27 : Le Tiens Mais...

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Moi : Comment ça ?
Rubis : Le grand blond l'a tué. De sang froid.

Des larmes commencent à rouler sur ses joues et je la prends dans mes bras.

Moi : Rubis ! On doit y aller, ils sont juste en bas.

Elle hoche difficilement la tête et se relève. Elle attrape Améthyste et se dirige vers la sortie avec ma sœur dans les bras. Les autres la suivent, avec les larmes aux yeux même pour les trois pétasses.

Je monte sur ma moto, les autres me suivant en voiture ou comme moi, en moto. La chance, ne nous a finalement pas abandonné, car aucun d'entre nous n'a eu d'accident et les policiers n'ont pas croisé notre route.

Je suis Rubis, qui rentre dans la chambre avant poser Améthyste sur le lit. Je la regarde, et touche son front du bout des doigts. La principale arrive et pose sa main, là où se trouvaient précédemment mes doigts. Elle ferme les yeux et se concentre. Une dizaine de minutes plus tard, elle les rouvre et joint ses mains.

Mme Chauvel : Elle semble dormir. Je ne peux pas prédire quand elle va sa réveiller, ou si elle va se réveiller un jour. Nous pouvons juste attendre et prier.

Je hoche la tête et sors de la chambre. Je vais dans la salle, où se trouve notre petit groupe et les invite à me suivre. Je traverse l'immeuble, pressé d'arriver dans le bureau d'Akio. J'ouvre violemment la porte et cette fois ci, il est seul. Il fronce les sourcils à notre entrée et se redresse.

Akio : Que le vaut l'honneur de cette visi...
Moi : Comment ce fait-il que nos ennemis vivaient en dessous de la bibliothèque de Tokyo ! Et surtout comment peux-tu ne pas être au courant d'une telle chose !

Il me regarde étonné, et je vois très bien qu'il n'en savait rien. Mais je ne peux pas m'arrêter. Florian est mort. Il ne reviendra pas et si il avait plus cherché peut-être que nous n'en serions pas là.

Estrella : Ou peut-être que si. On serait même peut-être dans une situation encore pire.
Moi : Tu es dans quel camps toi !
Estrella : Le tien mais...
Moi : Alors tais-toi !

Akio : Topaze, je t'assure que je ne le savais pas.
Moi : C'est justement ça le problème ! Tu aurais du le savoir ! Tu as des espions partout dans le monde mais tu n'es pas foutu de savoir que des criminels logent à 5 kilomètre d'ici !
Akio : Topaze tu devrais te calmer.
Moi : Florian est mort ! Ils l'ont tué ! Pour je ne sais quelle raison, il est mort. Son corps a été brûlé vif pour que nous puissions sauver notre peau ! Tu aurais dû les remarquer.
Akio : Sacha tu pourrais...
Sacha : Je ne vais rien faire du tout ! Mon ami est mort. Même si ce n'est pas entièrement de ta faute, tu dois, comme nous tous assumer les conséquence. Il doit avoir un enterrement.

Akio hoche la tête et Sacha m'entraîne presque de force, hors de son bureau. Il m'emmène dans le chambre. Je me déshabille, ne garde que mon t-shirt et ma culotte avant de me coucher dans le lit. Sache me suit, entourant ma taille de ses bras.

Moi : Si j'avais été plus attentive, et que je n'avais pas foncé tête baissé, j'aurais entendu qu'ils étaient revenus et Florian ne serait pas mort...

Il resserre encore plus sa prise sur ma taille, jusqu'à preque me couper le souffle.

Sacha : Je t'interdis de dire une chose pareille. Tu n'es pas responsable. Le seul responsable c'est le blond. Personne d'autre.
Moi : Mais si j'avais été plus prudente...

Il me tourne vers lui, me faisait me taire par la même occasion.

Sacha : Topaze ! Je t'interdis de dire une chose pareille ! Si je l'avais protégé il serait toujours en vie ! Et si il était toujours en vie, tu crois vraiment qu'il voudrait que l'on s'appitoie sur son sort. Donc arrête ! Je t'en prie.

Les Sœurs GemmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant