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En voyant le regard désespéré de Thomas, et ses yeux brillant de larmes, il comprit qu'il était à bout. Lui même y était, la fureur gravissant des échelons impressionnant dans son corps. Il se retourna vers la grille, la secoua à 2 mains en hurlant le plus fort qu'il le pouvait, ses cheveux blond trempés bondissant sur sa tête :

- SALOPARD DE FILS DE PUTES !

Il se détourne, le visage crispé, les muscles bandés, et repasse à travers la foule, l'oeil aux aguets. Il aperçoit un banc incrusté dans le sol, et se précipite dessus, tentant de l'arracher du sol, Fabrizio et 2 autres gars accourant aussi à ses côtés.

- ÉCARTEZ-VOUS, hurle Thomas à la foule, comprenant le plan de Newt. FAITES DE LA PLACE !

Dans un cri de rage, Newt désancastre le banc du sol, et le porte comme un bélier avec les autres gars.

-REPOSEZ ÇA, cri l'officier. REMETTEZ-LE OÙ VOUS L'AVEZ PRIS !

Thomas repousse les gens qui veulent passer, laissant Newt et les autres foncer vers les grilles.

- UN ! DEUX ! TROIS, hurle Newt, fonçant soudainement dans la grille, les officiers se reculant précipitamment.

Le banc percute la grille dans un bruit sourd, et flanche dangereusement mais ne se brise pas.

- ENCORE, dit Newt avec frénésie, l'adrénaline coulant à flot dans son corps.

Seulement au bout du deuxième coup la grille explose dans un fracas assourdissant. Les officiers venaient de partir en courant, comprenant que la situation allait être hors de contrôle, ne restait que le groom qui n'essaya même pas d'empêcher les 3ème classe de passer.

- Vous n'avez pas le droit de faire ça, dit-il tout de même en agitant les mains en tout sens. Vous n'avez pas le droit, vous devez ...

Fabrizio envoya son poing dans la tête du groom qui s'effondra au sol, inerte.

Si les 3ème classe était enfin libéré, les premières étaient de plus en plus incontrôlable.
La foule de gens devenait dangereuse et violente, voyant les derniers canots partirent. L'officier Leincarter tentait d'encadrer tout ça, mais les gens n'hésitaient pas à jeter à l'eau d'autres personne pour se faire une place à bord des canots de sauvetage.

- NE POUSSEZ PAS ! RECULEZ ! EN ARRIÈRE, RECULEZ, hurlait Leincarter avec colère, des matelots repoussant les plus résistants à coup de grande poutre en bois.

Plus rien n'avait d'importance si ce n'était de sauver sa peau. Les cris grondaient de plus en plus, le froid de la nuit devenant plus mordant de minutes en minutes. Repoussant encore une fois un groupe qui forçait le passage, Leincarter sortit son pistolet sous un excès de colère, et le pointa sur la foule.

- RECULEZ OU JE N'HÉSITERAIS PAS À VOUS ABATTRE COMME DES CHIENS !

Il y eu presque un moment de silence parmis la foule en voyant l'officier les pointer du canon de son pistolet.

- Descendez le canot, dit Leincarter d'une voix sourde en s'adressant aux autres matelots.

Il se tourna dos à la foule, et mit des munitions dans le pistolet, les autres officiers le regardant sans rien dire.

Les canots descendaient lentement au dessus de l'eau, les gens qui n'avaient pas pu monter à bord se précipitant aux fenêtres pour sauter dessus dès que le bateau serait à leur hauteur. Les officiers faisaient usage de la force, donnant des coup à toute rompre, le canot bougeant dangereusement. Partout on entendait des cris et des pleurs, parfois des appels de détresse ou des noms hurlés parmis la foule. Les hommes étaient en majorité sur le pont, rendant les coups que leur envoyait les policiers qui tentaient de maîtriser la situation et de faire régner l'ordre.

Titanic {Newtmas}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant