14. Le regretteras-tu ?

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| ATTENTION : |
| scènes explicites, vous êtes avertis. |

   Il ne cesse de m'embrasser, mais tout de même, on aurait dit que ça ne dure qu'un petit instant. Il me prend dans ses bras, me regarde un bon moment et me dépose sur le lit.
   — Ne fais pas de bruit, me dit-il en chuchotant, me mettant un doigt sur la bouche.
   — Tu sais que je ne pourrai pas...
   — Et bien, suis-moi.
   Il se lève du lit.
   — Où ça ?
   —  Tu verra.
   Je le suis. Il m'apporte dehors. Il ne pleut plus et il n'y a aucun vent. Heureusement.
   — Allez dépêche-toi, je vais pas attendre !
   Il m'amène où j'ai osé, pour la première fois, l'embrasser, et surtout, où je l'ai touché...
   — Et si quelqu'un nous voit ou entend ?
   — Il n'y a personne ici, ne t'en fais pas.
   Je m'allonge dans l'herbe humide et le laisse faire. 
   Malgré tout ça, je tourne la tête. Il a bu. Il l'a même avoué. Est-ce que demain, il le regrettera ? Est-ce qu'il me dira que c'était un coup de tête, une erreur ? Est-il sous l'emprise de l'alcool, ou il veut vraiment, maintenant, ici présent ?
Il met une de mes mèches derrière mon oreille.
   — À quoi tu penses ?
   — Rien.
   Il me sourit.
   — D'accord.
   Il se met finalement au-dessus de moi.
   J'ai peur que tout part en vrille. Oliver, promet moi de ne pas regretter ces gestes, j'ai envie de me réveiller à tes côtés, que tu ne t'enfuis pas, que tu me caresses le visage tout en me regardant d'une façon que tu ne l'as jamais fait, donc s'il te plaît, ne brise pas mon cœur encore une fois, ne me laisse pas tomber.
Il me sourit une seconde fois.
   — Elio, je ne veux pas que tu penses que je t'utilise, je veux vraiment le faire. J'en suis conscient.
   Je reste surpris.
   — Pourquoi tu devines tout...
   — Parce que je te connais trop, Elio. Tu ne peux rien me cacher.
   Mes lèvres tremblent.
   — Moi... moi aussi, j'en ai envie... je balbutie.
   — Enfin, j'ai ton signal. Je peux continuer.
   Cela me fait rire.
   — Oui, je lui dis en souriant.
   Toujours vêtu de mon haut, il passe délicatement sous mon t-shirt ses mains sur mon torse, m'enlevant celui-ci, puis il se jette directement sur mes bouts de chaires rose. Il les suce et lèche comme si sa vie en dépendait. Je retiens mes gémissements en mordillant le dos de ma main. Il me donne un plaisir fou. Je le regarde, de ses lèvres soyeuses, en train de m'embrasser le corps. Les miennes n'en peuvent plus. Je le tire par sa chemise et apporte ses lèvres aux miennes. Je me redresse pour l'embrasser, le mettant donc en califourchon sur moi. Nous finissons par nous décoller. Je déboutonne sa chemise qui me laisse voir son buste. Même si je l'ai vu les jours précédent, il m'a l'air deux fois plus sexy et jolie à l'instant.
   — Tu commences à durcir qu'en voyant le haut de mon corps ?
   Je lui fais un sourire gêné. Bien sûr que oui, Oliver. Tout m'excite chez toi. Je commence à déboutonner mon short et baisser la fermeture éclaire.
   — Ne te précipite pas...
   Il s'approche de mon oreille.
   — Oliver...
   Je lui mords les lèvres. Ça le satisfait, vu son regard.
   Il enlève mon short, ne laissant que mon caleçon.
   — Tu es si petit et maigre. J'ai peur de te casser, comme une poupée de porcelaine, me dit-il en me caressant les cuisses.
   Il finit par enlever son short, lui aussi. Je peux voir qu'il est tout autant excité que moi. Je m'étends sur le sol, lui, se remettant une deuxième fois au-dessus de moi. Je sens son entre-jambe se frotter au mien. Quelques gémissements faibles réussissent à sortir de ma bouche. Oliver reste silencieux, mais en regardant son visage, c'est une douleur de se retenir.
   J'approche délicatement sa tête avec ma main de la mienne.
   — Embrasse-moi...
   Il suit mes instructions. Nos langues dansent entre elles. Je me suis jamais senti aussi bien depuis longtemps. Il retire ses lèvres des miennes et se dirige avec ceux-ci vers mes cuisses. Il les lèche et y dépose quelques suçons. Je frissonne et gémis sans honte. Il s'approche de plus en plus de mon membre dur, puis finalement, arrive à destination. Il le suçote à travers mon caleçon qui est déjà bien mouillé. Je gémis de plus bel.
   — Oliver, Oliver, Oliver...
   — E.. Elio-Ah !
   Il a déjà enlevé mon caleçon et mit mon membre dans sa bouche sans que j'en eue conscience. Et tout ça dure pendant plusieurs secondes, jusqu'à ce qu'il arrête et me demande :
   — Tu veux essayer ?
   À vrai dire, je n'ai jamais sucé Oliver. Pas parce que je n'en ai pas envie, juste qu'il ne me le demandait pas. Comment je m'y prends ? Je n'ai jamais fait ça...
   — C'est simple, regarde...
   Il se remet à mettre mon sexe dans sa bouche.
   — Tu suçotes comme si c'était une glace. Tu lèches aussi avec ta langue. Voilà, aussi facile que ça.
   Il s'allonge. J'ai peur de ne pas réussir... Mais ce n'est pas le temps de faire le trouillard, je me lance. J'enlève immédiatement son caleçon et le lance plus loin.
   — Non, non, non, mets du suspense un peu, n'y va pas trop rapidement.
   Je hoche la tête. Je commence par ses pieds. Je donne quelques baisers à chacun, montant de plus en plus à ses cuisses. Quelques sons discrets sortent de sa bouche. Ça se voit, ça lui fait de l'effet. Je continue doucement, puis arrive à son membre. Je fais quelques vas et viens avec ma main et l'enfonce enfin dans ma bouche. C'est ce que goûte Oliver ? Je le suce et lèche pendant de bonnes minutes avant qu'il m'arrête.
   — Tu apprend vite.. Bien.
   Il apporte de ses doigts mon menton vers son visage pour m'embrasser. Nous nous relâchons et puis, je reste pendant un moment à le regarder, assis sur l'herbe qui me chatouille les jambes... Je détourne mon regard après un temps.
   — Promets-moi de ne pas regretter et ne pas t'enfuir.
   — Je savais qu'un truc te tracassait.
   Il se redresse tout comme moi, s'approchant de plus en plus de mon visage.
   — Je te le promets.
   Il me caresse les cheveux. Je prends alors ce moment pour l'embrasser encore et encore. Ses fines lèvres ont un goût si bon...
   Sans aucune gêne, je me couche sur le ventre. Il se place derrière moi.
   — Lève un peu ton bassin.
   Je me cambre devant lui. Je me retourne et le vois immobile.
   — Ça faisait si longtemps que je n'ai pas eu le plaisir de t'admirer, Oliver, me dit Oliver.
   Il sort un condom de sa poche de short, l'enroule sur son engin et finit par m'embrasser le dos. Je frissonne de plaisir, même que quelques gémissements ont pris leurs places. Il se frotte contre mon entrée, puis après quelques secondes, rentre son sexe en moi. Un cri sors hors de moi. Il commence avec de doux vas et viens. Je gémis à chaque coup qu'il donne. Oui, j'avais peur de faire trop de bruit, mais maintenant, mon but est de lui faire entendre le plaisir qu'il me procure. Je prends sa main et introduis ses doigts dans ma bouche pour les lécher et suçoter.
   — Oliver...
   Il se retire, me retourne sur le dos de ses bras et se remet aussitôt en moi. Et tout ça dure pendant des minutes et des minutes. La douleur est disparue, alors que le plaisir augmente.
   — Et ça, tu veux goûter ? me demande-t-il en se retirant de moi.
   Je m'approche de son sexe et goûte sa semence qui dégouline.
   — Tu n'es toujours pas venue.
   Il s'approche de mon membre et l'enfonce dans sa bouche. Après un moment, je viens. Il s'approche de mes lèvres et transmet ma propre semence par la bouche. Je trouve ça répugnant de goûter mon propre sperme, mais c'est assez excitant, je l'avoue. Je n'avais jamais fait ce genre de truc avec Oliver auparavant. Où apprend-t-il tout ça... Il recule doucement, puis se laisse tomber sur l'herbe.
   — Ça me fait un bien fou d'avoir redécouvert ton corps...
   Je m'allonge à ses côtés.
   — Elio...
   Il se retourne vers moi.
   — Oliver. Oliver, Oliver.. Je t'ai déjà dit que tu étais magnifique ?
   J'ai la chair de poule. Je le prends dans mes bras.
   — Tu veux prendre un bain de minuit ? Allons à la rivière, tu veux ?
   Et c'est comme ça que nous avons finis la soirée : dans la rivière, assis au fond de l'eau à regarder la lune, toujours nu.
   — Ne me fais pas regretter ce que j'ai fait avec toi...
   — Jamais.
   Je le sens serrer ses bras contre moi. Je suis si heureux. Enfin.

Again, Please, Call Me by Your Name [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant