Chapitre 17 : une bombe sortit de nulle part"Les enfants on a quelque chose à vous dire... Commença-Christian, on a décidé .... On a décidé de se marier. Sourit-il, en regardant tendrement ma mère."
Le choc était tellement grand que je m'arrêtais de respirer quelques secondes. Ce n'était pas possible. Elle pouvait pas, ils pouvaient pas, ils n'avaient pas le droit.
"Quoi? M'écriai-je, en tremblant."
Hugo paraissait dérouté lui aussi et ne disait rien.
"C'est pour quand? Dit-il, d'une voix lointaine.
- dans trois semaines, on va faire ça très vite. S'enquit-ma mère, en souriant."Elle était heureuse. Elle ne regardait que son propre bonheur sans se soucier de celui de sa propre fille. Je les regardai ahurie, et sortis de table sans dire un mot.
Je pris mon téléphone et appelai mon père."Papa... Dis-je, au bord des larmes.
- ma chérie, comment vas-tu? Demanda-t-il, je viens demain, comme prévu.
- tu pourrai pas venir me chercher maintenant, s'il te plait? Je veux pas rester une minute de plus dans cette maison. M'enquis-je, les larmes commençant à dévaler sur mes joues.
- pourquoi ? Qu'est ce qui se passe ? S'inquieta-t-il.
- maman va se marier. Déclarai-je, ne cachant pas ma peine.
- j'arrive tout de suite. Je suis déjà là. Dit-il avant de raccrocher rapidement."Mes quelques mots avaient du briser le cœur de mon père. Quoiqu'on dise, même si ils font les durs la plupart du temps, les hommes souffrent et ont un grand cœur. Mon père faisait parti de ceux qui arrivait à cacher sa peine, et à vivre avec, même si on fond de lui, il était détruit. Et ça, je le savais. Le départ de maman l'avait surpris et dévasté. Je devais être là pour lui malgré ma propre souffrance.
Je rassemblai mes affaires. J'allai sortir de la chambre, valise en main, mais mon regard s'arrêta sur un pull sur le lit d'Hugo. C'était ce pull que j'aimais temps sur lui. Je le pris dans ma main et le sentis. Il sentait son parfum, son odeur. Je l'enfonçai discrètement dans ma valise et descendis en bas.
Ma mère fut surprise de me voir avec mes bagages en main. Hugo aussi.
"Qu'est ce que tu fais? Me demanda-t-elle, innocemment. Tu ne devais pas rentrer demain ? Continua-t-elle.
- tu es sérieuse ? Tu crois que je vais rester une soirée de plus ici ? M'écriai-je, tristement. Je préfère mourir que rester encore un soir près de toi. Je te hais encore plus qu'avant. Tu n'es même pas une vraie mère. Une mère n'agirait pas comme ça, en égoïste. Je te déteste! Criai-je, en sortant devant la maison."
Je m'assis sur le perron, et entendis mon père. Des larmes discrètes roulaient sur mes joues. J'en avais marre de pleurer tous les jours. Mais rien n'allait, rien ne s'arrangerait. Tout empirait encore et encore.Quand il arriva, je montai directement dans la voiture. Il ne me posa aucune question, et resta silencieux. Arrivé chez moi, je me posai dans ma chambre et défis ma valise. Ça me faisait du bien de revenir ici.
Le lendemain, comme prévu, ma tante et Corentin étaient venus nous voir. Je passai la journée avec lui. Il essaya tant bien que mal de me changer les idées et je dois vous avouer qu'il avait pas mal réussi.
Lucile vint me voir le dimanche. Je lui appris la nouvelle. Elle était tellement surprise qu'elle ne me croyait pas. Je du lui jurer sur moi même pour qu'elle finisse par comprendre que je ne mentais pas.
"c'est chaud ! S'écria-t-elle, je comprends pas comment elle peut te faire ça... Je comprends que tu la déteste même si ça reste ta mère... Pensa-t-elle, à voix haute.
- je comprends pas comment elle
peut me faire ça... Elle sait pourtant mes sentiments pour Hugo... Déclarai-je.
- oui... Tu comptes y aller ? Demanda-Lucile.
- non, je n'irai pas! M'ecrai-je. Je ne peux pas... Ça serait plus fort que moi! Dis-je, tristement."
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En Rose et Noir (Réécriture prochaine)
Teen FictionElle aimait la vie, chaque moment qui passait. Elle aimait le monde. Tout ce qui était autour d'elle. Elle souriait au bonheur, à la peine, à la détresse, à l'amitié et à l'amour. Elle souriait à tout. Jusqu'à ce qu'une paire de beaux yeux bleus vi...