La fille des journaux

2. Choisir

Hinata:

Je terminais enfin de sécher et coiffer ma longue chevelure noire. Ça pouvait me prendre des heures dans la salle de bain à chaque fois et j'étais bien heureuse que la maison possédait plusieurs salle de bain. Je n'aurai supporté les tambourinements des autres locataires pour me prier de me dépêcher. Pourtant ce matin, quelqu'un toquait à la porte de la salle de bain dans laquelle j'étais enfermée.

- Hinata ?  C'est juste pour te dire que ton colis est arrivé. Je l'ai posé sur ton lit, je m'en vais à ce soir ! Cria Tenten contre la porte.

- Merci ! Bonne journée !

Je l'entendis vaguement me remercier avant d'entendre le bruit de ses pas disparaître dans les escaliers. Aujourd'hui nous étions lundi et je n'avais pas de cours contrairement aux autres habitants de cette maison. Ces derniers d'ailleurs ne manquaient pas de me rappeler la chance que j'avais d'avoir un week-end de trois jours. Il était vrai que ce n'était pas désagréable, il fallait le reconnaitre, cependant, je ne pouvais pas me permettre de passer ce troisième jours de congé en pyjama devant la télé. Je me devais de travailler et ainsi obtenir les meilleures notes possibles. Père m'avait permit de reprendre mes études malgré tout et je me devais de ne pas le décevoir. Ainsi donc, j'étais debout et préparée à sept heures pétantes, heure à laquelle Tenten et Neji quittaient la maison afin de rejoindre leurs écoles respectives.

Je sortis de la salle de bain après avoir tout rangé, je traversai le couloir en direction de ma chambre. Comme annoncé par mon amie, une boite en carton était déposé sur le matelas, sur mon lit encore défait. J'entrepris d'abord d'arranger la pièce avant de partir en quête de ciseaux dans cette immense maison qui possédait bien plus de pièces que nécessaire. Une fois l'objet de mes recherches en mains je pus enfin extraire mon nouveau téléphone du carton. Non, je n'étais pas de ces petites filles à papa à qui on cédait le moindre caprice ou alors à qui on versait bien trop d'argent. Je n'étais pas non plus de ces fans de technologie derniers cris ou je ne sais quoi. Par contre j'étais en tête de ligne des personnes timides et maladroite. Il avait suffit, alors que j'attendais que Neji passe me prendre devant la faculté, qu'un homme à la voix un peu trop grave ne m'interpelle dans mon dos. J'avais été tellement surprise puis apeurée par une voix aussi grave que mon téléphone avait volé en l'air et s'était écrasé contre le sol. Le pauvre jeune homme était terriblement gêné et moi encore plus. Je l'avais rapidement rassuré, emporté mon téléphone qui refusait de fonctionner, et j'étais montée rapidement dans la voiture de mon cousin qui venait d'arriver. Immédiatement rentrée, j'avais commandé un nouveau téléphone et en attendant, le portable de Neji faisait office de messagerie pour Père, le plus important. J'avais donc patienté plus de deux semaines avant d'être enfin récompensée aujourd'hui.

J'introduisis la carte de SIM dans le téléphone neuf que j'avais préalablement branché et, miracle, je retrouvais de quoi communiquer. Bon, il fallait être réaliste, je ne risquais pas de recevoir des tonnes de messages car à part Tenten et quelques membres de ma famille j'étais plutôt seule. De même que je n'étais pas une grande adepte des réseaux sociaux. Une fois l'appareil en marche, mis à jour et totalement opérationnel, il se mit à sonner plusieurs fois. Tout d'abords des messages de mon père dont j'avais par la suite eut connaissance grâce au portable de Neji, quelques messages de ma petite soeur, Hanabi, qui semblait visiblement en colère que je ne lui réponde pas. Il était vrai que j'aurai pu la prévenir mais elle aurait tout aussi bien pu envoyer un texto à notre cousin ou même à Tenten avec qui elle s'entendait plutôt bien. Cependant, Hanabi était plutôt têtue et si mademoiselle avait décidé de ne parler qu'à moi alors elle aurait refusé de passer par l'intermédiaire de quelqu'un d'autre. Je trouverai le moyen de me faire pardonner et rédigerai mes excuses plus tard. Un message d'un numéro inconnu attira mon attention: