors que une, non, deux épines glaciales ce sont accrochées à mon cou.

-Que-

Mes mains perdent le contrôle et repoussent tout ce qu'elles peuvent mais deux autres mains insoupçonnées viennent les plaquer au-dessus de ma tête.

-HAA HOSEOK AIE...AIDE-MHMM..

Sa bouche me coupe cette fois, mes larmes brouillent le visage d'en face.

J'essaie de fuir son baiser mais impossible car une pillule rentre dans ma gorge et hoseok me force à avaler.

C'est bien..hoseok?
C'est hoseok qui me fait tout ça ?

Mais.. mais ce n'est qu'un rêve, non ?

Mes yeux se ferment d'eux-mêmes, une envie de dormir me prends, je somnole mais les bruits sont toujours présents. Ceux des draps qui se froissent sur mon lit, du craquement de ma peau sous les épines de mon hyung, et le bruit d'une pomme dadam remontant et descend à l'absorption de mon sang.

Mais sans men rendre compte j'avais déjà quitté ce monde imaginaire.

- - -

Bip bip bip

-Mh...

Je passe ma main de façon hasardeuse sous mon cousin pour y éteindre mon alarme téléphonique.

Je me rappelle.

J'attrape vite mon crayon et une feuille pour y noter tous les détails.

Mon hyung sur moi, ses épines glaciales qui rentre dans ma peau.
Mon sang qu'il absorbe.

Et aussi...

Ces baisers sensuels, sa langue qui joue avec la mienne.

Comme si tout était vraiment arrivé.. mais ce n'est qu'un rêve.

Je suis définitivement un dieu, comment puis-je avoir autant d'imagination ?

Je pose mes pieds au sol mais mon corps n'est pas de cet avis et je m'échoue à la renverse sur mon matela.

- whUAa~ Je-

Je n'ai plus de force... je regarde mes mains- je suis un cadavre ou quoi ?!

Je regarde maintenant l'heure 7h20.

-Aller jungkook... Ce n'est pas le moment de- je retente de me lever mais rien ny fait. Je suis aussi lourd qu'une baleine.

-PfuU...

Bon ba autant envoyer un message à hyung pour le prévenir.

Jungkook to Hoseok hyung

-Désolé aujourd'hui c'est pas mon jours, mon corps refuse de ce lever haha Ha - et c'est pas une blague !

Je vois, repose toi bien, et prend du sucre c'est bon pour le sang.

-Ok, bah à demain du coup.

Après ça il ne m'a pas répondu bizarrement, j'ai fait le mort jusqu'à midi entendant ma mère partir, puis son mari. J'ai fait le moins de bruit possible pour éviter de m'en prendre une. De toute façon je ne pouvais vraiment plus faire un geste. Sauf pour me relever en position assise et encore.

Au moin je ne croise pas hyun aujourd'hui. Car.. maintenant je ne peux pas m'empêcher d'être gêné en sa présence.

Notre relation .. hoseok.. moi... elle n'est pas malsaine ? Il m'embrasse, je me laisse faire, mais nous sommes amis. Enfin, lui nous voit comme ça, peut-être n'est-il pas gay ? C'est vrai que je ne lui ai pas demandé. Moi je le suis, je pense l'avoir découvert en primaire. Un jour j'ai dû embrasser un garçon comme gage, je l'avais fait et j'avais apprécié, plus qu'il n'y fallait en tout cas.

Et depuis seule la bouche d'un homme m'excite et me donne des rougeurs.

Après quelques heures à ne pas bouger, je réussis finalement à tenir debout.

VITE LES TOILETTES !

Ça fait un bien fou~

Demain nous sommes déjà samedi, deux semaines que nous avons repris les cours et tant de choses sont arrivés.
Je retourne dans ma chambre et ouvre la fenêtre pour laisser ma chambre enfin respirer.

Je remplis mes poumons, j'inspire, j'expire. Je souri le visage baigner sous le soleil du début de printemps.

À vrai dire,

je n'ai jamais eu autant confiance en moi depuis l'arrivée d'Éric ou depuis le commencement du lycée.

Et il est arrivé, cette homme froid au visage chaleureux. En deux semaines il a acquis toute ma confiance et ma joie.

Même si, malgré tout ça... la mort me suis, et me suivra encore... encore..

Et toujours.