chapitre 18

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Comment pourrais-je me présenter à elle et lui dire, elle me fait tellement confiance, j'ai beau réfléchir je vois pas comment faire ,je dois la mettre au courant très vite, je cours comme une cinglée dans sa chambre, à bout de souffle.

- Nessa je suis tellement désolée, je te jure que je suis désolée, j'ai perdu ton journal

- Quoi que raconte tu Gwen?

-Oui je l'ai laissée dans le tiroir de ma table de nuit avant le bal je l'ai pas vu j'ai pas prêté attention pensant que je l'avais mis autre part, mais à bien y réfléchir je sais qu'elle y était puisque je l'ai fini hier soir . Oh Pardonne moi Nessa.

- Calme toi Gwen, cherchons d'abord à tête reposé on avisera ensuite.

- Non c'est pas possible, nous avons beau fouiller partout elle n'y est pas, je suis dans la merde, qu'est ce qui m'a pris d'écrire un journal intime. Trop confiante en ma capacité à m'en sortir vas y Nessa adapte toi à ça, je suis sûre que le sort me nargue il rit de moi. Mais je jure de m'en sortir, réfléchi un peu qui à intérêt à voler ton journal? Miss Berthe cette petasse ne sais pas qui je suis , elle a dépassé les bornes je vais la tuer.

- Calme toi Nessa, tu me fais peur c'est ma faute je suis désolée

-  Non c'est pas ta faute.
Arrête de chercher je sais où le trouver

- Nessa réfléchi n'agit pas impulsivement

- Si tu as bien lu mon Journal tu dois savoir que je me contrôle pas quand je suis en colère,la elle a vraiment dépasser les limites et je suis très très en colère. Écartes toi Gwen!

- Nessa non attends.

Oh mon Dieu, qu'est-ce qu'elle va faire, elle ne doit pas agir sous le coup de la colère , le jardinier comment s'appelle t'il déjà Tim , Tom, sais plus il doit pouvoir l'arrêter. Oh mon Dieu c'est pas possible, mais je peux sortir comme ça faut que je m'habille.



J'Ai guetté, attendue encore et encore une occasion de  la faire tomber, sur un plateau d'argent son journal intime m'est apparu, je l'ai laissé dans le bureau de monsieur j'aurais aimé le lire mais je comprends pas la langue dans laquelle c'est écrit en tout cas elle va pas sans remettre , je suis trop fière de moi je l'ai prise hier soir quand la comtesse est sortie se préparer pour la nuit, dans son cabinet,  aujourd'hui j'ai passé la journée avec le personnel comme ça j'ai un alibi en béton. Je me délectait de mon coup quand la porte de ma chambre s'ouvrit avec fracas. Les cheveux bouclés, à la hauteur des épaules une chemise de nuit blanche aérienne elle est vraiment belle plus jeune au naturel je pourrais dire l'une des plus belles femmes que j'ai vue au cours de ma vie. Ce bal a été une vraie réussite elle m'a Bluffé avec son budget elle a su donner vie à quelques choses de jamais vue, la nourriture restante elle a ordonnée qu'on le donne aux pauvres .Je comprends monsieur maintenant en plus d'être belle elle est généreuse je le sais parce qu'elle ne se vante pas comme la noblesse qui a de noble que le nom, peut-être j'étais trop jalouse pour voir sa beauté où c'est l'éclat de ces yeux noirs lançant des éclairs  reflétant parfaitement une violente nuit d'orage. Pour la première fois j'ai  peur d'elle. D'une voix calme, doucereuse elle me parla.

- Où est mon Journal?

Trois petit mot
Un peu rassuré par son ton habituel je commençai à réfléchir

- Je ne sais pas madame

- Je ne le répéterai plus où est mon Journal ?

- Je ne sais pas.

Là l'inimaginable elle m'a souris un sourire digne d'un bourreau , elle m'a glacé le sang avec ce sourire , sans que je puisse faire un geste elle m'assena deux gifles retentissante, c'est la douleur que j'ai ressentie au cuir chevelure qui me sortit de ma torpeur. J'avais déjà quitté le lit, une poigne ferme dans mes cheveux elle me fit sortir de ma chambre elle me traîna le long du hall, figé tout les domestiques  pas vraiment coucher maintenant réveiller me regardait, la honte m'envahit je commençai à pleurer, elle me jeta par terre mon dos alla cogner un coin du canapé ,
comment une si petite femme peut avoir autant de force, toujours figé les domestiques ne protesta pas quand elle ferma la porte à clef. Un nouveau sourire mon cœur parti dans une danse endiablée si l'enfer existe je dois être en face de son tortionnaire, je n'ai pas pu contrôler mes tremblements et me mis à pleurer lâchement.

Pour ton pardon ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant