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-T'as mon fric?

-Non, laisse moi encore un peu de temps.

-T'as un mois!

L'homme me bousculât et disparut. J'étais en mauvaise posture. Je lui devais cent mille euros.

Il avait accepter de me dépanner, mais je me suis mis dans un cercle vicieux. L'argent que je gagne, part dans mes dettes. Et je fais des dettes pour payer le nécessaire de vie. Appartement, nourriture.

D'autant plus que je n'ai pas de diplôme, et personne ne veux d'un jeune de dix sept ans en difficulté.

Le fait que je sois émancipé ne m'aide gère plus. L'état se moque complètement de ma situation.

Je décida d'aller boire un verre au lieux de rentrer.

Pour beaucoup boire un verre signifie boire de l'alcool. Pas pour moi. Déjà parce que je n'aime pas spécialement ça, sauf quand j'ai besoins d'oublier. Et de plus, mise à part un sirop de grenadine, je peux rien me payer d'autre.

Je rejoignis donc Maria, mon amie d'enfance, au Prull Blu.
Cette jeune femme est tou ce qui reste.

-Hey beau gosse.

-Salut beauté.

-Alors, quoi de nouveau?

-J'ai un mois pour trouver l'argent.

-Et que vas tu faire?

-Je l'ignore, il me reste la prostitution.

-Ou l'escorte.

-L'escorte?

-Oui l'escorte. Tu accompagne des gens riches, et si tu veux, tu couches avec eux, pour plus chère.

-Et comment je trouve une personne riche qui a besoins d'escorte? Je ricane.

-Tu as des sites spécialisés.

Elle me donne quelques adresses, en m'expliquant que sa soeur a fait ça pendant deux mois pour se remettre en situation correcte.

L'escorte? Une pute pour riche. Si ça me permet de me réguler, et m'éviter la mort.

-Hey. Séraphin? Tu m'écoutes?

-Je...oui...pardon.

-Donc je te disais, ma soeur, elle a pas couché. Et elle prenait deux cents euros par soir, minimum, après ça dépendais de ses clients. Des fois elle montait à mille euros.

-Sauf que si je travail pour une boîte je doit verser une redevance?

-Ouais...

Une femme plus ou moins proche de la quarantaine, les cheveux courts, mince, portant une robe noir, et un sourire resplendissant. Je peux facilement distingué le logo de Chanel, sur sa poitrine. Elle se pencha vers nous avec un aire soulagé.

-Pardonnez moi, mais je vous ai entendu parler. Je me permet de venir vous proposer quelque chose. Alors voilà, j'ai un ami qui a la vingtaine, et qui cherche quelqu'un pour l'accompagner lors d'une réception ce vendredi.

-Dites m'en plus, s'il vous plaît.

-Il m'a demandé de chercher un escorte pour lui, ce qui explique que je me retrouve dans se genre d'endroit. Il veux juste quelqu'un de bonne compagnie.

-Se serais possible de le rencontrer?

Je suis intrigué, quel était le pourcentage de chance que ça m'arrive.

-Oui, je vous laisse son numéro, ainsi que son prénom, appelez le, ce soir, si possible, autrement, je devrai continué à chercher pour lui. Pensez à lui dire que c'est moi, Katrin Jons qui vous envoie.

-Merci infiniment.

La femme part, nous laissant de nouveau seul Maria et moi.

-Tu as une chance phénoménale.

-Je sais. Bon je vais rentrer, et appeler ce gas. Caleb Smis.

-Tu me tiens au courant?

-Évidemment.

Je la laissa donc avec de la monnaie pour payer ma boissons.

J'entra chez moi, pris une douche, et appela cet homme.

-Allo?

L'homme à la voix grave et suave.

-Bonsoir... messieurs Caleb...Smis?

-Lui même. A qui ai-je honneur?

-Séraphin Leroi. Votre amie, Katrin Jons, m'a donné votre numéro. Pour faire l'escorte.

Je marqua une pose pour reprendre mes esprit. Ma voix est tremblante, comme mon corps. Je suis tombe bien bas.

-J'aimerais en savoir plus. Ce que vous attendais réellement de moi? Combien je serais payé?

-Je veux juste de la compagnie, rien de sexuel, que vous jouiez mon petit ami plus précisément. Et si vous remplissez empilement votre rôle, et que je suis comblé par votre travaille, je vous verserais cinq cents euro. Remis en fin de soirée.

Si peux...et en même temps, je pourrais au moins payer mon loyer.

-Parfait.

-Envoyez moi votre adresse, je vous enverrais ce qu'il vous faut. Il me faudrait aussi vos mensurations, et vôtre pointure.

-Bien je vous enverrais tous par message.

-Merci bonne soirée, au revoir.

-Au revoir, merci à vous.

J'en suis réellement réduit à faire ça. La pute, encore une fois. Étrangement, même si il me dit qu'il ne veux rien de sexuel, je stresse.

Escort boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant