*Clarisse*

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-J'irais te cueillir des fleures lunaire pour qui tu sourisse encore une fois...

           

Elle souffla, expirant la fumée acre par sa bouche enfumée, un nuage assassin qui se rependait naturellement dans l'air pour disparaître, finalement dans les limbes de l'espace. Un nuage vaporeux, un nuage qui la tuait à petit feux, en lâche, traître qu'il était. Elle rie doucement de ses pensée, se nuage ne la tuerait pas, aucun nuage aussi néfaste soit-il ne la tuerait sans son accord et il était loin de l'avoir.  Soufflant un dernier nuage elle écrasa son bâton de nicotine et rentra les mains dans les larges poches de la veste de son petit ami, elle s'engouffra plus dedans et poussa la porte de sa maison en souriant gentiment. 

Elle vivait dans une maison, une vrai maison avec le jolie jardin vert et bien tondu, avec le garage et l'allée border de fleures, la maison avec la cabane dans les arbres à l'arrière. Une maison familiale et chaleureuse qui la faisait soupirer de bien être. Elle retira la veste doublée et l'accrocha au porte manteau en s'avançant vers le salon. Directrice du FBI à seulement vingt-cinq ans, Clarisse était fier de son parcours, elle avait fait la guerre, avait vaincue et dirigeait. Comme Arès dieu de la guerre, elle contrôlait un monde de bataille d'une main de fer, un caractère dit brulant et glacial, un franc parlé et un vocabulaire dur. Et pourtant s'ils savaient, tous ses montres qu'elle coffre ; que le soir, quand elle laisse son badge et son revolver dans un coin, elle devenait mère et épouse. La brune sourit et regardant sa fille, adorable et parfaite, dessiner sagement à la table du salon, ses cheveux brun bouclée devant les yeux.

-Silena ? Demanda la mère en la voyant lever les yeux, une joie dessiner sur son visage, de la douceur dans les yeux. Sa fille se leva, abandonnant sans scrupule son dessin pour se jeter au coup de sa mère qui la souleva en riant.

Sa princesse devait son nom à une héroïne de guerre, sa meilleur amie du temps ou elle travaillait à l'agence, une jeune femme belle et douce, aimante et tendre que Clarisse avait toujours aimer comme sa propre sœur.  Elle retrouvait en sa fille les qualités de son amie défunte il y a bientôt six ans de cela, autant dire quand Clarisse à prit sa retraite. Une tristesse la prit et elle caressa la joue de sa fille qui rie doucement dans sa robe de nuit bleue. Clarisse la posa et caressa ses cheveux en cherchant des yeux son ainée.

-Charlie ? Elle cria et entendue des bruits de courses avant de voir une jeune fille dévaler l'escalier en arrivant en trombe dans le salon.

Ses yeux tout aussi noirs que ceux de sa sœur se remplir de joie et elle se jeta dans les bras de sa mère. Clarisse la sera contre elle et regarda sa fille, Charlie lui ressemblait, elle n'était pas féminine pour un sous, pas paillette et froufrou, à vrai dire du haut de ses dix ans sa fille ressemblait plus à un garçon qu'a une fille. Des cheveux auburn couper cours, fine et muscler sans une courbe, un visage fin mais pas particulièrement féminin. Charlie était parfaite telle qu'elle était et si un jour, elle venait leurs dire qu'elle voulait devenir un garçon, Clarisse lui donnerait encore plus d'amour. La mère savait qu'elle avait eu sa fille jeune, trop jeune, quinze ans passé et déjà enceinte d'une petite fille.

Pourtant comme toujours, elle avait accepté, ses parents refusaient qu'elle avorte et elle avait tout supporter, l'école à la maison, neuf mois horrible, les critiques, les insultes. Rien ne changeait au fait qu'elle aimait son bébé et les photos que Chris avait prit à l'époque montrait sa joie, son rire, ses robes pale vaporeuses. Clarisse avait toujours eu un côté de lutteuse qui faisait que peu importait les événements elle se relevait toujours.  Puis en réalité, elle avait supporté car Chris était avec elle, pour elle. De trois ans son ainé son petit ami c'était montrer parfait, aimant, protecteur ; il avait renoncé aux longue études et avait passé son examens finale plutôt pout ensuite se lancer dans l'enseignement. Il avait économisé durant trois ans puis quand Clarisse avait pus partir de chez elle, ils avaient fuis à l'autre bout du globe, avec Charlie et la carrière de Clarisse tout juste lancer ils c'étaient installer dans la banlieue de New York.

Et depuis, sept ans de bonheur, une petite fille de cinq ans et des centaines de merveilleux souvenirs plus tard les voila, dans leurs grandes maisons, dans leurs belles vies qu'ils avaient bâties ensembles. Elle embrassa sa fille qui se décolla et la regarda en souriant.

-Tu ma manquer mon bébé ! Rie Clarisse en caressant ses cheveux naturellement en bataille sous le gémissement de sa fille qui se recoiffa. Silena intervient en se levant et se jetant contre sa sœur qui grogna cette fois de douleurs.

-C'est moi ton bébé !!! Clarisse rie encore plus en voyant Charlie lever les yeux aux ciels et sa petite fille aux bords des larmes. La brune secoua la tête.

-Vous êtes mes bébés à moi. Sa voix se brisa, ses filles lui avaient cruellement manquée, une semaine c'était beaucoup trop long, alors trois voila une véritable torture pour la mère qui s'habituait vraiment très bien à les réveiller tout les matins par des bisous.

Sa plus jeune sourit et retourna à son dessin alors que la plus vielle la fixait toujours, un jean sur les hanches, une chemise ouverte et un débardeur blanc trop grand. Clarisse sortit un bandana rouge et blanc de sa poche et le mit sous le nez de Charlie qui ouvrit des grands yeux avant de sauter sur les cadeaux, d'embrasser sa mère et de l'attacher autour de sa tête, remontant ses cheveux. Elle sourit a sa fille qui rougit subitement avant de respirer et de déclarer rompant le silence.

-J'ai invité Sara au bal. Clarisse fronça les sourcils avant d'ouvrir de grands yeux en comprenant que son chaton acceptait enfin son attirance pour leurs voisine Sara, une petite blonde aux grands yeux bleu, fragile et sensible.

-Super ! Elle a dit quoi ? Sa fille devient rouge tomate et Clarisse se dit que son père devait l'avoir doucement agacée avec cette histoire de bal. Néanmoins sa fille haussa les épaules.

-J'avais frappé Théo deux récréation plutôt car il l'embêtait alors elle ma presque sauter au coup en disant oui. Mais elle grimaça. C'est peut-être à cause de ça d'ailleurs... Clarisse ne put retenir un rire de s'échapper devant l'air tendu de sa fille qui grinça des dents.

Elle entendit du bruit, caressa les cheveux de sa fille qui rougit et alla rapidement se jeter sur leurs canapé, allumant distraitement sa tablette. La femme sourit tendrement, passa une main fatigué dans ses longues mèches avant d'aller ouvrir la porte.

Dans l'encadrement de la porte, un jeune homme regardait le jardin, de dos Clarisse ne pus voir de lui que ses cheveux brun comme la nuit et son blouson en cuire chocolat avant qu'il ne se retourne. Elle ouvrit la bouche, incapable de parler en le regardant hotte ses lunettes de soleil, dévoilant ses yeux bleus comme l'océan qui la fixait, grave et souriant à la fois.

-Salut grande sœur. Sa voix grave et familière fit resurgir des centaines de souvenirs, aussi beau qu'affreusement douloureux, des souvenirs enfouis, cacher dans un coffre fort au fin fond de son cœur. Pourtant tout son être hurlait de joie triste alors que s'appuyant sur la porte elle demanda :

« Percy ? »

"La famille pour les nuls"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant