25 : Si, j'y tiens.

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Je soupire une énième fois et me laisse tomber sur l'oreiller. Je grogne et me retourne avant de crier, la tête enfouie dans le matelas.

Moi : Putain ! Mais c'est long ! Je m'ennuie !

Je ferme les yeux et ne trouvant pas d'autre occupation, je laisse mon esprit voyager. Très vite, il trouve refuge dans les quelques souvenirs heureux qui parsèment ma mémoire sombre.

flash-back

Je frappe une dernière fois dans le sac de boxe et relève la tête. Les quelques mecs présent dans la salle, me regardent tous mais ne semble pas vraiment être attiré par ma capacité à taper dans les sacs de frappe.

Boréalis : En même temps, tu joue avec le feu. T'es en brassière avec un legging plus que moulant dans une salle de sport où tu sais qu'aucune fille appart toi ne fréquente. C'est carrément de la provocation là.
Moi : Ouais, mais c'est pas vraiment eux que je veux faire réagir.
Boréalis : Rassure toi, je suis sûre que tu l'as fait réagir là.

Je ne préfère pas répondre et enlève les gants, avant d'aller chercher ma bouteille d'eau. Je l'approche de mes lèvres mais un grand blond à la peau hâlé, pose sa main sur mon avant bras et m'empêche de boire.

??? : Je te déconseille de boire dedans. J'ai vu un des mecs mettre quelque chose dans ta bouteille. Mais prends la mienne si tu veux.
Moi : Merci beaucoup, c'est rare les hommes comme vous de nos jours.

Je prends la bouteille qu'il me tend, mais quelques instants après, elle vole en éclat tandis qu'un couteau vient briser la glace se trouvant à côté de moi.

Le parfum caractéristique d'Akio emplit mes narine et sa main possessive vient se poser sur ma hanche pour me rapprocher de lui.

Akio : Dégage si tu ne veux pas que je te brise le cou.

Le blond ne demande pas son reste et part immédiatement. Je soupire et me défait de l'emprise du jeune milliardaire. Il me lance un regard noir et se rapproche moi.

Akio : T'allais vraiment boire dans sa bouteille ? Imagine il avait mis quelque chose dedans ?
Moi : Mon prince charmant serait venu me sauver. T'es vraiment relou, maintenant je sais pas qui c'est.

Et je le plante là, au milieu de la salle de sport. Qui doit lui appartenir je crois. Enfin, je le plante, c'est un grand mot parce que je pars juste dans les douche.

Étant là seule fille, je laisse mes affaires en plein milieu du vestiaire, et enlève mon legging. Alors que j'allais défaire ma brassière la porte claque un grand coup et le verrou se ferme. Je me retourne et croise le regard d'Akio.

Il se précipite vers moi et sans même me laisser le temps de parler, m'embrasse à pleine bouche.  Dans notre baiser, je ne remarque même pas que mes pieds ne touchent plus le sol et que mes jambes sont à présent entourées autour de sa taille.

Il se dirige vers les douches, me plaque contre la parois et appui sur le bouton. Toute les douche s'allument et nous nous retrouvons rapidement trempé. Il consent enfin à lâcher ma bouche. Il s'approche de mon oreille et murmure si près que je me mets à frissonner de la tête au pied.

Akio : Tu vas voir si je ne suis pas ton prince charmant.

J'allais répondre mais il me mort le cou, me faisant lâcher un cris de plaisir. Il arrache ma brassière avant de prendre mon sein dans sa main pour le malaxer. Ma culotte tombe elle aussi rapidement et...

fin flash-back

Au putain ! J'ai vraiment repensé à ça ? Je soupire et me retourne.
Je jette un coup d'oeil sur la table de chevet et remarque une télécommande. Je me relève, la prends et l'observe quelque seconde. Voyant que la touche "Exit" me fait de l'œil, j'appuie dessus et quelques instant après, une grande télé descends du plafond.

Les Sœurs GemmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant