On sort?

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Kun se redressa. Il devait se ressaisir maintenant, ça ne lui ressemblait pas de faire ce genre de caprice. Il s'était toujours contrôlé jusqu'à maintenant. 

Il rangeait alors ses affaires après s'être calmé.

Mao
13 juillet 2018
Au laboratoire

Mao resta dans son coin un long moment à murmurer des trucs sale...

Puis il finit par retourné dans la salle de bain pour si enfermé... Pour s'arracher la peau encore...

Kun
13 juillet 2018
Au laboratoire

La journée toucha à sa fin doucement. Les scientifiques partaient les uns après les autres, sauf Kun évidemment. 

Il avait prévu de rester. Alors que tout le monde fut partit, il éteigna les caméras et retournait voir Mao, beaucoup plus serein à présent. Il toqua à la porte avant de doucement entrer.

- Mao?

Mao

Mao était toujours dans la salle de bain. Il y avait rester toute la journée à s'arracher les bras, mais a un moment il n'y arrivait plus a cause des tremblements.

- Je... Je suis là...

Mao avait la tête contre le mur de la douche, les yeux fermés. Il tremblait toujours...

Kun

-Tu veux bien m'ouvrir? S'il te plaît...

Kun semblait vouloir y aller en douceur. Sa voix était rassurante, presque apaisante. Il n'était plus du tout comme tout à l'heure. Il espérait que cette fois, Mao l'écoute.

Mao

Mao se leva difficilement pour venir lui ouvrir.

Il était encore pleins de sang, il s'en foutait d'être ainsi..

Il avait une tête d'enterrement.

Kun

Kun fit semblant de rester impassible en voyant son état.
Il s'était promis de rester professionnels, c'était mieux ainsi pour tout le monde...

Il rentrait alors dans la pièce et s'assit sur le sol, ouvrant la malette avec des affaires de soins.

- Viens ici...

Mao

Mao l'écouta et il venu proche de Kun en s'assoyant devant lui, la tête basse.

Mao savait que maintenant, son petit nuage était finit et que Kun... Bah il ne tenait plus à lui comme avant...

Mais pour aller un peu mieux, Mao profitait du temps avec lui... Étant cobaye.. Et non ami...

Kun

Kun prenait alors ses outils comme un vrai médecin. Pour une fois, il allait vraiment soigner quelqu'un.

Il prenait alors la main de Mao pour le faire tendre le bras, et versait du désinfectant dessus.
Il faisait ça avec sérieux.

Mao

Mao serra les dents en sentant les larmes coulé sur ses joues.

Ça fessait vraiment mal... C'était atroce...

- Kun... On ne fera plus jamais le test de l'autres jours...?

Kun

Son regard croisa le sien. Et le revoilà à parler de ça...

Évidemment qu'il en avait envie... Mais si il se laissait guider par ses envies. Qui sait jusqu'où il pourrait allé?

- Tu voulais sortir non?

Mao

Mao rebaissa le regard, honteux.

- Pardon...

Il laissa Kun le soigné sans faire de caprices. Il se sentait mal de donné autant de mal à Kun...

- Oui... Mais bon...

Kun

Certaines blessures étaient trop profondes pour se contenter de les banders.  Il se mit alors à coudre quelques points de souture, ça lui demandait beaucoup de précision et de concentration. Cependant Kun avait l'air passionnés par ce qu'il faisait...

Une longue heure plus tard, il avait terminé de tout soigner.

Mao

Mao n'avait même pas fait de caprices quand Kun lui avait fait les points.

Il était silencieux, le regard vide et la tête basse...

Il était mal à l'aise vis-à-vis l'ambiance...

Kun

Kun rangeait calmement ses affaires dans sa petite valise. Une fois cela fait, il se redressa en le regardant.

- Allez, on y va...

Mao

- Où on va?

Mao ne comprenait pas, il était si perdu... Il croyait ne plus avoir le droit de sortir prendre l'air...

Il allait se grattait la nuque nerveusement, mais au lieu, il joua avec une mèche de ses cheveux.

Kun

Kun faisait quelques pas vers la porte. Puis il se retourna vers Mao.

- Dehors.

Il continuait son chemin, mettant sa main dans ses poches.

Mao

- On va faire quoi dehors...?

Il le suivit de près en restant derrière lui. Puis il se mit a se ronger les ongles à cause du stress.

Kun

Kun ouvrait les portes, traversait Les couloir et avant d'ouvrir la dernière il le regardait à nouveau.

- Tu... Ne veux pas?

Mao

- Oui..

Mao le regarda dans les yeux. Il avait l'air triste.

- On y va?

Humain de laboratoire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant