Mbappé's love

Chapitre 43

Mercredi 15 janvier

Aujourd'hui, tout comme hier, j'ai reçu des centaines d'appels de diffèrent journalistes ou émission télé. J'ai l'impression d'être une bête de foire et je ne comprend même pas toute cette agitation autour de moi. Je déteste définitivement ce monde des médias.
J'ai vu beaucoup de choses à mon sujet sur les réseaux sociaux et j'ai préféré ne pas y tenir compte car après tout ça ne sert à rien.

21h30

- Tu es sur de vouloir rentrer demain ? Me demande ma mère.

- Oui, il faut que j'aille récupérer mon appareil et d'autres affaires au Camp.

J'ai dit à mère que je retournerai chez elle samedi car de toute façon je n'ai nul part où dormir, je passerai seulement deux nuits à l'hôtel pour me reposer un peu car la route de Paris à Nice est épuisante.
Après mûre réflexion je me suis dit que je n'avais pas le choix de retourner chez elle,après tout je n'ai plus rien à Paris. J'ai encore essayé de contacter Kylian mais il ne répond pas alors je suppose que je n'ai plus rien à faire là bas.
Les larmes me montent aux yeux quand je pense à lui, je ne peut pas croire que notre histoire se finisse comme ça, après tout ce qu'on a vécu, après tout l'amour que j'ai pour lui.
Peut importe, maintenant il faut que j'aille de l'avant et je sais que ça sera dure, je ne sais même pas si je vais y arriver d'ailleurs.

- Ma chérie ça va aller, me dit ma mère en me prenant dans ses bras. Tu trouveras un autre boulot et puis..

- C'est pas ça le problème maman, dis-je exaspérée. Je l'ai perdu lui, et ça je ne pourrais jamais le supporter.

Ma mère réfléchie un instant avant de me dire;

- Si il t'aime vraiment, il sera toujours là pour toi, laisse lui du temps...ça n'a pas dû être facile pour lui d'entendre ces choses là.

J'acquiesce tout en soupirant et me dirige dans ma chambre pour aller me coucher. Demain mon train est à 7h30 et je n'ai pas envie de le rater dû à mon manque de sommeil.

Jeudi 16 janvier
17h00

Quand je suis arrivée à Paris j'avais l'impression d'être complètement perdu, comme si je ne connaissais plus cette ville, comme si je n'avais plus aucun repère.

Malgré mon état actuel je suis obligé de retourner au camps pour récupérer mes affaires et je suis tellement angoissé à l'idée de le faire. Je n'ai clairement pas envie de revoir tout ces gens que j'ai déçu, tout ces gens qui vont me regarder avec du dégoût, je le sais d'avance.
D'ailleurs je n'ai même pas penser au fait de revoir Stéphanie. Jusqu'à présent je ne ressentais aucune haine envers elle car j'étais beaucoup trop naïve mais maintenant je suis écœurée par cette fille, cette fille que je considéré comme une amie, comme une sœur.
Je ne sais même pas comment j'ai fait pour être aussi stupide durant tout ce temps là, j'aurai dû voir clair dans son jeu depuis le début mais à la place j'ai préféré lui faire confiance et lui dire tout ce que j'avais sur le coeur. Je me sent complètement idiote quand j'y pense.

18h00
J'ai une immense boule au ventre quand j'arrive devant le camp. De loins je vois certains joueurs s'entraîner avec le coach, je n'ose même pas leur faire un signe de main et décide de foncer à l'intérieur pour enfin récupéré mes affaires.
Une fois à l'intérieure je suis « accueilli » par la secrétaire qui ne prend même pas la peine de me dire bonjour.

- Tes affaires sont dans le bureau de Mme.Pigniot, me dit-elle d'un air insolent.

Je me dirige en direction du bureau de Mme.Pigniot tout en levant les yeux aux ciels. Je ne cesse de me répéter;

« Au plus vite c'est fait et au plus vite tu sera sortie »

En arrivant devant sa porte je ne peut m'empêcher d'angoisse, mon coeur bat vite, mes jambes tremble, j'ai l'impression d'être à deux doigts de m'évanouir.
À travers sa porte j'entends plusieurs voix, elle doit sans doute être en réunion ou en pleins rendez vous, mais franchement je m'en fou, j'ai tellement de haine en moi que interrompre son rendez vous est le dernier de mes soucis.
Dans l'idéal j'aimerai ouvrir brutalement la porte en lâchant une phrase du type;

« Rend moi mes affaires salope »

Mais je vais me contenter du plus raisonnable. Je frappe contre la porte et l'ouvre délicatement après avoir entendu une voix cinglante me dire « entrez »

En entrant à l'intérieur du bureau je tombe face à Mme.Pigniot qui me dévisage mais soudainement quand je tourne la tête j'aperçois Stéphanie et Kylian qui sont tout les deux assis.