❝ PARKER ? JE CROIS QUE QUELQUE CHOSE CLOCHE AVEC MOI...❞
Elias Newton s'est toujours retrouvé dans les pires emmerdes possibles. Depuis le moment où il a su marcher, il a toujours mis les pieds là où il ne fallait pas. C'en était presque tragique.
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ELIAS SE DEBARRASSE rapidement de la veste de son costume qui laisse sur une chaise. Il commence sans grande difficulté à traverser la foule de lycéens entrain de danser sur la piste.
— Venom ? Qu'est-ce que tu voulais dire quand tu disais que notre symbiose était terminée ?
« Nos organismes se sont coordonnés de manière à ne faire qu'un. »
— Ce qui veut dire... ?
« Nous sommes plus forts. »
Elias évite un couple entrain de tourner en glissant sur le côté.
— Le timing est parfait : on est sur le point d'aller taper des vilains ! Se réjouit-il.
« OK, quel est le plan ? »
— Je viens de le dire : on va taper des vilains.
« Elias, ce n'est pas un plan. »
— Vraiment ? C'est quoi ton plan, alors ?
« On mange des têtes. Celles des vilains. »
Le jeune brun arrête de marcher, excédé.
— Venom, je te l'ai déjà dit, rappelle-t-il en jetant un bref coup d'œil autour de lui. On ne mange pas de têtes. Jamais.
Elias fait soudain volte-face et saisit l'avant-bras de Gwen, qui allait lui tapoter l'épaule. La jeune blonde écarquille légèrement les yeux, surprise.
— Depuis quand est-ce que tes réflexes sont-ils devenu si bons ? S'étonne-t-elle, impressionnée.
— J'ai eu une longue journée... J'ai- heu... Super sensible, très fatigué, longue journée.
Gwen acquiesce lentement, amusée.
— Tu as manqué la première danse, fait-elle remarquer.
— Je me suis endormi.
— À un bal ?
— J'ai eu une nuit courte. Et une longue journée.
— Oui, c'est ce que tu m'as déjà dit. Trois fois. Dans la dernière minute, fait remarquer l'adolescente sur le ton de la confidence.
— Désolé, je-
— Tu as eu une longue journée, le coupe Gwen. J'ai compris. Mais je ne suis pas venue te parler de ton rythme de sommeil, quelqu'un est passé toute à l'heure, il te cherchait.
Elias relève la tête, attentif.
— Mon père ? Qu'est-ce que tu lui as dit ?
— Heu, non, ce n'était pas ton père. Il portait un badge, mais je n'ai pas pu lire son nom. Son fils est au lycée avec nous, il me semble.
