Chapitre 10 : Le bal (1)
La semaine de rentrée avait filée à une allure folle. Le temps passait toujours aussi vite. Le temps était une notion qui m'avait toujours fasciné. J'avais lu plusieurs livres sur ce sujet, celui de Bergson, le livre 2 des "Essai sur les donnés immédiates de la conscience" m'avait particulièrement interpellé. La question du temps, ce sentiment ou ce phénomène qui nous poursuivait paraissait à la fois si irréel et si vrai, si objectif et si subjectif. Enfin, je ne pense pas que cela vous intéresse, pas vrai? Revenons en à ce que je disais.
La semaine de la rentrée avait, comme je l'ai dis, défilée comme un TGV à travers les plaines. J'avais été surprise d'apprendre que Jules, le meilleur ami d'Hugo avait invité Lucile pour le bal. Konnie s'était faite invitée par un littéraire, Marius. Ils s'entendaient très bien et étaient même à deux doigts de se mettre ensemble. J'avais eu quelques petits accrochages avec Edeline qui me tenait responsable de la détérioration de sa relation avec Hugo. Il paraîtrait qu'ils s'étaient fortement engueulés pendant les vacances et qu'ils n'allaient pas ensemble au bal. Mais bon, tout ça, ce n'était pas vraiment mon problème.
Les cours avaient repris, je m'étais donc replongée dans un travail acharné, toujours dans le but de l'oublier. Mais comme vous le savez, je pense que jamais les sentiments que j'éprouvais pour lui ne disparaîtrait.
Nous étions vendredi soir. Corentin était arrivé vers cinq heures de l'après-midi, une fois que j'étais rentrée de l'école. Ma tante logeait dans un hôtel avec lui pour la nuit, pour le confort de chacun.
Je m'étais enfermée dans ma chambre pour me préparer. J'avais pris une longue douche, et m'étais tartiné de lait de toilette au senteur exotique. J'avais ensuite entrepris de me maquiller. Un fard à paupière or-brun, du mascara noir et du crayon noir pour souligner mes yeux. J'avais choisie une robe bleue claire, qui s'attachait dans le dos. Mon dos était en partie nu, mais pas totalement. J'avais pris une petite veste noire pour ne pas avoir froid et une petite sacoche noire pour mettre mes effets personnels. Je laissais mes cheveux lisses et détachés, puis enfilai une paire de boucles d'oreilles longues et scintillantes, avec un collier assorti et des bracelets argentés brillants.
Il était vingt-une heures lorsque je descendis au salon, mes talons hauts clinquants sur les marches des escaliers. Mon père m'attendait en bas, avec ma mère et mon cousin. Corentin avait enfilé un smoking noir et une chemise blanche pour l'occasion. Dieu merci, il n'avait pas mis de cravates!
Mon père s'approcha de moi, et me donna un baiser sur la joue, tout en déposant un bracelet avec une grosse fleur bleue à mon poignet.
"Tu es sublime, ma puce! Dit-mon père.
-merci, pour la fleur! On dirait une vraie débutante à son premier bal! M'exclamai-je, toute excitée.
-vous devriez y aller, vous allez être en retard! S'enquit ma mère, excitée, elle aussi.
-attends, je les prend en photos d'abord! Nous retint mon père"
On prit donc une photo, bras dessus, bras dessous. Vous allez me dire, c'est bizarre d'aller au bal avec son cousin hein? Mais je n'avais pas trouvé de meilleures solutions. C'était ça, ou rien. Et je préférais ça que rien. Je n'avais aucune honte d'y aller avec Corentin. Nous nous entendions très bien, et il était très beau, c'était mon cousin, et je l'aimais tel qu'il était.
Ma tante nous attendait dans la voiture pour nous emmener au bal.
Dans la voiture, ma tante mît la radio à fond. Corentin et moi chantâmes ensemble sur le titre "Love the Way you lie" d'Eminem et Rihanna. Je connaissais toute les paroles par cœur. Nous étions tous les deux à l'arrière de la voiture, tout excité.
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En Rose et Noir (Réécriture prochaine)
Teen FictionElle aimait la vie, chaque moment qui passait. Elle aimait le monde. Tout ce qui était autour d'elle. Elle souriait au bonheur, à la peine, à la détresse, à l'amitié et à l'amour. Elle souriait à tout. Jusqu'à ce qu'une paire de beaux yeux bleus vi...