Numéro 103

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Mao s'approche un peu plus de Phil n'aimant pas vraiment les gens d'ici. Comment dire? Ils l'effrayaient avec leurs regards curieux et froids.

- Ma chambre ? Je ne dors pas chez toi ? ; dit-il, ne comprenant pas ce qui arrivait.

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- Hm?

Phil le regarde comme si c'était évident que non. Personne ne vient chez lui, il n'aime pas trop ça non plus, les gens sont souvent sales, pleins de bactéries extérieurs et de toute façon, il n'est pas vraiment sociable.

- Bien sûr que non. Entre, ici c'est ta chambre ici.

Il s'écarte pour le laissez-passer en le scrutant des yeux de bas en haut.

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Une mine molle se dessine sur son visage. Ce n'est pas ce qui était prévu! Il ne veut pas vivre ici dans un endroit tout blanc sans vraiment de forme de vie autre que les autres adultes en chemises blanches qui le regardaient bizarrement.

- Mais...

Il baisse le regard et entre dans la chambre, puis il dépose son sac sur le lit blanc qui lui semble d'une minceur comme s'il était en feuilles de papier. Des murs tout autant blancs que les autres murs du bâtiment, une petite commode blanche ai disposé dans le coin à gauche, une petite table de chevet blanche à coter du lit et une lumière au plafond qui ait aveuglante. Une salle de bain ai aussi présente.

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Après être entré à son tour, il alla ouvrir la porte de la petite salle de bain pour la montrer à Mao. Une salle de bain très clair, disposant d'une toilette, un lavabo et une douche avec les mêmes dispositifs qu'une chambre en psychiatrie pour faire en sorte que les cobayes n'essaie pas de se suicider, par n'importe quelle moyen possible.

- Bien, tu devrais te changer et mettre ses vêtements.

Il montre des doigts une tenue parfaitement pliée au coin du lit. Un chandail blanc et un pantalon court blanc aussi, tous les cobayes sont vêtus de façon identique.

- Tu as des livres à ta disposition et un bouton express en cas d'urgence. Des questions ?

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Mao regarde un peu partout dans la chambre. C'est si clair et vide. Ça l'ennui un peu qu'il n'est aucune couleur, que du blanc et un peu de gris clair, Mais ce qui le fâche le plus, c'est de ne pas comprendre pourquoi il se retrouve ici et non dans une jolie maison.

« Me changer ? » se demande Mao, confus.

- D'accord. Et non.

Il se dirige donc pour prendre les vêtements au coin du lit, puis part se changer dans la salle de bain de la chambre, pour enfiler les vêtements qui lui avait été ordonné de mettre.

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Bon, eh bien, je te laisse alors. Tu seras appelé en temps voulu.

L'homme sort à nouveau de la pièce, la porte se ferme automatiquement derrière lui. Une bonne chose de fait, sans doute la plus pénible. Il se rendit compte que c'était la première fois qu'un des enfants amenés ici était aussi calme. Il était peut-être différent.

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Quand Mao, eu fini de se changer, il se regarda dans la glace du miroir, c'est si fade comme vêtement, mais bon, il n'a pas trop le choix, il alla donc fouiller dans son sac pour y sortir un cahier de feuilles blanches et des crayons et il va s'assoir sur son lit, dos contre le mur pour y dessiner, ne sachant pas quoi faire.

C'est long et pénible.

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Il rejoint les autres dans la salle d'observation. Là-bas, il y as des ordinateurs avec des images des chambres. Évidemment, il y as des caméras qui surveillaient constamment Mao.

Peut-être qu'il sera un élément intéressant. C'est quel numéro ? ; demande-t-il à un de ses collègues présents.

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Mao trouva le temps long. Il aurait préféré passer du temps avec son nouveau tuteur que devoir s'occuper dans sa chambre, qui le déprime. C'était encore plus long que passer du temps à l'orphelinat.

Il finit par se désintéresser de dessiner, donc il les range dans la bibliothèque disposée dans la chambre et se couche sur son lit, face au mur.

C'est si silencieux.

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- 103? D'accord.

Phil regarda les écrans, tout sembla en ordre. Et on pouvait y voir que Mao, c'est bel et bien changé.

Il alla mettre la petite pancarte avec le numéro 103 sur la porte de la chambre.

Humain de laboratoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant