Opposée

CHAPITRE 16

J'étais rentrée chez moi sans rien dire. Je ne faisais que penser. Comment étais-ce possible? Bizarrement je me sentais soulagée, comme si un poids se soulevait de ma poitrine. Au fond, je savais que j'étais différente, mais je ne m'imaginais pas que j'étais un Démon. D'ailleurs qu'était réellement un Démon? Il fallait que je comprenne. Je suis sorti enfilant ma veste en cuire qui trainais sur mon lit.

-Où vas-tu Tali?

-Faire un tour.

-Tu restes ici temps que tu ne m'auras pas dit où.

-Maman, j'ai besoin de parler à Grégoire.

-D'accord...

Je suis sortie et je suis partie en sprint jusqu'au parc.

Grégoire était assis sur un banc et il contemplais l'étendue d'eau devant lui.

-Salut Tali.

-Je dois te parler.

-Je t'écoute.

-Qu'est ce qu'un démon précisément?

-Une personne dotée de pouvoir, une personne qui a des ailes noirs du à la haine qui l'imprègne.

-Et?

-Écoute Tali je suis un ange moi pas un Démon. Va demander à Brandon.

Ce qu'il me dit me peine alors je pars.

-Tali attends!

Il me saisi par la main.

-C'est compliqué, Tali. Pardonne moi. Je t'aime, mais nous ne sommes pas censé. L'amour entre les anges et les démons est interdit.

-Il doit y avoir une erreur. Je ne peux pas être un démon.

Il soupir.

-Tu sais où je peux trouver Brandon?

-A l'ancienne Chapelle.

Je ris intérieurement. Quel drôle d'endroit pour un Démon, quelqu'un qui est normalement mauvais. Je suis mauvaise.

-Brandon ?

Il descend d'un coup d'ailes et atterrit devant moi.  Il me dépasse d'une tête, et m'observe.

-Tali.

-Brandon.

Il s'avance vers moi et me prends dans ses bras. Je ne sais pas trop quoi faire, alors je reste là les bras le long du corps.

Il releva les yeux et m'observa d'un air peiné.

-J'ai des questions à te poser.

-Je t'écoute.

-Comment tu es devenu un Démon.

Il rigola. Un rire remplie de sarcasme, un rire qui paraissait presque comme un soupir.

-Dieu, le bon vieux "Dieu"... Il y a des guerres qui règne là haut, et Dieu essayait toujours de gagner plus de terrain sois disant pour répandre la paix au delà des frontières. J'étais guerrier comme Grégoire c'est là que l'on c'est connu. Nous étions dans la même équipe. Un jour alors que nous étions dans un village, il a prit feu. Grégoire et moi n'en étions pas informé. J'ai essayé de sauver les enfants, tout comme Grégoire d'ailleurs. Et des amis à nous nous ont assommé. Ils nous ont proposé deux choix. Oublié cette incident, et continuer la guerre ou rester là et assumer. Nous n'avons pas vraiment compris ce qu'on avait fait et quand nous avons réclamé des explications, nous avons compris que le feu avait été provoqué.