Chapitre 14

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-Un macho en manque d'assurance ! Et puis quoi encore ?! Pesta Akim en versant le whisky dans son vers.
En réalité aucune femme jusque là n'avait osé lui parler de cette façon! Il était de ceux qui contrôlaient; Ceux qui avaient toujours la situation bien en main. Cette Adaline le troublait c'était indéniable.
Avec son corps aux formes délicates, ses cheveux d'un bruns éclatant; ce regard... Ce regard envoûtant... Et ce caractère !!
Akim s'admonesta intérieurement et tenta de garder son calme en vidant d'un trait son vers de whisky. Il ne fallait pas qu'il se laisse avoir. Il ne fallait pas que cette femme s'empare de ses pensées et de ses réflexion. Il avait essayé d'évacuer le désir qui lui montait à chaque fois qu'il pensait à elle en s'acharnant sur le travail mais cette tentative avait lamentablement échouée. Il avait alors entrepris d'être le plus froid et le plus désagréable possible avec elle, c'était une façon à lui de maintenir ses lignes de défense mais il sentait cette muraille se fissurer un peu plus à chaque fois qu'il rencontrait la jeune femme. Il était intérieurement torturé ! Mais il avait bien l'intention de la sortir de sa tête et il avait la solution remède pour y parvenir.

-moya lyubov'! Lança une voix féminine et sensuelle derrière lui. Je t'attend depuis une heure déjà! Qu'est ce que tu fai...

Il se retourna brusquement et l'a coupa d'un baiser fougueux sans lui laisser le temps de terminer sa phrase.
Sa maîtresse s'accrocha à son coup comme à une bouée de sauvetage se laissant entrainer par la rafale de désir qui émanait de ce baiser.
Il la porta et cette dernière enroula ses jambes autour de sa taille il se dirigea vers la table de bureau et la déposa dessus. Il lança sur elle un regard féroce .
Elle avait sur elle comme seul vêtement un peignoir en satin noir qu'il arracha d'un mouvement de la main. Il se baissa et prit l'un de ses seins pour le happer avidement sous les gémissements aigus de son amante, et lorsqu'il le lâcha elle se redressa pour défaire sa ceinture afin de libérer son érection. Elle écarta ses jambes pour lui céder le passage, et il se baissa à nouveau pour la pénétrer en urgence en s'emparant de ses seins. Il effectuait des allés et venus intenses en elle et quand il posa son regard sur elle il cru voir Adaline. Sans réfléchir il s'empara à nouveau de sa bouche mais le parfum de son amante le ramena à la réalité ce n'était pas la belle Adaline. Au bout de plusieurs minutes il grogna de fureur avant de jouir en elle.

-J'aime quand tu te déchaînes comme ça mon amour! S'exclama sa maîtresse après qu'ils aient repris leur souffle.

-Tu ferais mieux de te rhabiller et de t'en aller Suzanne. Lança-t-il d'une voix froide en remettant son pantalon.

-Quoi?! Mais comment ça m'en aller Akim ?! Je pensais que tu voulais que je passe la nuit ici ! Quoi tu n'as pas aimé ?

-J'ai changé d'avis! Va t'en j'ai du travail.

-Com.... Comment Oses tu me traiter de la sorte Akim Ivanov ?!

-Et comment je te traite Suzanne Vacaresco?!

-Tu m'utilises pour ton plaisir et ensuite tu veux te débarrasser de moi...

-Je te ferai remarquer que ce n'est pas moi qui criait de plaisir tout à l'heure comme une hystérique. Affirma-t-il avec un sourire cruel.
Suzanne rougit aussitôt de colère et de honte.
Il n'y a pas que moi qui ai pris mon pieds très chère poursuivit-il en fourrant ses mains dans les poches de son pantalon. De plus celui qui gaspille son énergie à donner du plaisir à l'autre c'est moi.

-Tu n'es qu'un...

-Un homme exceptionnel?! coupa-t-il d'une voix amusée. Oui ma petite Suzanne je sais! Maintenant laisse moi tu veux !? J'ai à faire.
Cette dernière quitta le bureau de Akim sans demander son reste.
Il se précipita sur la bouteille de whisky posée sur un meuble du bureau et se servit un vers qu'il vida aussitôt.
C'était un véritable cauchemar. Même dans les bras d'une autre elle réussissait à s'immiscer dans sa tête.
Quelques heure plutôt il avait dû quitter le restaurant pour échapper au regard envoûtant de la belle jeune femme. Il s'était fallu de peu pour qu'il se laisse aller à l'embrasser.

Entre deux feuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant