15. Avouer

1.7K 121 31
                                    

Yo ! Petit avant propos NECESSAIRE A LA LECTURE !

1. Ce chapitre est avec un point de vue externe pour facilité la fluidité du récit et c'est un flash back.

2. Certainement le chapitre le plus long que j'ai écrit alors soyez bien installé. Pour vous donner une idée, mes chapitres habituels font environ 4000 mots et celui-ci en fait 6800... Voilà.

3. Ce chapitre parle de sujets assez difficiles et graves. Je fais le plus soft possible, mon but n'est pas de traumatiser mais de sensibiliser. Je me suis beaucoup documenter pour l'écrire donc j'espère être la plus fidèle à la réalité même si il reste tout de même une part de fiction. En tout cas je voulais faire un genre message préventif. Sur ce, bonne lecture, n'hésitez pas à commenter sur certains points si vous avez des remarques !

Takuka

~~~~~~~~~~~~~

Tout avait commencé il y a quelques années. Hinata était âgée de 17 ans à cette époque là, elle était en classe de première. C'était une jeune femme ravissante, déjà à cette époque elle faisait tourner la tête à de nombreux garçons. Et comme encore à l'heure actuelle, elle était timide et réservée. Elle éconduisait toujours ses prétendants avec grâce et gentillesse ce qui la rendait encore plus craquante d'après certains. Elle avait toujours un magnifique sourire et elle était très entourée. Il fallait tout de même avouer que beaucoup se rapprochait d'elle car elle était l'aînée des Hyuga mais tous finissaient par s'attacher au caractère doux et sensible de la demoiselle.

Certes, les relations avec son père était assez tumultueuses et lorsqu'elle rentrait chez elle, elle était toujours assez inquiète de comment allait se dérouler sa fin de journée. Hiashi, bien qu'il laissait beaucoup plus de libertés à ses filles que les autres membres Hyuga n'en laissaient à  leurs enfants, il n'en restait pas moins sévère. Bien qu'il aimait sa fille de tout son coeur, il la savait trop faible pour le monde impitoyable dont il faisait parti. Il connaissait la lourdeur qu'un nom pouvait représenter et le courage et l'aplomb que cela nécessitait. Il fallait toujours qu'Hinata soit la meilleure possible, qu'elle apprenne à se battre pour obtenir le meilleur sans abandonner ni laisser sa place. En la formant ainsi, il espérait que le jour où elle serait confrontée à un problème, elle pourrait y faire face seule avec force et dignité. Ainsi donc, lorsque la jeune femme ne parvenait pas à atteindre les exigences de son père, elle savait qu'elle finirait sa soirée dans le bureau de celui-ci avant de se morfondre dans sa chambre.

Cette période n'avait pas été des plus facile mais Hinata était tout de même heureuse, elle avait des amis sur lesquels elle pouvait compter. Lorsqu'elle arrivait au lycée avec les traits tirés, tous étaient aux petits soins pour elle. Après tout, comme monsieur Hyuga voulait le meilleur pour sa fille, il était évident que la jeune femme bénéficiait du meilleur enseignement de la ville ainsi que de l'établissement le plus réputé et par conséquent, les camarades de la jeune femme savaient parfaitement ce que voulait dire "porter le nom de quelqu'un". Ils étaient tous issus de familles puissantes et influentes. Ils connaissaient tous le caractère fragile de la jeune femme et savaient donc parfaitement la réconforter.

Elle suivait donc une adolescence assez ordinaire pour une fille de son âge, si on omettait tout le florilège en plus dû à son milieu social. Comme toutes les jeunes filles de 17 ans, et ce peu importe leur milieu, la jeune Hyuga découvrait les sentiments amoureux qui pouvaient vous animer. C'était un jeune homme de son âge, étudiant dans le même lycée. Il répondait au nom de Toneri Otsutsuki. Il fallait avouer que parfois, les "gosses de riches" pouvaient être exécrables. Et il y en avait beaucoup dans le lycée d'Hinata. Pourtant, ce n'étaient pas eux qui faisaient la loi bien au contraire, on évitait ces petits capricieux comme la peste. Et si Hinata était vu comme la fille modèle par excellence et que tout le lycée s'accordait à dire qu'elle était certainement la plus populaire, bien qu'elle détestait ce titre, Toneri était son homologue masculin.

La fille des journauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant