La journée a passé tellement vite. Nous sommes déjà le soir, il est 23h30 et tout le monde est à la fête que Chiara organisait. Oliver, sans surprise, est sur la piste de danse en train de danser avec tout le monde pendant que moi, je bois ma bière assis sur une chaise en fumant. Au loin, j'aperçois Marzia.
— Marzia ! je cris en gesticulant ma main.
Elle me regarde, mais part aussitôt dans une autre direction. Je prends une pouffer de ma cigarette. Je comprendrai jamais les femmes, elles ne veulent jamais rien régler, elles préfèrent toujours éviter.
Je repense au "fais-le quand tu veux" d'Oliver. Pourquoi il essaie de me mélanger comme ça ? Soudain, il me regarde et s'approche en zigzaguant.
— Eh Elio... Donne-moi un autre verre...
— Non.
— Oh aller, fais... f-f... fais pas ta tapette.
Je regarde plus loin, Marlène n'est pas là, elle doit être déjà partie se coucher. C'est quand j'ai besoin de son aide qu'elle n'est pas là !
— Tu viens avec moi.
— Pour-Pourquoi !
Je prends son bras et l'enroule autour de mon cou pour le soutenir. Putain qu'il est lourd ! Je dis un dernier au revoir à Chiara et tout les autres à part Marzia que je n'ai finalement pas revue...
Nous marchons lentement sur le chemin vers la maison.
— Tu sais Elio...
Je roule des yeux. Il va encore sortir une connerie comme toutes les autres qu'il a fait depuis que nous avons quitté la fête.
— T'es très... se-sexy, tu le sais-sais ça ?
J'ai jamais vu Oliver boire autant ni d'agir de cette façon, et je n'aime pas du tout.
— Tu veux voir un truc... ?
Il prend sa main et touche mon entre-jambe.
— Qu'est-ce qui te prend ?!
Il tombe sur le sol.
— C'est pas ce que tu veux... depuis le dé-début ?
Je le laisse en plein milieu de la rue et part seul.
— Eliooo !
Ne l'écoute pas.
— Déconne pas, viens me... viens me chercher.
Grrr. Il me fait trop pitié.
— S'il te plaît...
Je m'arrête net et retourne le chercher.
— Désolé Elio...
— Ferme ta gueule pendant le trajet, je veux pas t'entendre.
Mes désirs sont des ordres. Il ne parle plus.
Nous sommes définitivement rendu à la maison. Tout le monde dort, donc j'essaie de faire le moins de bruit possible avec un gros attardé qui n'arrête pas de rire. Arrivé en haut, je me dirige avec lui vers sa chambre.
— Non...
— Quoi non ?
— Dans ton lit.
— Hors de question, tu pues l'alcool.
— S'il te plaît, je te promets de sentir bon...
Il me fait trop, trop pitié. Je l'apporte alors dans ma chambre et le dépose sur le lit.
— Viens avec moi Elio...
— Non, j'irai dormir en bas.
Il me prend par le poignet.
— Ne me-me laisse pas seul...
Je soupire et hoche la tête. Il rigole avec faiblesse et finis par s'endormir d'une vitesse incroyable. Je reste planté comme un piquet jusqu'à ce que je commence à enlever ses vêtements. Je commence par sa chemise tachée de je ne sais quelle substance, déboutonnant bouton par bouton, me laissant découvrir son torse pour la deuxième fois de la journée. Je la dépose sur le sol. Passons à son bas. Je le déboutonne, baisse la fermeture éclair et l'enlève avec douceur. Je le dépose aussi sur le sol. Je m'occupe maintenant de moi-même, enlevant mon haut et mon bas en le laissant traîner au sol avec les vêtements d'Oliver. Je le regarde dormir. Pourquoi je bande juste en le regardant dormir ? Je le pousse vers l'extrémité du lit et me fais une petite place. Je m'installe à côté de lui, obligeant à me serrer contre lui. Mon sexe dur touche à son corps, ce qui m'excite encore plus. Je passe mes doigts sur son torse, faisant des ronds avec, puis finalement, laissant ma main faire le tour de son ventre pour qu'elle y niche. J'embrasse son épaule avec tendresse, et soudainement, je viens dans mon caleçon. Je ne bouge plus, prêt à m'endormir dans la semence qu'Oliver m'a fais évacuer.
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Again, Please, Call Me by Your Name [TERMINÉ]
FanfictionSuite du film "Call Me by Your Name" créé avec ma propre imagination. Été 1984. Juin 2018 - Août 2019