22. Se confier

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Naruto:

Nous étions vendredi soir et j'étais autour de la table dans le jardin de Kiba comme le reste du groupe. Tout le monde était arrivé plus ou moins à l'heure, seuls Shikamaru et Temari avaient joué les retardataires mais au vu de l'entrain qu'affichait le brun, nous nous doutions pourquoi ils avaient tant tardé. J'étais sûr que Temari avait dû usé d'arguments convaincants pour tirer son petit ami jusqu'à nous et peu importait ce que disait le Nara, elle gagnait toujours. Comme d'habitude, il avait affiché son air d'indifférence durant le premier quart d'heure qui avait suivit son arrivée avant de se fondre dans le décor comme nous autres.

Nous étions donc tous confortablement installé, attendant que Kiba qui gérait le barbecue tel un chef cuisto étoilé, du moins c'était ce qu'il s'imaginait, nous serve. Le repas se passait donc dans une bonne ambiance conviviale dans une douce chaleur de fin de soirée d'été. La seule ombre au tableau était peut-être Akamaru qui ne cessait d'aboyer derrière la barrière. Le chien de Kiba avait son propre espace personnel dans une sorte d'enclos, le jardin avait été séparé en deux exprès pour cela. En réalité, Akamaru allait où bon lui semblait mais lorsque les Inuzuka avait des invités, il arrivait parfois que leur ami à quatre pattes ne soit pas sur la liste des convives. Habituellement le canidé était sage et calme mais il devait sentir de son flair affuté que c'était nous, ses amis de longue date, dégustant une délicieuse viande cuite sur le grill et que cela ne devait pas lui plaire de ne pas être à table avec nous.

- Kiba laisse donc Akamaru venir ! Il va être sage ! S'exclama Ino qui devait être toute aussi fatiguée d'entendre le chien aboyer que de vouloir le caresser.

Le brun au barbecue hésita un instant, quelque chose semblait le déranger. Il finit par se tourner vers Hinata assise à mes côtés avant de lui demander:

- Tu n'as pas peur des chiens ?

- Non non. De toute façon je l'ai déjà vu lorsque que nous étions allé près de l'étang. Le rassura-t-elle.

Kiba prit une expression assez étrange à mi-chemin entre la surprise et le visage que l'on fait lorsque l'on se rappelle de quelque chose que l'on avait totalement oublié. Il reçu d'ailleurs quelques moqueries des autres, lui faisant des blagues sur sa mémoire qui flanchait déjà à notre jeune age. Finalement, après avoir lui aussi répondu quelques pics à ses assaillants, Kiba ouvrit la barrière qui séparait le jardin en deux. Une véritable tornade poilue à quatre pattes traversa le terrain pour saluer tout les invités, bien heureux qu'on lui ait enfin ouvert.

Hinata lâcha soudainement un petit cri de surprise, certainement très peu habituée à ce qu'une truffe froide vienne vous renifler le derrière.

- Akamaru ! Vient ici ! Rappela immédiatement Kiba.

Le dit Akamaru, avec un caractère aussi têtu que celui de son maitre, ne bougea pas d'un pouce, surtout après avoir reçu l'attention de la brune qui passait ses mains sur sa tête.

- Désolé Hinata, il te connait pas bien alors il est un peu foufou... S'excusa Kiba qui malgré le temps ne savait toujours pas comment gérer les actions inattendues de son chien.

- Non, c'est bon, ne t'inquiète pas. Il m'a juste surprise.

Akamaru, bien content de ne pas s'être fait gronder et en plus d'avoir récolté quelques caresses, s'éloigna finalement pour aller se poster non loin du barbecue. Un point bien stratégique si une éventuelle pièce de viande venait à malencontreusement s'écraser sur le sol pour être le premier à se jeter dessus. A part ça, le repas continuait sur sa lancée, entre les rires et les défis stupides, toujours aussi anodin que d'habitude. Après avoir mangé et ranger le bordel que nous avions mit dans le jardin, nous avons préparer nos affaires pour aller jusqu'au ruisseau. La maison de Kiba se trouvait assez loin du centre ville, suffisamment loin pour qu'elle soit entourée de champs et de petit bois. Il y avait quelques années de cela, alors que Kiba et Akamaru faisait une balade dans la campagne environnante, ils tombèrent sur un petit bois juste à côté de la maison. Mais vraiment petit, pas le genre d'endroit ou l'on peut se perdre et ils décidèrent d'aller explorer un peu. Le brun était tombé sur un petit ruisseau assez sympa avec un champ visiblement à l'abandon juste derrière, caché par quelques arbres. Il nous l'avait montré quelques temps plus tard aux garçons et à moi même puis nous étions retourné là-bas de nombreuses fois.

La fille des journauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant