Opposée

CHAPITRE 20

J'avais passé une nuit atroce. Je me suis réveillée en sueur. Je faisais des cauchemars depuis la soirée. Je me suis levée et je me suis assise, le dos contre la baie de la fenêtre. Il faisait froid dehors, et il y avait de la buée sur ma fenêtre. J'ai posé la main dessus, ça a laissé une trace. Ca faisait 2 semaines et demi passée, que tout était bizarre. Je me suis levée, j'ai enfilé mon sweet et mon jeans et je suis partie marcher. J'ai entendu un bruit et je me suis retournée.

-Que fais-tu là, Tali ?

-Et toi, tu fou quoi là ?!

-Oh, rien je te suis comme un psychopathe, c'est tout. En réalité, je veux te tuer mais c'est plus drôle d'attendre et de t'observer pour le moment.

J'ai reculé d'un pas, prête à partir en courant si il bougeait. Il c'est mit à rire.

-Tali, je plaisante !

J'ai fermé les yeux pour faire comme si j'étais soulagée, mais en réalité je reprenais mes esprits. J'étais vraiment troublée.

-Tu as des nouvelles de Brandon ?

-Non.

-Il c'est volatilisé du jour au lendemain, c'est bizarre.

Je n'ai rien répondu. Il avait marqué la fin de sa phrase, et ça me mettait mal à l'aise. Je suis partie en direction du parc. J'espérais trouver Grégoire, que Mathias parte. Il me faisait peur. Les fleurs du parc étaient fanées, et j'avais l'impression que l'air me piquait à la gorge. J'ai entendu un bruit, et j'ai vu Grégoire.

-Et toi, tu fais quoi là ?

-Je devrais te poser la même question.

-Je vois que tout le monde aime se promener la nuit. Bon, je vous laisse à demain, les amis.

Il est partit. Il avait encore insisté sur la fin de sa phrase, comme pour nous laisser un message. J'avais vraiment horreur de ça.

-Je n'aime pas ce type.

-Nous sommes deux.

Grégoire m'a raccompagné chez moi, et je me suis allongée dans mon lit. Quand je me suis levée au matin, mes yeux étaient rouges et j'avais des cernes énormes. Je suis allée en cours, Grégoire a passé la journée avec moi. Lui et Johanna s'entendaient bien, du moins jusqu'au jour de la soirée. Je ne savais pas pourquoi, mais tout avait changé depuis.

J'ai entendu la sonnette, et je suis partie pour ouvrir la porte mais ma mère était déjà entrain de le faire.

-Oh...euh, bonjour Mathias, que puis-je faire pour toi ?

-J'aurais voulu parler à Tali.

Je me suis mise derrière ma mère et j'ai fusillé cet abruti du regard. Si j'avais pu, je l'aurais tué. Cette pensée me donna un frisson. Je ne pouvais pas dire le contraire, en se moment j'avais du mal à contrôler mes émotions, surtout la colère, le tourment ou la tristesse. Comme si tout était décuplé.

-Tu me veux quoi, encore ?!

-Je dois te parler, Tali.

Je suis sortie et j'ai refermé la porte derrière moi.

-Quoi ?!

Il a posé sa main sur ma joue, et il m'a regardé droit dans les yeux. J'ai été comme déconnectée du monde, comme si autour il n'y avait plus rien. Il m'a parlé mais quand ma mère a ouvert la porte et qu'il a retiré sa main, j'ai tout oublié. Je suis juste revenue à moi, et je lui ai fermé la porte au nez. Je suis montée dans ma chambre et j'ai pleuré, j'avais besoin d'évacuer. J'ai entendu frapper à la fenêtre et j'ai relevé les yeux.

-Que se passe-t-il ?

-J'ai vraiment un mauvais pressentiment avec Mathias.

-Pourquoi ?

-Tout est bizarre depuis qu'il est revenu me parler, même Johanna. Et en plus, Brandon est disparu depuis plusieurs semaines.

-Oh ! Toujours ce Brandon ! Oh moins, il n'est plus dans nos pattes.

-Comment peux-tu dire ça ?!

-Je le dis car c'est la vérité. J'ai l'impression que tu l'aimes plus que moi.

-Tu es stupide, et tu sais que c'est tout à fait faux.

Il c'est levé, et il est parti. Je me suis mise à pleurer encore un peu plus fort. J'ai fini par m'endormir, j'étais épuisée.

-Oui, c'était mon meilleur ami.

-Comment a-t-il pu te faire ça ?

-Maël n'était pas comme ça avant. C'était un garçon plein de joie mais le jour où il a commencé à pouvoir contrôler les gens, il est devenu bizarre.

-Contrôlé ?

-Il peut montrer des choses aux gens qui ne sont pas réels, enfin plutôt leurs faire voir les choses de la manière que lui il le veut. Par exemple, si il pense au fait qu'il t'arrache un bras, si il le veut il peut vraiment te faire croire qu'il le fait. Tu ressens la douleur, et tu penses vraiment te vider de ton sang, alors que c'est faux ; mais seulement si il touche cette personne.

-C'est ce qu'il t'a fait quand ils t'ont torturé ?

-Ils ne m'ont pas fait que ça.

-Brandon ?

-Oui ?

-Tu me manques.

-Toi aussi, Tali.

J'aimais sa manière d'insister sur la fin de sa phrase, comme pour la rendre plus réelle, et j'aimais encore plus qu'il dise mon prénom en fin de phrase. A l'inverse, j'haïssais la manière de Maël de préciser les choses comme pour nous transmettre un message.

J'ai vu Brandon au fond de cette cage, presque mourant.

Je me suis réveillée, et c'est la que j'ai compris. Si j'avais vu ses choses bizarres à la soirée, c'était à cause de son contact, c'est ce qu'il voyait et ce qu'il voulait me faire voir. Pour me rendre dingue. Si Brandon était disparu, c'était de sa faute. Si il essayait de devenir mon ami, c'était vraiment pour me tuer en y trouvant le plus de plaisir possible. Mathias. Mathias était Maël.

J'ai du recommencer le chapitre, car il C'était effacé. Par conséquent, il est peut-être un peu moins bien, désolé. Dites moi vos avis en commentaires et n'hésitez pas à voter ou partager mon histoire! Vous penssiez à ça? Le fait que Mathias soit Maël, l'ancien meilleur ami de Brandon? Bref, j'ai plein d'idée pour l'histoire j'espère que ça vous plaira !❤❤❤ Je vous aimes