chapitre 27

27 5 0
                                    

je me réveille reposée, est-il possible d'être aussi comblée, mon mari n'a pas fui hier comme après chaque discussion houleuse , au contraire il m'a prit dans ces bras, suivant le rythme de sa respiration je me suis endormie , mon cœur se remplit d'un espoir je me dis que ça se pourrait qu'on puisse passer au dessus de tout ça. Optimiste je me prépare pour passer une nouvelle journée plein de joie, je déchante vite ...

Comme mon bonheur n'est jamais éternel ce matin je trouve près de mon assiette mes quelques lettres. L'un d'entre eux vient de mon détective celui que j'ai engagé pour retrouver mon frère dans cette immense poudrière qu'est le nouveau monde il a enfin des indices concernant la localisation de ce dernier, je dois partir dans les prochain jours. Connaissant mon frère c'est lui même qui a laissé filtrer ces informations pour conduire ces rares poursuivant sur de fausses pistes, je dois être sur place pour pouvoir lire entre les lignes interpréter le vrai message à travers les différents éléments, à l'époque de notre vie mouvementée on avait l'habitude de lancer des infos et même des descriptions pour brouiller les pistes. Toujours on arrivait à se retrouver, cette fois ne sera pas une exception à la règle je jure de le retrouver.

Il a toujours été là pour moi d'aussi loin que je m'en souvienne.
Plus qu'une promesse mon frère est le dernier étape qui m'empêche de regarder uniquement vers l'avenir, je dois me libérer de mon passé pour être esclave de mon futur. À chaque fois que je m'approche de mon frère l'homme que j'aime s'éloigne, c'est comme deux routes parallèle lié à se côtoyer sans jamais se rencontrer . Je ne peux m'inquiéter de mon frère et  conquérir mon mari en même temps.

Mon frère est peut-être encore en danger . Je dois me rendre là bas engager des mercenaires pour assurer sa protection pendant un an ,  que tout le monde soit informé Le temps que l'avis de recherche soit caduc en faisant valoir le pardon royale. Ça paraît simple en théorie , mais quand ta tête est à prix il y certains personne qui rêve de jouer aux héros sans oublier ceux qui veulent se venger. C'est surtout encore plus dangereux de s'intégrer de nouveau à la société. En attendant je vais me renseigner sur la situation actuelle de la colonie ce dîner tombe à point nommé.

- Alessandro, nous avons reçu une invitation pour dîner chez le gouverneur , je crois qu'il vient à peine de rentrer.

- Je sais , j'ai déjà accepté nous avons certaines choses à nous dire, le gouverneur et moi je compte profiter de cette soirée.

- Ne serais t'il pas mieux que vous voyez en privée .

- Il est auprès du roi pour le moment, moi je dois me rendre à la chambre des Lord, on pourra se voir que ce soir, je crains que nous soyons tout les deux surbooké, parlons d'autres chose par exemple si j'ai hâte de voir le décolleté de ma femme ce soir .

- Mon décolleté sera très correcte comme le veut la bienséance.

- Pas trop quand même je veux bien glisser ma langue au détour d'un couloir.

- Rustre

-  le Rustre veut son bisou avant de partir.

Je m'accroche à son cou et on échange un long baiser langoureux, Mon mari est divin dans ces bras j'oublie tout, j'essaie de grappiller des souvenirs comme je peux je sais que les mois à venir seront difficiles et aride sans la présence de mon mari .

Je ne sais pas s'il me pardonnera un jour quand sa plus grande peur est de se faire abandonner, ce serait plus facile s'il me faisait confiance, il aurait pu venir avec moi rencontrer mon frère mais il se force à croire que c'est mon amant borné et têtu. Une situation si simple pourquoi le rendre complexe.

En faite j'aurais pu trouver les mots qu'il faut pour gagner sa confiance lui prouver que c'est mon frère, mais je veut pas mettre sa vie en danger, je suis aussi prisonnière de l'image qu'il a de moi, j'ai peur qu'il découvre enfin de compte à quel point je suis loin de la Lady qu'il espérait avoir.

S'il m'accompagne Il pourrait decouvrir le pire chez moi, ma vulgarité, ma cruauté, mon ambition démesuré, ma joie d'emprunter ce qui n'est pas à moi , mes faiblesses, je préfère le décevoir une fois que de le perdre pour toujours.

A voir quel point je tiens à lui j'ai n'ai aucun doute sur le fait que je n'aimerais personne d'autre comme lui, je l'aime  point .

J'ai ma vision égoïste de liberté pourtant Je désire une seule chose être esclave de mon mari à tout jamais, je ne peux empêcher une voix dans ma tête de me dire qu'il pourrait m'attendre, qu'il pourrait m'aimer, que je dois revenir le plus vite possible j'ai trouvé mon bout de paradis.


- Mon amour tu es magnifique

- Mon décolleté est assez plongeant?

- Absolumente mia. Un bisou avant de partir.

- Hors de question, je ne veux pas être en retard. Pourquoi le gouverneur ne loge pas au palais royal.

- Parce qu'il se prends pour le roi.

- Alessandro!

- C'est vrai , je dois avoir une discussion avec lui concernant la colonie, des notre arrivé je vais te négliger je suis désolée mon amour.

- T'en fais pas pour moi , je crois qu'il est temps de me lier d'amitié avec la bonne société, je ne vais pas m'ennuyer.

- Merci d'être si compréhensive je promets de m'occuper de toi ce soir

- En attendant je veux que tu le présente d'abord à la femme du gouverneur.

- Il en va de soi.

- Bonne soirée mon amour.

Je fais les cent pas au milieu de plumes, de chiffons de soie pourquoi invité plus de 50 personnes juste à un dîner, l'air est irrespirable chargé de parfum , d'épices et d'odeurs indéfinissable ,je vous en prie mesdames avant d'abuser de parfum prenez un bain le mélange est pas dutout jolie.

Il est maintenant minuit et mon mari n'est pas toujours de retour.  Tout le monde est un peu éméché , je jette un dernier regard vers la salle et je monte les escaliers avec une groupe de femme qui se rend à l'étage. Je prie pour que la chance soit encore avec moi, la chambre du gouverneur est resté ouvert, je me dirige vers son secrétaire, je prends ma pince à cheveux, je l'ouvre rapidement j'ai pas perdu mes vieux réflexes, je le cherche effectivement il est la , tapis tout au fond je le récupère et quitte rapidement la chambre. Monsieur le gouverneur j'ai aimé votre invitation merci.

Après une bonne dizaine de minutes mon mari me rejoint, et dans ces yeux je lie la promesse  d'une nuit entre ciel et terre.





Pour ton pardon ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant