❝ PARKER ? JE CROIS QUE QUELQUE CHOSE CLOCHE AVEC MOI...❞
Elias Newton s'est toujours retrouvé dans les pires emmerdes possibles. Depuis le moment où il a su marcher, il a toujours mis les pieds là où il ne fallait pas. C'en était presque tragique.
...
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ASSIS AU BORD du trottoir, Elias tire sur sa cigarette tout juste allumée, encore tremblant de colère.
— Elias, ça va ?
La rage lui serrant la gorge, l'adolescent ne répond pas. Il jette un rapide coup d'œil pour découvrir Peter, debout à côté de lui, un air interrogateur sur le visage.
Il tire une longue bouffée de sa cigarette et souffle longuement la fumée grisâtre devant lui sans rien dire.
— Qu'est-ce que tu veux, Parker ? Finit-il par lâcher d'un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu.
— T'as pas l'air bien, Elias, explique Peter d'une voix timide.
Le jeune brun émet un rictus.
— Vraiment ? Se moque-t-il. Tu m'as vu, Parker ? J'ai l'air d'un mort.
Sa voix se brise sur le dernier mot et l'adolescent maudit ses nerfs à vif.
— Si tu savais la matinée que j'ai passée, Parker, souffle-t-il en secouant la tête, sa cigarette entre les lèvres. J'ai l'impression de devenir fou.
« Est-ce seulement une impression, finalement ? »
Peter reste quelques secondes silencieux, mal à l'aise, avant de s'asseoir à côté d'Elias, qui réprime une énième envie de vomir.
— Je peux savoir ce que tu fous ? S'étonne ce dernier.
— Je reste avec toi.
— Dégage, Parker. J'ai besoin d'être seul.
— Tu as envie d'être seul, corrige l'adolescent avec un sourire. Mais je pense que tu as besoin que quelqu'un soit avec toi.
Elias regarde longuement l'adolescent sans rien dire. Si une partie de lui veut lui hurler de le laisser seul, une autre s'apaise.
Le timide sourire sur les lèvres de Peter fait se gonfler le cœur d'Elias. L'adolescent n'a absolument aucune idée de ce qu'il se passe dans sa tête, et pourtant, il semble exactement savoir ce dont le jeune brun a besoin.
— Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Demande Elias.
Peter réfléchit un instant.
— Je sais que tu n'es pas une mauvaise personne, Elias, explique-t-il. Et même si je ne sais pas ce qu'il se passe, je pense te connaître assez pour savoir que même si tu affirmes le contraire, tu ne veux pas être seul.
— Tu ne me connais pas, Parker.
L'adolescent sourit à Elias.
— Tu prends deux sucres dans ton chocolat chaud. Quand tu réfléchis, tu as un tic et tu mords ta lèvre. Tu ne lui diras probablement jamais, mais tu aimes Gwen comme si elle faisait partie de ta famille.