3. Decouvrir

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Naruto:

Je venais tout juste d'arriver chez mes parents. Ma mère avait insisté pour que je passe les voir et elle m'avait d'ailleurs demandé d'en faire de même pour voir Sakura et Sasuke ce soir. J'étais parti en avance, tout d'abord parce que je ne savais absolument pas où était Sakura qui ne me répondait pas et ensuite parce que je n'avais pas finis d'entendre ma mère me faire des remontrances parce que j'arrivais en même temps que mes amis au lieu de passer les voir plus tôt comme un fils devrait le faire. Je m'approchais de la porte et sonnai. Plusieurs fois. Longtemps. Alors que je désespérais et que j'envisageais de passer par le jardin, la porte s'ouvrit enfin sur mon père. Si vous vouliez savoir à quoi je ressemblerai dans trente ans il suffisait de regarder mon paternel. Des cheveux blonds coiffés en piques, des yeux bleus plus creusé que les miens et toujours un air réconfortant sur le visage. Mon père avait toujours été la sérénité même, je n'étais pas vraiment pareil sur ce côté là par contre, j'avais plus hérité du caractère de ma mère.

- Ah tient Naruto tu es arrivé ! J'espère que tu as fais bonne route ? Me demanda mon père en se décalant pour me laisser rentrer.

- Oui ça a été ! Et toi ça va ? Le questionnais-je à mon tour en enlevant mes chaussures.

Avant même qu'il ne réponde je pus entendre ma mère crier depuis la cuisine de fermer la porte "on met pas le chauffage pour le jardin" disait-elle. D'ailleurs après ses éternelles phrases typiques de maman Uzumaki, elle débarqua dans l'entrée vêtue d'une robe verte et d'un tablier par dessus. Dans quel plat bizarre s'était-elle lancée ?

- Oh Naruto ! S'exclama-t-elle en me sautant littérellement dessus. Je suis tellement contente de te voir mon chéri ! Tu es seul ? Je croyais que Sakura et Sasuke devaient venir ?

- Ils arrivent, je suis juste venu plutôt pour vous voir.

Elle sembla plus que ravie par ma réponse et repartie toute guillerette vers la cuisine en sifflotant. Elle me terrifiait parfois. Elle pouvait passer de la gentille petite mamounette à un véritable démon à vous faire blanchir les cheveux avant l'heure. J'avais d'ailleurs parfois eut l'impression que ses cheveux rouges bougeaient comme des serpents quand elle était en colère lorsque j'étais plus jeune.

- Papa, dit moi que maman n'a pas tenté une de ses nouvelles recettes "révolutionnaires" ? Questionnais-je avant que nous ne partions pour le salon.

- Rassure toi mon fils, ta mère était tellement ravie de vous recevoir qu'elle s'est lancée dans la confection de ramens. Tu pourras manger à ta faim.

Il me sourit et se dirigea vers le salon avec son journal à la main et ses pantoufles aux pieds. Il n'y avait que mon père pour vivre aussi calmement avec une personne comme ma mère c'était indéniable. Toutefois, la nouvelle qu'il venait de m'annoncer m'enchantait les papilles. Certes ma mère essayait toujours des recettes pour le moins originales mais elle faisait presque les meilleures ramens du monde. Je dis "presque" parce qu'il y avait un restaurateur juste à deux pas de l'université du nom d'Ichiraku qui faisait les meilleures ramens du monde. Mais ça je le gardais pour moi ou alors je risquais de perdre la tête, décapité par ma chaleureuse maman.

- Konohamaru est là ? Demandais-je à mon père tandis que je le rejoignais au salon.

- Ton frère est bien parti pour suivre tes pas, il est de moins en moins à la maison et il ne tardera pas à quitter sa chambre pour un appart' si tu veux mon avis. Mais évite le sujet, ta mère à déjà eut du mal à te voir partir alors ton petit frère...

Konohamaru était de quatre ans mon cadet, il venait tout juste de sortir du lycée. Et comme d'habitude le brun s'entrainait à faire la même chose que moi mais en mieux. Je m'attendais déjà au jour où il annoncerai à mes parents qu'il avait choisit le même cursus universitaire que le mien et que ses notes seraient bien meilleures que les miennes. Malgré ça, j'appréciait énormément mon petit frère et je devais avouer qu'au début, ne plus partager la maison avec lui m'avait fait un drôle d'effet de vide. J'aurai bien aimé le revoir ce soir mais il était visiblement plus occupé ailleurs.

La fille des journauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant