Opposée

CHAPITRE 1

- Johanna, je t'en prie viens!

-Bon ok. Mais je te préviens je ne veux pas entendre parler de ton "trou".

Je l'observais faire des guillemets avec ses doigts et lever les yeux aux ciel. J'étais la seule à le voir ce trou..

Tout le monde me prenait pour une folle.

-Et si nous allions au lac? S'il te plait Tali!

*soupir* elle sautillait partout comme une gamine. Mais Johanna s'intéressait à tout ce qui possédait une queue entre les jambes du principe où ils étaient populaire.

-Okaay.

Je la regardais se trémousser devant Scoth et ses potes. J'étais allongée dans l'herbe. Je fermais les yeux. Le soleil filtrait entre mes paupières qui me paraissaient jaunes.

-Tali?

Oh non! Pas lui!

-Mathias.

-Je peux te parler une seconde?

-Pour me dire quoi?

-Tali... ~il chuchotait~ Je t'aime.

Je n'ai rien répondu. J'ai pris mes affaires et je suis partie. Je lui avais laissé trois chances. Trois! Mathias ne méritait pas que je lui redonne l'occasion de me briser le coeur. Alors, je suis partie.

Je rentrais dans mon bungalow. Nous étions tous en vacances ensemble avec nos parents. C'était un projet de la ville. "Faire rapproché les dernières années par un voyage scolaire pour commencer leur dernière année avec le lus de liens possible". Pfff. Comment nous pourrir l'été plutôt non? J'allumais la télévision mais je tombais endormie.

- J'ouvrais les yeux. J'étais dans les bois. Il faisait nuit. J'avais du encore faire une crise de somnambulisme. J'ai entendu Johanna crier mon nom. Puis ma mère. Alors j'ai répondu que j'étais là et elles sont arrivées en courant. Nous sommes retourné au bungalow. Et j'ai vu cette silhouette. Un immense oiseau est passé au dessus de nos têtes. Mais j'étais toujours la seule à le voir. Je me retrouvais dans le vide. Je tombais. J'allais mourir.-

Je me suis réveillée en sursaut. Je venais encore de rêver de ce modi trou de ciel bleu ! Il fallait que je tire tout ça au clair. C'était décidé, demain je partirais. Je verrais ce qui perçait la colline d'un bleu pétant que j'étais la seule à voir. Je ne pouvais pas être folle.

C'était la fin d'après - midi. J'avais passé la journée à attendre que Johanna revienne. Elle et ses parents étaient dans le même Bungalow que nous. Je partageais donc ma chambre avec elle. La porte s'ouvrit.

-Johanna?

-Nonnn.

J'entendais le sourire qui résonnait dans la voix de ma mère.

-Salut Man.

Je me levais. Elle n'étais pas seule. Ma soeur -Samantha- était avec elle.

-Alors petite soeur tu ne viens pas dire bonjour?

Samantha étais 5ans plus vieille que moi. Elle avait donc 22 ans.

Je lui sautais dans les bras.

-Alors tes études de véto?

-Tout ce passe bien. J'ai réussi les examens. Maman ne te l'a pas dit?

-Elle a du oublier.

Nous sommes partis dans la cuisine.Nous avons préparé le repas et ensuite je suis partie dans ma chambre. Il était 22H00. Johanna n'était toujours pas rentrée. Je lui sonnait.

-Tali ! Je t'en prie viens me chercher.

-Tu es où ?

-Au lac.

-J'arrive.

Elle était derrière la voiture de Mathias.

-Qu'est ce qui se passe?

Elle m'a sauté dessus. Elle pleurait.

-Scoth.. Il a essayé de...

Elle n'a pas terminé sa phrase mais j'avais compris. Elle pleurait.

-J'appelle les flics.

-Non! Il a juste essayé de me toucher mais je ne me suis pas laissée faire.

-Ok. Mais je vais le trouver.

-Non, s'il te plait.

Mais j'étais déjà en route. J'étais folle de rage. Je les apperçu. Il était avec les autres comme si de rien était.

-SCOTH!

Il c'est retourné.

-Espèce d'enflure ! Ça t'amuses de traumatiser les nanas en voulant les les toucher?! Connard va!

-Ta gueule.

Je suis arrivée vers lui. Il me tournait le dos alors je lui ai saisit l'épaule.

-Dégage!

La puissance de ses bras me fit perdre équilibre. Je tombais par terre les fesses endorlorie.

Je me suis relevée.

-Ça t'amuses alors de t'attaquer au plus faible?

J'ai pris mon poing et je lui ai mit dans la figure. Il tomba par terre. Les rires c'étaient transformé en silence.

-La prochaine fois que tu la touches je te tue !!

Je suis repartie furaxe. J'ai raconté la scène à Johanna. Elle riait.

-Waw! Je ne savais pas que chez toi un excès de colère se transformait en une force sur-humaine.

Nous sommes repartie nous couché. Demain j'irais voir ce qui me tracassait depuis mon arrivée. Le ciel au milieu de la colline.