Kidnappée et Kidnappé

DIX-SEPT.

Le nouvel an, une soirée qui se fête entre familles, proches, amis... ou même encore camarades de classe comme l'avait décidé Eijiro.

Ses parents avaient décidé de passer la soirée chez des amis et lui avaient ainsi confié la maison. Il leur avait promis que tout resterait à sa place et qu'il n'y aurait aucune casse.

Finalement, ses camarades de classe qui avaient pu se libérer furent Mina, Hanta, Denki, Tooru, Katsuki, Mashirao, Kyoka et Sei.

(...)

- J'y vais, leur annonça Sei déjà vêtue de son manteau d'hiver.

- Oh ! Attends ! lui cria vivement sa petite sœur. Maman a préparé quelque chose pour ton ami !

La brune regarda vers sa mère, lui faisant comprendre que cela n'avait pas été nécessaire, mais sa génitrice lui tendit simplement un sachet.

- J'ai fais petit pour que tu puisses le mettre dans ton sac, lui sourit cette dernière.

- Merci, maman, répondit sa première fille en souriant.

Elle saisit le sachet et le mit dans son sac avant de remettre ce dernier sur son dos.

- À demain, déclara simplement la lycéenne en prenant sa famille une dernière fois dans les bras avant de mettre ses bottes d'hiver.

Puis elle franchit la porte et prit son vélo pour se diriger chez son ami.

- tout va bien se passer, se souffla la mère doucement.

(...)

- Oh ! Sei-chan te voilà enfin ! s'écria Kirishima en ouvrant la porte. On attendait plus que toi !

- Désolée, lui sourit-elle en entrant.

Avant même de retirer ses bottes d'hiver, elle lui tendit le petit cadeau de sa mère :

- Ma mère aime bien toujours faire quelque chose pour celui qui nous accueille.

- Oh ! Merci beaucoup ! s'exclama-t-il en prenant le présent et le posant dans la cuisine.

La brune retira finalement ses bottes et les posa près de ceux de ses camarades avant de retirer son manteau. Leur hôte lui indiqua, où elle pouvait laisser ses affaires avant de lui demander de le suivre dans le salon, où se trouvait tout le monde.

(...)

Le soleil s'était décliné, laissant place à la lune, pourtant minuit n'était pas encore proche. Ojiro et Hagakure parlait ensemble, tout comme Ashido et Kirishima, comme Kyoka et Denki, comme Sero et Genkiku. Bakugo ? Une veine palpitait sur son front.

Il écoutait parfois les conversations et intervenait quand ça lui chantait, mais un rire l'empêchait parfois de bien entendre. Sa camarade de cuisine n'avait consumé que du coca light (attention, précision) et n'arrêtait pas de rire, comme si elle était ivre.

- T'as déjà regardé Psycho Pass ? demanda Hanta à l'ivre de coca.

- Nope, rit-elle, parfois j'oublies les titres des animes !

- Ça m'arrive aussi, répondit le noiraud en souriant.

Malgré son sourire, le blond vit qu'il avait du mal avec les excès de joie de son interlocutrice.

- Et toi, Kats' ? se tourna soudainement sa camarade de fourneaux vers lui tout en riant. Tu regardes des animes ?

- M'appelle pas comme ça, kidnappée ! s'écria-t-il immédiatement.