31. Comprendre

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Hinata:

La neige commençait à tomber au travers de la fenêtre. Flocon par flocon, doucement, tombant lentement, porté par le vent. S'il faisait suffisamment froid, la neige recouvrirait bientôt les routes et les enfants se réjouiraient de rater un jour d'école. Je regardais par la fenêtre, complètement happé par se spectacle, délaissant la lecture de mon bouquin d'école.

- C'est comme ça que tu travailles ? Se moqua une voix dans mon dos.

Je me retournais dans le fauteuil installé devant la fenêtre dans lequel j'étais pour regarder derrière moi. Je vis Naruto, travaillant sur la table, me regarder avec un sourire taquin.

- T'as pas l'air très concentré non plus, répliquais-Je en riant.

- Parce que j'en ait marre... Se plaignit-il en plaquant sa tête contre la table.

- Ma lecture ne me passionne pas vraiment... Avouais-je dans un soupire.

Naruto releva la tête, toujours le même sourire sur les lèvres. Il finit par se lever et traverser le salon de son appartement pour me rejoindre. Il s'assit sur l'accoudoir du fauteuil.

- Vient on arrête de bosser ? Proposa-t-il.

- Je croyais que tu avais prévu de bosser toute l'aprem sans aucune distraction ?

- Ouais mais... C'est important de faire une pause de temps en temps...

- Tu crois que je sais pas que tu as dit ça simplement pour me faire venir ?

- Je vois pas de quoi tu parles !

Il se pencha sur le fauteuil pour venir m'embrasser. La position qu'il avait, n'était ni confortable ni pratique, sa main glissa et il finit par me tomber dessus en riant. J'étouffais un cri de surprise avant de rire à mon tour alors que la tête de Naruto s'était enfouie dans mon cou.

- Naruto ! Pousse- toi tu m'écrases !

- Dit tout de suite que je suis lourd !

- Lourd ? Tu pèses au moins une tonne !

Nous rions tout les deux avant qu'il ne décide de se relever. Je voyais pourtant dans son regard une lueur provocatrice et je savais que j'allais payer le fait de m'être moqué de lui. Par précaution, je pris mon marque-page et le plaçait au bon endroit avant de déposer le livre au sol. Le pauvre ne risquait pas de faire long feu, vu les idées que Naruto pouvait avoir. Pourtant, j'avais beau attendre, rien ne vient.

- Tu restes dormir là ce soir ? Demanda-t-il en s'asseyant sur le rebord de la fenêtre.

- Oui, si tu veux.

- Bien-sûr que je veux !

Il me tendis sa main que je saisis avant de me relever en tirant un coup sec sur mon bras. Je me trouvais maintenant debout face à lui, alors que ses bras venaient entourer mes hanches et qu'il relevait la tête pour m'embrasser. Je me penchais pour que nos lèvres puissent rentrer en contact, posant mes deux mains sur ses épaules.
Bizarrement, nos après-midi de travail finissait toujours ainsi. L'un de nous deux finissait toujours par aller chercher l'autre, mais il fallait avouer que c'était souvent Naruto, ayant toujours autant de mal à se concentrer plusieurs heures sur son travail. Pourtant, nous continuions de nous voir ainsi, c'était plus facile pour nous. Surtout que je sortais de ma période d'examen et que je n'étais presque pas sortie de chez moi du mois de décembre, c'était agréable de nous retrouver. J'avais mis la condition cependant que ça n'empiète pas sur mon temps de travail ni sur le sien, je ne voulais pas que Jiraya ne le renvoie.

La fille des journauxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant