❝ PARKER ? JE CROIS QUE QUELQUE CHOSE CLOCHE AVEC MOI...❞
Elias Newton s'est toujours retrouvé dans les pires emmerdes possibles. Depuis le moment où il a su marcher, il a toujours mis les pieds là où il ne fallait pas. C'en était presque tragique.
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— T'es une pauvre merde, Elias, déclare l'adolescent en regardant son reflet dans le miroir.
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Elias Newton s'est toujours retrouvé dans les pires emmerdes possibles. Depuis le moment où il a su marcher, il a toujours mît les pieds là où il ne fallait pas. C'en était presque tragique.
Les adultes autour de lui affirmaient qu'il s'agissait de l'influence de sa mère, comme s'ils l'avaient connue personnellement. Ils disaient qu' « avec une mère aussi paumée, le pauvre gamin ne pouvait pas vraiment faire mieux ». Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'Elias écoutait. Pire, qu'il les comprenait. Mais l'enfant ne bronchait pas, toute son école connaissait la douloureuse histoire de sa mère et de son addiction.
Mais ce n'est pas les paroles de parents immatures et négatifs qui ont brisé l'enfant. Ce ne sont pas non-plus les éternelles promesses de guérison de sa mère auxquelles plus personne, même pas elle-même, ne croyait. C'est son père qui l'a brisé. Lui et son regard désapprobateur, ses remarques méprisantes, ses silences déçus.
Aux yeux de la seule personne qu'Elias voulait rendre fière, il était une constante source de déception.
Peu importe ce qu'il faisait, peu importe à quel point il essayait, aux yeux de son père, ce n'était jamais assez. Ses notes en français ont toujours été excellentes, mais son père ne s'intéressait qu'à celles des matières scientifiques, domaine dans lequel, peu importe les cours particuliers et les effort d'Elias, ce dernier ne faisait qu'échouer.
Si l'enfant, en grandissant, était loin d'être le plus populaire de la cours de récréation, Elias s'est tout de même fait une amie. Gwen Stacy, la dernière personne sur Terre avec qui il imaginait s'entendre aussi bien et la seule avec qui il n'avait pas besoin de parler pour communiquer. Mais les sourires sarcastiques et les yeux pétillants de la jeune blonde n'ont jamais réussi à remplir le vide laissé par l'amour manquant de son père.
Aussi, Elias a toujours préféré les garçons, mais ça, personne n'a jamais semblé y faire attention.
