❝ PARKER ? JE CROIS QUE QUELQUE CHOSE CLOCHE AVEC MOI...❞
Elias Newton s'est toujours retrouvé dans les pires emmerdes possibles. Depuis le moment où il a su marcher, il a toujours mis les pieds là où il ne fallait pas. C'en était presque tragique.
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ENCORE SECOUÉ par son emportement face à son père, Elias suit Peter d'un air absent. Ce dernier l'entraîne dans une salle confinée du laboratoire, qu'il ouvre prudemment.
Elias pénètre dans la salle, sombre et étroite. Les lumières s'allument soudain et le jeune brun met plusieurs secondes à réaliser ce qu'il voit.
Devant lui s'étendent une dizaine de cylindres confinés transparent, soigneusement posé derrière une vitre épaisse. Dans chacun des cylindres s'agitent une matière gluante et brillante.
Les yeux de l'adolescent s'écarquillent. Il s'agit de symbiotes. Une dizaine de symbiotes.
Prit d'un soudain vertige, il titube en arrière, parvient à quitter la pièce, et va vomir dans une poubelle sur le côté.
— Elias, ça va ? S'inquiète Peter.
L'adolescent avale plusieurs fois en grimaçant, sentant un poids terrible peser sur son estomac.
— Osborn a crée une dizaine de symbiotes à partir de Venom, arrive-t-il à articuler, sincèrement écœuré.
Il s'adosse au mur, les jambes étendues devant lui.
— Venom, tout va bien ? Demande-t-il.
« Ce sont mes enfants. »
Elias ferme les yeux et grimace de plus belle.
— Ce sont tes enfants, répète-t-il. Parfait.
— Ce sont les enfants de Venom ? S'exclame Peter, un peu perdu.
Le jeune brun lui lance un regard amusé, épuisé.
« Les enfants des symbiotes sont sujet au parricide. »
— Au parricide ? Qu'est-ce que c'est, encore ?
— Quand les enfants veulent tuer leur père, explique Peter après une courte réflexion.
Elias lui lance un regard surpris, comme s'il s'attendait à ce que rien d'autre ne lui tombe dessus.
— Tu veux dire que dans cette pièce, il a dix symbiotes comme toi qui veulent te tuer ?
« Oui. »
L'adolescent pousse un long soupir. Peter retire son masque et s'assoit à côté de lui, l'air inquiet.
— Tu es pâle, Elias.
— Vraiment ? Ironise le jeune brun. C'est étonnant, après la journée que je viens de passer.
