CHAPITRE 8

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-Mais bien sûr Grégoire.

L'homme aux ailes noir souriait avec un air presque sadique. Alors comme ça il connait Grégoire...

-Éloigne toi d'elle.

-Oh alors comme ça tu la connais... Tu sais que tu ne peux pas aimer une humaine Grég'. C'est l'une de vos premières règles. Bien sur si tu étais dans notre camp rien ne t'en empêcherais. Évidemment elle voit nos ailes mais qu'est-elle donc alors?

-Je pense qu'elle est une fée. Maintenant lâche la.

-Elles ont disparu depuis des centaines d'année...

Il rigolait. Un rire sadique. J'avais horreur de ce rire.

Il me lâcha et il  reparti.

Grégoire me saisit par l'épaule et nous sommes parti en classe sans rien dire. Johanna était devant moi. Grégoire derrière. Le voile de ses ailes était toujours mit.  Je lui envoyait un papier : Tes ailes sont disparues en même temps que ton sourire?

Il me regarda et sourit. Ses ailes étaient belle. Elle scintillait. Nous avons passé la journée sans parler des événements qui venaient de se produire. Je ne suis pas rentrée chez moi à la fin de la journée. J'avais des questions à lui poser, alors nous sommes parti au parc.

-Tu le connaissais.

-Oui. C'était Brandon.

-Qui est-ce ?

-Un traitre. C'était un ange autrefois... et puis un jour certains d'entre nous nous on trahis. Ils disaient que Dieu était un menteur, que c'était lui, le mal.

-Mais c'est faux non?

Il n'a pas répondu. Comment vraiment  connaître quelqu'un?

-Et ses ailes...

-Elles étaient noir. Vois-tu, lors de cette rébellion le "chef" était l'ange que vous appeler le diable. Il edt devenu l'ennemi de Dieu et son parfait inverse. Ses disciples sont devenu les notres. Leurs ailes sont noir, à cause de la haine, la souffrance et le mal qui règne en leur être.

-Ce sont des démons? 

Il hocha la tête. Ce matin, je m'étais faites agresser par un démon... Je me suis levée et j'ai marché. Il c'est levé et m'a suivi.

-Tu as parlé de fée.

-Pas des fées comme tu le crois. Elles n'avaient pas d'ailes. Elles savaient voler pourtant, elles avaient des pouvoirs mais un peu comme nous. La seule vrai différence c'est qu'elles pouvaient communiquer avec les animaux et la nature...

-Un peu comme celle qu'on imagine quoi.

-Non. Elles n'avaient pas toujours une apparence humaine. Certaines ressemblait plus à des animaux, certaines avaient les cheveux vert, d'autre ressemblait à des filles de feu si je puis dire...

-Effectivement...

Nous sommes rentré chez moi. Je ne m'y attendait pas, mais ma maman était rentrée.

-Oh! Grégoire tu habites par ici?

-Oui, c'est pour ça que j'étais au camp.

IL mentait si naturellement. Cela me choquait. Et si il me mentait depuis le début?

Quelque chose dans un coin de mon cerveau me chuchotait que je pouvais lui faire confiance. J'ai fini la journée à ses cotés.

-Où vas-tu dormir?

-J'ai vu un belle arbre dans le parc.

-Ne rigole pas!

-Je ne ris pas.

Oh mon dieu...

-Tu ne peux pas!

Il c'est levé à saisi ma joue et m'a embrassée. Le contact de ses lèvres laissaient des picotements délicieux sur ma joue gauche.

-À demain, Tali.

Je me suis endormie en pensant à lui. Cette nuit là, je me suis encore réveillée. J'étais assise sur le bord de la fenêtre. Ce qui m'avait réveillée, c'était Grégoire. Il était en dessous de ma fenêtre bras tendu vers le ciel. Vers moi*. Je me suis réveillée et je me suis raccrochée.

-A l'aide...

Je chuchotais.

-Ne bouge pas, j'arrive!

Il a donné un coup sur ses ailes. En moins d'une seconde, j'étais dans ma chambre, dans ses bras. Il venait de me sauver.

-Pourquoi ai-je fais ça?

Il n'a rien répondu. Quelque chose clochait chez moi... Je voyais des ailes, j'étais somnambule, je me réveillais ailleurs... Je n'étais pas normal.

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