CHAPITRE 3

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Je me réveillais. Je me redressais les jambes dans le vide. Le miroir en face du lit me montrait mon reflet. Blonde, les yeux turquoise j'avais tout de la tête d'un ange. J'étais l'inverse de Johanna. Depuis la maternelle nous avons été des inverses. Elle est brune les yeux brun. Elle aime les math's et moi le français. Elle c'est danser je sais chanter. Mais nous étions meilleure amies pour ça. Nous nous complétions. Je me suis mise debout. Ma tête tournait. Je suis descendue hésitante. Ma soeur était dans le fond de l'escalier. Ses cheveux blonds était mouillé et ses yeux bruns endormi.

-Maman! Tali est réveillée!

J'ai vu ma mère débarquer. Puis Johanna.

Je me suis installée à table après m'être lavée. Maman faisait deq oeufs brouillé et du bacon. Mon ventre gargouillait, il était temps que je mange. Je mis une fourchette en bouche.

-Tali que c'est-il passé?

Et merde ! J'étais tellement fatiguée je n'avais pas réfléchi à ce que j'allais leurs dire. J'avalais mes oeufs de travers. Une quinte de toux me secoua, ce qui me laissa pile le temps de trouver une excuse.

Rien j'étais dans les bois et je suis tombée. J'ai du me cogner le crâne et être restée inconsciente un bon bout de temps. Je ne me souviens de rien mais au mal de crâne et au griffures que j'ai je suis pose que c'est ce qu'il c'est passé.

-Bien. Mais je t'interdit d'encore aller te promener seule dans les bois.

-Oui maman.

Je chipais un toast beurré, me levait et remontait dans ma chambre. J'avais un mal fou à la tête.

Johanna débarqua comme une furie dans la chambre.

-Tu aurais vu Mathias hier ! Il était tout paniqué! Tu sais quand on te tenais...Bah tu es retombée dans les vapes  et il t'a porté jusqu'à la voiture. Se matin il m'a sonné pour savoir si tu allais bien...ce mec est trop craquant!

-Oui, trop.

-Enfin ne sois pas si méchante avec lui...il a des soucis de famille.

-Ouais mais je suis pas son souffre douleur ok? Bref je veux pas en parler.

Un sifflement aigu se mit à résonner dans ma tête. Je me massait les tempes, une grimace de douleur sur le visage.

-Ça va?

-Oui j'ai juste la migraine.

-Ok. je te laisse te reposer alors. Demain je nous ai prévu une sortie en ville, tu vas voir ça va te changer les idées.

-Merci Jo'.

-Pas de quoi Ta'.

Elle était repartie. Hier, quand je suis revenue je n'avais pas de sac. Et aujourd'hui il était sur le siège de mon bureau. Et cette histoire de ciel au milieu du sol? Tout ça était vraiment bizarre. Et si j'étais vraiment folle?? Je mourrais de chaud alors j'ai ouvert la porte. J'ai vu une paires d'ailes immense passé tout prés du toit. J'ai poussé un cri aigu et je me suis reculée de la fenêtre.

-Qui a-t-il?!

Je reprenais mon souffle avant de répondre.

-rien ne t'inquiète pas. juste une araignée.

Encore un mensonge mais si je lui disais qu'une paire d'ailes de plus de deux mètres étais passée au dessus du toit elle me prendrait pour une dingue. Et à coup sur ma mère me mettrais à l'asile. Je me suis rapprochée de la fenêtre. IL n'y avait rien. Je devais être barge finalement.

Je suis repartie dormir un peu. Espérant que mon mal de crâne passe. Ou du moins, s'estompe un peu.

Je me suis réveillée en début de soirée. Johanna était sur le bord de mon lit entrain de me fixer.

-Quoi jo?

-Il y a une fête chez Mathias se soir. dit moi que tu viens !

-Johanna!

-Si te plait!

Elle faisait sa voix de bébé et battait des paupières.

-Okay.

-Tiens je t'ai préparé ta tenue ! et maquille toi !

J'enfillais la robe en dentelles blanc cassé qu'elle m'avait préparée.  Je me mit un peu de fards à paupière  et un trait de crayon un peu de mascara et je suis partie.

-Tu es canon!

-Bref.

Je rougissait alors je me suis dépêchée de partir.

J'apperçu Mathias au loin et avant de pouvoir l'éviter, il m 'avait trouvée.

-Tu es belle.

-Merci.

Je m'étais faites draguée par 4 garçons que Mathias remballait à peine ils étaient éloigné de moi. Dans un certains sens ça m'arrangeais. Je suis rentrée chez moi et je suis partie dormir.

Je rêvais  de cette oiseau immense passé au dessus du toit. Quand j'ouvrais les yeux je me pris pour une dingue. J'étais debout devant mon sac. LA boussole en main des chaussures au pieds et ma veste sur le dos. Être somnambule n'était pas top tout les jours. Pourtant, je sentais que ce n'était pas à cause de mon somnambulisme. Il y avait plus derrière tout ça.

OpposéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant