HUIT | PERTE DE CONTRÔLE

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VENDREDI
o2:54 pm

PANIQUÉ, Elias passe frénétiquement ses mains sur ses jambes insensibles

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PANIQUÉ, Elias passe frénétiquement ses mains sur ses jambes insensibles.

— Je ne sens pas mes putain de jambes, Parker, souffle-t-il en écarquillant les yeux.

— Qu-quoi ?

« Si tu as le contrôle, c'est parce que je te le donne. »

La respiration de l'adolescent s'accélère. À ses côtés, Peter s'agite, conscient de la panique de son ami.

— Comment ça, tu ne sens plus tes jambes ? S'inquiète-t-il.

« Si tu mènes tranquillement ta misérable vie d'adolescent, c'est parce que je te laisse la vivre. »

Elias retient une envie de hurler. Un noeud serre ses tripes et les larmes lui montent aux yeux en sentant la puissance écrasante de Venom peser sur son faible corps.

Une sensation désagréable envahit sa poitrine, une force sombre qui coule dans ses veines et se diffuse de son cœur dans tout son corps. Une respiration forte parvient aux oreilles d'Elias qu'il devine comme étant celle de Venom. Inconsciemment, il ferme les yeux et se met à trembler, terrifié.

L'adolescent devient sourd aux bruits autour de lui, les roues des voitures sur le béton de la route disparaissent pour laisser leur place aux battements de son cœur et à la respiration angoissante de Venom à l'intérieur de sa tête. Il grimace et sent une larme couler sur sa joue.

L'espace d'une seconde, Elias se retrouve allongé sur le sol du laboratoire, des débris de verres sur ses vêtements, une douleur sourde à l'arrière du crâne. Ses yeux entrouverts parviennent à discerner une matière noire gluante se mouvant vers son bras blessé entendu sur le sol froid.

Ce sont les mains chaudes de Peter sur ses avants bras qui le ramènent à la réalité. Ce dernier, les yeux écarquillés par l'inquiétude et la confusion, accroupis devant Elias, le secoue pour le ramener à lui.

— Elias ? Appelle-t-il quand l'intéressé ouvre les yeux.

L'adolescent a le front couvert de sueur. Haletant, les yeux apeurés remplis de larmes, il avale plusieurs fois avant de réussir à articuler :

— Parker... Je crois que quelque chose cloche avec moi...

« Dit un mot de plus et je l'égorge. »

Elias grimace et ferme les yeux, réprimant une fois de plus l'envie de vomir lui démangeant l'estomac.

— Je vais bien, parvient-il à souffler d'une voix rauque.

— Tu es un terrible menteur, Elias, rétorque Peter en scrutant son visage pâle.

— Parker, c'est bon, répète Elias.

VENOM ⊳ P. ParkerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant