Chapitre 11 : Le bal (2)

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Chapitre 11 : Le bal (2)

Je tournai enfin ma tête vers lui et l'observai.

"Tu veux danser? Répéta-t-il, en me regardant droit dans les yeux."

Je le regardai encore. Cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas été si proche. Il me tendait sa main. Sans dire un mot, je la pris et on s'avança tout les deux vers la piste.

Certains nous jetaient des regards intrigués. Je ne m'en souciais pas.

Sur la piste, il me retourna face à lui. Ses yeux bleus plongèrent dans les miens, alors que sa main se déposa délicatement sur ma taille. Je mis mes deux bras autour de son cou, et nous commençâmes à tourner sur la piste. Sa main glissa au bas de mon dos. Son autre main était sur mon cou avec son pouce sur ma joue. Il approcha son visage de moi, tout en me regardant toujours dans les yeux. Ma respiration se coupa, et mon cœur s'affola dans ma poitrine. Comment un homme pouvait-il vous faire ressentir une telle chose? Je pensais à cela, lorsque je sentis des lèvres humides, chaudes et douces se déposaient sur mon cou puis sur ma joue. Hugo enleva quelques cheveux d'un coup de main doux pour dégager ma nuque et les déposa tous sur mon autre épaule.

"Tu es magnifique...me murmura-t-il, au creux de mon oreille, tu m'as manqué, avoua-t-il, alors que nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre."

Je baissai pendant moins d'une seconde mes yeux vers ses lèvres. Je rougis lorsqu'il le remarqua, et essayai de m'éloigner un peu, mais il me garda avec force contre lui. Pour éviter le contact brûlant de ses yeux, je déposai ma tête sur son épaule, alors que nous tournions toujours en rond au rythme de la musique.

J'aperçus Lucile qui me fit un clin d'œil, accompagné de Jules.

J'étais là, à danser avec Hugo alors que cela faisait un moment que nous n'avions pas parlé. Ses mains descendaient et montaient dans mon dos, me provoquant des millions de frissons et de sensations. Je relevai ma tête pour imprégner encore et encore son visage, ses yeux, ses joues et ses cheveux doux dans ma tête. Je passai ma main dans ses cheveux bruns épais, et je le sentis retenir sa respiration. Ses lèvres s'étirèrent en un léger sourire alors que la musique s'arrêtaient.

Je le suivis lorsqu'il m'emmena à l'extérieur de la piste, en me tenant toujours par la main. Il m'offrit un verre au bar en parfait gentleman. Nous ne parlions pas. Nous ne parlions pas mais nous étions heureux. Nous étions bien, là, tout les deux, ensemble. Tout était parfait.

Mais quelque chose de parfait ne dire pas éternellement, pas vrai?

Corentin me fit un signe, fronçant les sourcils comme pour me demander si tout aller bien. Je lui rendis et lui souris. Hugo me tira à l'extérieur du gymnase, un peu énervé, la jalousie rongeant son regard. On s'avança main dans la main. La nuit était tombée depuis longtemps et les étoiles parsemaient le ciel. Il m'emmenait derrière la salle.

D'un mouvement, il me plaqua contre le mur doucement, et passa une main dans mon dos. Des frissons parcoururent ma colonne vertébrale alors que sa main descendait encore une fois de bas en haut sur mon dos. Je souris et enroulai mes bras autour de son cou. Je caressai ses cheveux tout en accrochant mes mains dans sa nuque. J'entendis un petit grognement de sa part, alors qu'il frissonnait sous mes doigts. Il prit mon visage en coupe avec ses deux mains alors que je l'avais posé sur son torse. Nous nous regardâmes dans les yeux. Ce moment dura presque une éternité avant qu'il se penche vers moi, et qu'il prenne l'assaut de mes lèvres. Nos lèvres bougèrent de manière similaire, à l'unisson, nos langues se rencontrèrent et se lièrent dans un énième baiser. Ses mains redescendirent vers mes fesses. Il me souleva et j'enroulai mes jambes autour de sa taille. Je sentis nos souffles chauds l'un contre l'autre, presque haletants, alors que nous recommencions à nous embrasser et qu'Hugo me tenait fermement contre lui en m'adossant contre le mur.

Une fois ce baiser plein de passion et de désir terminé, Hugo me reposa à terre, essoufflé. Nos regards se cherchèrent à nouveau et se trouvèrent. Il souriait et moi aussi. Rien n'aurait pu nous enlever de notre mémoire ce moment que nous venions de passer.

"Je t'aime, murmura-t-il, alors que nous n'étions qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

-je t'aime, Répétai-je, sur le même ton"

Il m'enlaça alors que j'avais posé mes deux mains sur son torse. J'étais apaisée, et sereine dans ses bras.

Après un petit moment comme ça, je finis par me détacher en exerçant une petite pression sur son torse pour qu'il me relâche. On se fixa droit dans les yeux.

"Je veux qu'on soit ensemble, Valentine. Me dit-il, tout souriant.

-moi aussi, je le veux, mais... Tu sais très bien qu'on ne peut pas. Déclarai-je, tristement.

-mais.. pourquoi? Pourquoi Valentine? Je ne comprends rien. Julien est partie. Je n'aime et n'ai jamais aimé Edeline. Il n'y a plus aucun obstacle. Même si tu as peur, il faut que tu l'affrontes. On est fait l'un pour l'autre, tu ne peux pas le nier, alors vivons notre histoire à deux. Lança-t-il, une pointe de colère s'élevant dans sa voix.

-Hugo... Je t'aime... Ce n'est pas Edeline ou encore Julien le problème, mais on ne peut pas. Continuai-je, au bord des larmes."

Hugo me plaqua brutalement contre le mur et je laissai échappée un couinement audible.

"Pourquoi? Dis moi! Tu as rencontré quelqu'un d'autre? Le gars avec qui tu es venu, c'est ça? Vas-y, dis moi! Cria-t-il, désespéré.

-Non, Hugo, dis-je, en lui attrapant sa main doucement, comment peux tu douter de mon amour! Corentin est mon cousin... Et je... Je n'aime que toi. Je ne vis que pour toi. Je ne regarde que toi, Hugo!

-Alors, dis moi, pourquoi tu ne veux pas être avec moi. Je le sais, je le sens que tu me caches quelque chose, alors dis le moi, Valentine! S'énerva-t-il.

-ma... Balabutiai-je."

Les larmes commencèrent à rouler sur mes joues sous la pression. Je n'en pouvais plus de garder tout ça pour moi. Hugo venait de donner un coup de poing dans le mur juste à côté de moi. Je le regardai, et son visage s'assombrit lorsqu'il aperçut que je pleurai. Il s'approcha à nouveau de moi.

"Mais purée, Valentine! Hurla-t-il, en me poussant doucement, dis moi! Dis moi! Cria-t-il, dis moi, bon sang! Tu me rends fou! Dis moi! Continua-t-il de crier, toujours plus fort, en me secouant."

Je pleurai silencieusement. Puis la haine et la colère s'emparèrent de moi, prenant la place de la tristesse. Les mots sortirent de ma bouche alors que je n'avais jamais réussi à le dire à voix haute.

"Tu veux savoir, hein, tu veux savoir? M'énervai-je."

Il me regardait, surpris de ma réaction soudaine à ses paroles. Ma voix s'adoucit sous la douleur.

"Ma mère trompe mon père avec le tien... murmurai-je, en laissant échapper un sanglot de rage et de tristesse."

#Que pensez vous de ces petits moments entre Hugo et Valentine ? De leurs sentiments ?:)

#On a eu enfin une révélation de Valentine! Que pensez vous de son comportement? De ses sentiments vis à vis de sa mère, maintenant ?

#Donner vos avis, commenter et voter :)

Merci beaucoup à tous ceux qui me lisent ;) ça me fait très plaisir :)

#j'espère que le chapitre vous plait ainsi que l'histoire :) malgré que ce chapitre est beaucoup basé sur les sensations et sur le romantisme.

En Rose et Noir (Réécriture prochaine)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant