En Rose et Noir (Réécriture prochaine)

Chapitre 9 : Vacances de février

Chapitre 9 : Vacances de février

Mes deux jours d'exclusion passèrent rapidement. Je reçus une gifle de ma mère et beaucoup de cris. Mais tout ça, me passait au dessus de la tête, surtout venant d'elle. Pour moi, je n'avais pas à recevoir de conseils d'une mère aussi indigne qu'elle.

J'avais repris les cours. Edeline me lançait dès que l'on se croisait des regards noirs. Elle ne me faisait pas peur, sous ses grands airs. Hugo n'était pas venu me parler de ce qui s'était passé. Pourtant, je savais par Konnie qu'il était un peu en froid avec Edeline. Cela me réjouissait, intérieurement.

Les vacances de Noël passèrent très rapidement. Je les passai en famille avec ma mère et mon père. La sœur de mon père, Audrenn était venue avec mon cousin Corentin, qui avait 17ans comme moi. Nous étions très proche tous les deux.

Ensuite, les cours avaient repris. Tout se passait plutôt bien. Je ne calculai plus Hugo et lui non plus. Les seuls regards que nous nous lancions été des regards perçants mélangés de haine et d'amour. Je profitai toujours de ces petits moments rares, m'imprégnant le plus possible de ces moments et les gardant précieusement dans ma mémoire. J'avais continué de sombrer doucement. J'avais perdu du poids, et je pleurai souvent. Hugo me manquait. Son caractère, son regard tendre, des mimiques, tout. Je l'aimais tellement. J'avais tellement le manque de lui au fond de moi, mais aussi celui de ma mère. Elle me manquait mais je ne pouvais pas lui pardonner ce que j'avais vu. Comment pourrai-je la pardonner alors que je n'osais même pas énoncer à voix haute ce qu'elle avait fait?

Nous étions arrivés aux vacances de février. Mon père avait compris que j'allai mal. Pour y remédier, il avait décidé de m'emmener à Rome pour les vacances. Maman partait, soit disant passant, en voyage d'affaires. C'était ce qu'elle avait dit à papa mais personnellement, je ne la croyais pas. Je ne la croyais plus.

Les premiers jours de vacances, je profitai de voir Konnie et Lucile. On était allé faire du shopping et balader en ville. Nous avions pris l'avion un mardi pour Rome. J'avais été choquée de retrouver mon cousin Corentin à l'aéroport. Mon père et lui m'avait fait la surprise. Il partait avec nous. J'étais tellement heureuse. L'avion fut très rapide et nous atterrissions sur le sol italien.

"Bienvenuti in Roma!" M'exclamai-je, en souriant à Corentin, surpris d'apprendre que je parlais une quatrième langue, l'italien.

Un taxi nous emmena jusqu'à l'appartement que nous avions loué.

Celui-ci était assez grand, la terrasse était gigantesque avec une table et des chaises, ainsi que des plantes en pot un peu partout. Il y avait une chambre, un canapé clic-clac, une télévision, une petite kitchenette, une salle de bain avec baignoire et une table pour manger.

Nous nous installâmes. J'allai dormir avec mon cousin pendant la semaine.

Celle-ci passa rapidement, et beaucoup plus vite que je ne l'aurai imaginé et voulue.

Nous passâmes nos journées à visiter les grands monuments de Rome comme le Colisée, le forum romain, les magnifiques thermes de Carcalla, la piazza Venizia, la piazza d'el popolo, les jardins de la villa Borgèse, le Vatican et ses musés,la chapelle Sixtine, la via El Corso et ses magasins, ainsi que les boutiques branchées qui feraient rêvés plus d'une femme. Corentin et moi rigolions souvent des romains. Ils n'aimaient pas beaucoup les français, et avaient une conduite assez particulière, puisqu'ils s'arrêtaient en plein milieu des passages piétons au niveau des feux rouges. Nous étions allés à la bénédiction du pape, sous l'insistance de mon père. Une larme avait roulé sur ma joue à la vue du pape, tellement l'émotion était grande.

J'en profitai pour faire intérieurement une prière pour Hugo et moi. Même si, je savais que celle-ci serait veine.

D'ailleurs, je n'avais aucune nouvelle de celui-ci. Cela me rendait triste, mais je m'en souciai peu, du fait que mes journées étaient bien remplies, et que Corentin avait toujours le mot pour me faire rire et sourire.

Au retour des vacances, Corentin était venu passer quelques jours avec moi à la maison. Je lui avais présenté Konnie et Lucile qu'il avait déjà rencontré, lors d'une journée à la plage. Nous avions marché au bord des falaises de la ville, puis nous étions dirigés vers la plus grande plage de la ville, où nous avions pris le déjeuner puis discuter.

Il a bien sur fallut que je croise Edeline, ce jour là. Elle était, comme toujours avec ses deux acolytes et s'amusait à faire de l'œil à Corentin. Elle n'en manquait pas une celle là!

Corentin finit par repartir chez lui, à l'approche de la rentrée. Il devait revenir passer le weekend chez moi, pour le bal d'hiver du lycée, qui aurait lieu le vendredi de la rentrée.

Pour cette occasion, le dernier samedi des vacances, j'étais partie en compagnie de Lucile faire les boutiques de robes de soirée, pour trouver la robe idéale. C'était dans une petite boutique en bout de rue, que nous trouvâmes toutes les deux la perle rare.

Nous étions arrivés au dimanche soir, celui qui est si particulier car il signifie la fin des vacances. Je repensais à lui, encore. Ces vacances m'avaient fait du bien, comme l'avait prédit mon père. Je n'avais pas eu à voir ma mère, ni à croiser Hugo. J'avais été très occupée, tellement occupée, que j'avais finis par oublier tout ce qu'il s'était passé. Ces vacances avaient été un peu comme une parenthèse enchantée et maintenant, je retombai dans la réalité.

Et la réalité, c'était que je pensais à lui, toujours autant, toujours plus fortement et toujours avec plus d'amour et de haine que le premier jour.

#Que pensez vous de ce chapitre? Assez descriptif, je sais!

Bientôt, le bal, que va-t-il se passer à votre avis?

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#Merci pur vos lectures! J'espère que cette histoire plait! À bientôt et merci :)