CHAPITRE 4

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-Tali! Debout grosse feignasse!

Je m'éveillais en sursaut. La nuit avait été rude. Je n'arrêtais pas de rêver de ses ailes géantes. Mon réveil affichait 8h30.

-Enfin, Johanna! Il est 8h30! Pour des putains de magasins!!

-Habille-toi. J'en ai rien à foutre.

Nous étions pire que chien et chat mais on s'aimaient plus que des soeurs. Une sorte de Tom et Jerry. On s'engueule toujours mais l'une ne vie pas sans l'autre. Je me suis mise debout et je suis partie me doucher. L'eau de la douche était bouillante, et quand j'en sortit un frisson me parcoura de la tête au pieds. J'enfillais un legging noir, des converses et une chemise en jeans. Mes cheveux en un chignon fait à la va vite. Un trait d'elyner et un peu de mascara. Quand j'eu fini il était 9h15.

-On est go?

-Ok.

Le centre-ville était bondé. Le programme d'aujourd'hui était de nous changer les idées. Je voyais déjà le changement d'idée de Johanna. Les mecs. La journée allait être longue. Bref.

-Oh! Regarde ses chaussures!

Je tournais les yeux pour apercevoir une paire de chaussures beige avec des talons compensés. Et puis je le vis. Le vendeur. Il était brun, les yeux vert la peau mate. Rien de particuliers, sauf quand on voyait ses ailes. Je suis restée bouche bée à le fixer.

-Et oh, Tali revient parmi nous !

Je clignais des yeux en regardant ma meilleure amie. J'observait les alentours, et personne sauf lui ne possédaient d'ailes. Je le regardais encore une fois. Toujours là. Je ne pouvais pas être la seule à voir ça, si?

-Regarde ce vendeur...

-Ouais quoi?

-Son look...

-Oui si tu aimes le classique qui se la pette. Enfin Tali je pensais que ce n'était pas ton genre de garçon.

Si. J'étais la seule.

-Non, tu sais bien j'aime les garçons torturer genre Edward Cullen.

Je riais jaune. Comment dire à sa meilleure amie ~Tiens Jo j'ai oublié de te dire:  je vois des humains avec des ailes de plus de deux mètres. Oh mais ne t'inquiète pas! Je suis la seule à les voire.

Nous sommes repartie et je n'en ai plus croisé un seul.

*DRING*

-Ouais?? Oh ! Wesley? Mmhmh. Oui je devrais pouvoir m'arranger. À tout de suite bisous.

Johanna se tourna vers moi sourire d'excuse aux lèvres. Je ne le connaissais que trop bien.

-C'est Wesley... Un garçon charmant que j'ai rencontré hier pendant que tu dormais...Il veut me voir. Maintenant.

-Notre sortie est annulée alors?

-Non! Je.. attends je le rappelle.

-C'est bon Jo' vas-y.

-Sérieux?

-Oui.

-T'es la meilleure. Je te sonne dans une heure ok?

J'hochais la tête. Elle me fit la biz et partit. Je souriais malgré tout. Direction le parc c'était le plus beau endroit de la ville et aussi le meilleur pour réfléchir. Et en se moment c'est ce qu'il me manquait. Réfléchir à ce qu'il c'était passé. Le trou de ciel, l'oiseau par la fenêtre, mon somnambulisme, le vendeur dans le magasin. Je devais tirer tout ça au clair.

Je partais direction le parc. Je vi une paire d'ailes au loin. Mais comment dire si je n'étais pas parano? Si ce n'était qu'un oiseau?

Le parc était vide et je m'installais à coté du coure d'eau qui coupais l'espace vert en deux. Les pieds dans l'eau je sortie mes écouteurs les enfilait. Je me couchais dans l'herbe. Mes cheveux y était éparpillé. Avec la main droite j'arrachais l'herbe. J'adorais l'odeur de l'herbe coupée.

Je me suis redressée. J'avais enviede Milshake, alors je suis partie en chercher un. En chemin je l'ai vu au loin. Il était grand, châtain claire. Et il possédait une paire d'ailes de plus de deux mètres. Malgré tout les gens lui marchaient sur les pieds comme si de rien était. Je devais tirer ça au clair Savoir si j'étais folle. Je suis passée à côté de lui en regardant mon gsm. Je lui ai bourré dedans. Ou du moins à son aile. Je pensais qu'il resterais normal, qu'il ne réagirais pas. Que j'étais folle et que tout ça était plausible. Non. Il a dévillé, comme si quelqu'un lui avait bourré dedans. Il c'est retourné en me regardant avec de grands yeux, la bouche ouverte. Il avait l'air horrifié  Comme si il venait de voir le diable.

Je me suis retournée et je l'ai regardé. J'ai observé ses ailes. Je comprenais. Je les voyais, je les sentais mais j'étais bien la seule avec ceux qui les possédaient.

OpposéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant