L'arrivé

1.3K 91 3
                                    

La voiture roule encore un moment, un long moment, sans que les deux garçons échangent d'autres paroles. C'est mieux ainsi, d'après Phil.

---

Mao n'aime pas cette lourde ambiance de silence entre eux. Malgré sa timidité, il aimerait quand même en apprendre plus sur lui. Il as l'air si intéressant comme personne.

Puis le moteur s'arrête devant un grand bâtiment à plusieurs étages, il ressemble presque à une prison et Phil sort en premier du véhicule.

Quand il voit que la voiture est arrêtée et que Phil est déjà sorti de celle-ci, il fit de même en mettant son sac sur son épaule gauche avant de refermer la portière gauche.

- Tu vis ici ?  Demande-t-il un peu perplexe en voyant un grand bâtiment blanc avec des airs sinistre de l'extérieur, il préfère même pas imaginer l'intérieur, même s'il va le découvrir rapidement. 

---

L'homme as du mal à croire qu'il n'est toujours pas compris où il est. Pourtant, le bâtiment ressemble à tout sauf à un immeuble à appartements et cela est bien nommé sur l'enseigne à l'extérieur.

- Non, je travaille, suis-moi, dit-il toujours d'une voix neutre et ferme.

Il se dirige donc vers les grandes portes sans même attendre de voir si le jeune le suit et arrive à la première porte qui s'ouvre sur elle-même et entre dans le bâtiment. Phil sort son badge qui ouvre automatiquement la deuxième porte.

---

Le jeune suit son tuteur en étant derrière lui. Il marche assez rapidement pour ne pas trop s'écarter.

- Oh d'accord !

Mao reste derrière l'homme, il n'aime pas trop les gens qui le regardent bizarrement. Il se sent dévisagé, comme s'il n'ai pas humain.

Une dame aux longs cheveux noir attaché en queue de cheval portant une longue robe blanche avec une chemise aussi blanche que le reste du bâtiment arriva et regarde Mao en le scrutant de haut en bas, pour ensuite sourire à Phil.

- Oh, un petit nouveau ; dit-elle d'un léger ton enjoué.

- Nouveau ? ; Mao ne comprend pas vraiment le sens de ce mot dans ce contexte.

---

- Oui, je vais le conduire à sa chambre, je n'ai pas le temps pour la discussion.

Toujours aussi charmant Phil ; elle retourne à ses occupations avec un léger sourire moqueur.

L'homme continu alors son chemin à travers les couloirs blancs, qui semble infini, sans se soucier des paroles de sa collègue.

Après un moment, Phil s'arrête devant une porte et mit sa main sur un scanner qui répond positif, puis la porte s'ouvre donc par la suite.

Humain de laboratoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant