*Lance*

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-Et à toutes nos vies future, mes "je t'aime" ne seront jamais suffisants....

           

Lance avait déjà vécu des situations dramatique, voir catastrophique d'après ses amis et parfois même sa sœur ainée. Comme la fois ou il avait oublié ses clés sur son lit et claquer la porte de la maison, la fois ou il était partie en vacances sans pyjama, ni sous-vêtements. Evidemment ça, c'était quand il était petit, avant d'entrée à la Garnison ; ou le lieu de recrutement et d'entrainement des jeunes recrus de l'agence Voltron. Quarante-cinq par section et seulement vingt à la sortie, les autres étant morts ou avait déserté comme disait l'instructeur. Après, il y avait d'autres types de « situations dramatique » ; celle qu'il avait découvert en devenant agent de Voltron, la mort de son père était dans le top trois.

Le sang encore chaud, les yeux encore claire et cette voix grave et rauque qui gémissait de douleurs alors que Lance âgé de seize ans compressait la blessure sanglante qui barrait le tors de son propre père. Trois minutes plus tard, c'était Adam, un membre de la section supérieur qui le tirait en arrière alors que Lance se débâtait furieusement dans ses bras, hurlait et suppliait de le plus vieux de le lâcher. Et pourtant il s'entendait plus que mal avec son père, ils s'entendaient même plus que mal, ils ne se parlaient presque plus, depuis que Lance était devenus Lance en vrais. Son géniteur avait eu du mal avec les cheveux cours, avec les masques pour la peau, avec le soin apporté aux choix de ses vêtements, avec son tatouage de lion bleu en bas du dos fait en l'honneur de son meilleur ami Blue ; son père avait eu du mal avec le fait qu'il renoncer à ses études et rentre à la Garnison. Et qu'il soit  bisexuel aussi. Mais à cet instant il s'en foutait, oui Lance se rappelait combien à cet instant il aurait fait n'importe quoi pour passer encore cinq minutes avec son père, pour lui dire « je t'aime » une dernière fois.

Donc oui, Lance se pensait parer à presque tout mais le monde lui prouva qu'il avait tors depuis le début. Mais quand il perdit Keith de vue tout sembla bien plus sombre qu'il ne l'avait même un jour imaginé.

Il chercha des yeux la touffe brune de son compagnon quand un coup de feux fut tirer près de lui ; l'ennemis passait à l'attaque, jusqu'à maintenant c'était surtout le piratage de leurs système de défense et l'encerclement qui posait problème. Mais au son inquiétant de leurs alarme l'ennemis, un escadron du groupe Gaia avait réussit à pénétrera l'enceinte de leurs base.  Une base sous marine, une base classée secret-défense ; une base avec seulement quinze personnes à bord, pilotée à distance ; une base qui allait couler au fin fond de l'océan dans la baie de New York. Il serra les dents ; son épaules lui faisait mal et il était a peu près sur qu'il avait une entorse, il leva le bras ; il pouvait bouger.

Le châtain saisit son pistolet et l'arma avant de foncer dans le tas d'homme noir face à lui. Une dance macabre et fascinante, horrifiante ; à chaque balle qui le frôlait il devenait un peu plus impérieux. Il risquait le tout pour le tout, il se faufilait en glissant sous les jambes, sautait agile comme un chat, réactifs aux moindre sons, aux moindres silences d'une arme que l'on charge. Il était tellement talentueux comme jeune homme, tellement terrifiant comme homme. C'était comme le regarder valser avec la mort, la frôlé puis s'enfuir en riant ; revenir, la basculer, la séduire avant de par une sublime révérence la laisser au milieu du champ de bataille.  Il tira sur deux homme, son tors se relevait rapidement, au rythme des balles de feux ; sa respiration silencieuse menaçait son cœur de se décrocher, la peur le faisait trembler à l'intérieure. Une peur douloureuse et cruelle qu'il haïssait ressentir. Il croisa plusieurs corps, couvert de sang, il reconnut avec effrois le cadavre d'Erik.

Son souffle se coupa alors qu'il voyait ses cheveux acajou baignée dans une marre de sang, il voyait ses yeux vert encore ouvert et remplis de larmes, des larmes de douleur, huit balles dans le tors. Le cœur de Lance se serra, non, Erik était son ami, Erik avait une famille, Erik avait dix-sept ans. Son rire léger et charmeur raisonna dans l'esprit embrumé du cubain alors qu'en courant il dépassait le cadavre de son camarade. Une douleur pareille à une brulure le prit alors qu'il tournait encore et encore dans les couloirs, repensant au jeune garçon mort, dix sept ans, merde. Il jura et tourna à gauche.

"La famille pour les nuls"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant