chapitre 22

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Cela fait quatre jours qu'il n'est pas rentré comme si ça me dérangeait , grâce à son absence j'ai pu mettre en marche mon plan , cela consiste à être tout simplement moi sans jeu de séduction ou autre . Il n'est pas dans ma nature d'être une boniche, l'orphelinat ma dégouté de travaux domestique , j'ai déjà assez donné. Je peux m'occuper d'une maison par plaisir mais jamais par contrainte,  c'est pour cela que je me suis rendu au square garden j'ai recruté des orphelins faisant la manche qui viennent m'aider dans la maison et le jardin en échange de sous et de nourriture on a notre code pour que mon charmant petit mari ne le découvre pas. Être tout simplement moi ne veut pas seulement dire d'arrêter de dissimuler bien sûr que non chaque femme a doit à son jardin secret..

J'ai eu le temps de relire mon journal je me suis rendu compte que j'avais du talent. J'ai décidé d'écrire un livre. Un livre de comte comme ceux que me racontais mon frère autrefois.

Tout le monde voit les pirates comme des voleurs accro au rhum et qui se baignent pas souvent moi je veux raconter mes aventures, la fraternité, l'honneur, la convivialité, l'idéal qui nous unit, j'ai commencé à écrire et je trouve ça pas mal ça me permet de m'évader , de voir à nouveau mon frère à travers mes souvenirs. En plus mes petits orphelins ont constitué mon premier auditoire ils ont adoré ou pas je sais pas trop.

Mon frère me manque tellement il a tout fait pour moi, je lui dois tellement même s'il n'est plus recherché je m'inquiète pour lui, j'ai pas encore trouver le moyen de l'avertir il doit sûrement se cacher, je voudrais partir à sa recherche pour lui demander pardon, lui dire que tout va bien, mais je suis coincée avec mon petit fantôme de mari.

N'ayant plus de femme de chambre j'utilise un corset dont le laçage se fait à l'avant, je porte une robe fluide verte et j'ai attaché mes cheveux rousses en chignon, je met la table allume le chandelier et je commence à manger, chaque soir je suis ce même rituel espérant le voir rentrer,je met toujours son couvert même si je sais qu'il ne viendra pas. quand je suis à mon deuxième bouchée, miracle il est là comme si de rien n'était , il s'assoit en face de moi à table et commence à manger . Ne supportant plus son silence et son regard indifférent je m'exclame.

- Je sais que tu peux me confondre avec ton mobilier mais je te jure que je suis bien vivante. Si vous ne voulez plus de moi vous n'avez qu'à me laisser partir.

- On sort les griffes, quel personnage joue t'on? Laisse moi deviner l'épouse bafouée, voilà j'ai tout bon

- Moi, je suis seulement moi, et ce moi n'est pas votre gardien, ni votre esclave je vous demande plus de considération.

-  En parlant d'attribution , fais  moi coulé un bain, apporte moi le thé dans le salon à 20h.

- Vous ne buvez jamais de thé.

- Très juste, j'ai un invitée spéciale. En faite vous n'êtes pas mon esclave mais ma servante. C'est le prix à payer pour pouvoir entretenir ton amant un jour.

Je n'ai jamais été autant humilié de toute ma vie. Servir le thé à mon mari et son probable amante c'est vraiment dure. J'ai toqué à la porte et j'y ai laissé le chariot ils n'ont qu'à se débrouiller pour le service ,mais entendre leur rire étouffer et laisser mon imagination s'envoler à cause de la porte close est vraiment l'enfer, j'ai bu un Chocolat chaud et je suis montée couchée, j'ai continué à écrire je ne tardé pas à avoir sommeil. Après un dernier point je m'endormis apaisé.

- Réveille toi

- Mhh non, Laisse

- Réveille toi

- Mmhh Quoi?

- Fais moi coulé un bain

- Mais tu as déjà pris un bain

- Oui mais je suis sale

- Fais ta toilette tu prendra un bain demain.

- Non, tout suite je le veux , je suis pas sûre que tu aimerais me mettre en colère.

Sur cette énième menace il sortit de ma chambre, notre chambre je veux dire notre ancienne chambre puisqu'il ne dort plus avec moi. Je me lève résigné, je prends un seau je remonte les escaliers et je commence à vider la baignoire, après 8 voyage elle est enfin vide.  Je met de l'eau à chauffer et j'emporte d'abord l'eau froide après 4 voyage je suis tellement fatiguée que je m'assoie à chaque marche , je ne demanderai plus jamais à ce qu'on me prépare de bain. Aller Nessa, étape par étape aucune tâche n'est insurmontable, enfin 8, je mets quelques gouttes d'huile essentielle. Toute fière je me dirige vers mon mari.

- Le bain est prêt.

- Merci. Allume la cheminée il fait un peu froid ici.

- D'accord.

Je me dirige dans la réserve je me rends compte qu'il n'y a plus de bois. Pourquoi il n'utilise pas du charbon comme tout le monde. Non monsieur préfère l'odeur du feu de bois. Il est dans son bain , wow il est si beau ressaisie toi ne fantasme pas sur ton bourreau.

- Il n'y a plus de bois.

- coupe une buche , il doit y avoir dans la remise.

- Mais je sais pas couper du bois.

- Sous prétexte que madame à peur de ce salir les mains. Je dois mourir de froid.

Sans rien dire je me dirige vers la remise à quoi bon commencer une discussion que je vais perdre.  Elle est si lourde j'utilise mes deux mains pour le soulever, Je donne un premier coup de hache elle reste coller dans le bois. J'ai beau tout essayer rien à faire elle reste enfoncée dans ce satané bois. Sans réfléchir je prends mon manteau , mon cheval que je monte à cru, je me rends dans le quartier pauvre. À cette heure tout est fermée dans la haute ville, mais ici, il ne fait jamais nuit. Je prends mon courage à deux mains je frappe.

- il me faut du bois

L'homme me dévisage de manière curieuse , je reste stoïque face à son regard. Il me rapporte
Un paquet de bûche prêt à l'utilisation, il est lourd, je regrette d'avoir pas emporter une selle . Après un laps de temps j'arrive enfin chez moi , je me dirige directement dans la chambre avec quelques bûche. J'allume le feu au moment où monsieur sort de la douche nu. Je suis attirée malgré moi par son corp, je me relève précipitamment pour sortir.

- Je veux que tu vide à nouveau la baignoire , mon bain doit être prêt ici, pas dans ta chambre comme la dernière fois.

J'ai commencé à trembler de fatigue avec force je suis arrivée à retenir mes larmes. Sans rien dire je suis partie chercher mon seau, après avoir donné une ration d'avoine à mon cheval. Je commence mon travaille d'esclave

- Ne fais pas trop de bruit je dois dormir.

1, 2,3,4, ouf plus que la moitié 5,6,7,8 . Je suis exténuée , c'est le froid mordant qui me réveille, j'ai du m'endormir par terre avec mes habits je suis toute courbaturé comment j'ai pu rater mon lit. Décourager je me lève pas question de me rendormir. Je mets en route la chaudière, je prépare le petit déjeuner, j'attends un peu doucement je commence à remplir la baignoire ,  il se réveille et commence à me regarder je me concentre sur ce que j'ai à faire apportant un seau après l'autre .

Après je lui apporte son petit déjeuner et son journal , je prépare ces vêtements je me retire dans ma chambre. Je me débarbouille dans ma cuvette d'eau froide , je me glisse au lit , je sombre très rapidement dans un sommeil réparateur. Il me tire à nouveau de mon lit...

Pour ton pardon ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant